profil en vrac + astro • sun Poisson, rising Sagittaire, moon Poisson. Vénus aussi est en poisson. C’est peut-être pour ça qu’il a autant l’impression de pagayer quand il s’agit de relationner sérieusement avec des mecs. MBTI • INFJ selon différents sites. Ses quelques exes ne sont cependant pas d’accord sur l’aspect reliable qu’annonce la description de cette personnalité. ennéagramme • type 9 (le médiateur), celui qui n’aime pas se mouiller, qui cherche l’harmonie… ça peut lui donner une petite allure de lâche, mais vraiment les cris and co ça lui colle la nausée.

bobo mais pas trop + plus bourgeois que bohème malgré ses efforts pour rester "proche du peuple" (est-ce que c’est de sa faute s’il a de l’argent ? Il ne peut quand même pas le jeter dans une bouche d’égout en scred au milieu de la nuit, right ?) • Il a décidé, il y a plusieurs années, de s’installer à Bischeim dans une tentative de s’éloigner de sa famille, positionnée dans le pur centre de Stras. Il est parfaitement au courant du concept de la gentrification, mais a choisi de s’occuper d’un problème à la fois. C’est pas comme si sa présence, à lui tout seul, allait faire monter les prix des loyers. • Il n’aime pas l’ostentation, mais il aime la Qualité TM et la qualité… c’est cher. Là encore, est-ce que c’est de sa faute ? Et puis, c’est mieux pour l’environnement. Une rolex, c’est pour la vie. Une swatch à soixante balles ? Elle est claquée en trois ans et faut en racheter. Merci la taxe carbone. C’est par principe écologique qu’il achète du cuir (beaucoup mieux que les veste en microplastique !) et pas du tout parce que ça rend mieux.

homo mais pas trop + Pour un gars anxieux comme lui, on aurait pu croire qu’il se serait posé mille ans la question de son orientation sexuelle, mais étrangement non. Jusqu’au collège il n’y réfléchissait pas vraiment, et quand les hormones ont commencé à débarquer, c’était une évidence. Il n’y a eu ni coming-out, ni introspection angoissée : ça s’est juste fait comme ça. Il a ramené un jour un mec du lycée à la maison, c’était son petit-copain Fabrice, et puis voilà. Pas de quoi en faire tout un show. • Parce qu’il n’aime pas ça, le show. Il n’aime pas se montrer, il n’aime pas qu’on le voit. Il n’aime surtout pas qu’on le voit comme étant autre. Klaus aime bien être dans la "norme", être invisible (aah, to be a lesbian… /s) : tenir la main de son mec dans la rue, oui soit. L’embrasser en public non. Il se justifie en disant que les pda ça le stresse, que ça soit straight ou gay. Le maquillage, ok en privé. Le drag, p’tet un peu mais en méga privé (seul face à son miroir). En public non. Il n’est pas dans le placard, il ne veut juste pas se montrer. Telle une petite autruche, c’est ce qui a précipité la fin de la plupart de ses relations.

intello mais pas trop + On le comprend, Klaus n’aime pas être en dehors ou dénoter par rapport aux autres. À l’école, il estima rapidement que le haut de la classe médiocre était ce qui lui récolterait le plus d’indifférence polie de la part de ses camarades, et c’est à cela qu’il se tint toute sa scolarité. • Finalement, au cours des années, il se fit rattraper par son camouflage et finit véritablement par avoir un niveau scolaire satisfaisant sans plus. Ses parents râlaient un peu : comment allait-il finir ingénieur ? Heureusement il avait une autre idée de carrière bien plus intéressante. • Bilingue allemand/français (cela va de soi) il marmonne quelques mots en anglais s’il est dans de bonnes dispositions et pour le reste, il regarde les sous-titres. • Il a cette culture fouillis du type qui pourrait gagner quelques manches à questions pour un champion mais qui finirait par repartir chez lui avec l’encyclopédie des cailloux du monde en quatre tomes. • Pas franchement curieux, il ne cherche pas à tout savoir et à tout comprendre. Il n’hésite pas à dire lors d’un débat qu’il n’est pas renseigné sur le sujet. À dire vrai, même lorsqu’il l’est, il peut le dire simplement pour éviter le conflit.

boulot boulot + Les quelques sujets qui lui tiennent vraiment à cœur viennent de son travail. Pour cela, il est prêt à supporter quelques petites doses de conflit (mais point trop n’en faut…) • Il travaille à l’hôpital avec des patients ayant subi un traumatisme physique et/ou psychique en lien avec leur potentia ou ayant déclenché une évolution de ce même potentia. Son contrat n’est qu’à quatre-vingt pourcents, les vingt autres pourcents sont attribués au Rohan Institut où il travaille avec des confrères sur les questions du potentia. Pour ce travail, il n’hésite pas à se caser quelques heures supplémentaires dans son emploi du temps ; c’est d’intérêt public. • Son mémoire pour clôturer son master de psychologie portait comme titre : L’anxiété et ses facteurs de risques chez les adolescents : les corrélats neuronaux d’une évolution brusque de potentia par l’exposition à un traumatisme. Il a toujours été intéressé par la question et en a fait au fur et à mesure des années un véritable cheval de bataille. L’arrivée vers la fin des années 2000 des Salvateurs lui a foutu un sacré coup dans la face. Voilà des gens qui s’en foutent de la santé des autres ou qui n’ont jamais vu d’IRM de cerveau touché par un PTSD (les deux vraisemblablement).

anxiété mucho + Au grand désarroi de ses parents, il est rongé par l’anxiété comme un morceau de comté lancé sur les rails d’un RER parisien serait rongé par les rats. Dès l’enfance il collectionnait les maladies pile avant un départ en vacances ou voyage scolaire — et bam l’otite, et boum l’angine, et pif la cystite, et pouf la gastro, j’en passe et des meilleurs comme dirait Hugo. Il a même réussi à faire imploser son appendice la veille de sa soutenance de mémoire. • Si ce n’était que ça (ça serait déjà beaucoup) mais il n’y a pas que les échéances qui le stressent : il vérifie quatre fois plutôt qu’une qu’il a bien ses clés en sortant de chez lui. Il passe sa main dans la poche intérieure de sa veste toutes les cinq minutes pour vérifier que son portable s’y trouve bien. Il arrive un quart d’heure en avance à tous les rendez-vous (professionnels, amicaux, avec le train etc.) et angoisse quand il voit qu’il ne sera que dix minutes en avance.  • Il se ronge les ongles, se mâche l’intérieur de la mâchoire, mordille les jointures de ses doigts quand il n’y a plus d’ongles et que le goût du sang commence à arriver dans sa bouche. Plus jeune il bouffait ses stylos, maintenant il grignote le bout du stylet de son i-pad.