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émile kim ☾ mystic rebel
Émile Kim
Émile Kim

die Straßburger Regierung

Arrivée : 15/06/2022
Messages : 236
faceclaim : justin h. min
crédits : deadpool (ava, icon) séléné (code signa) les ferrofluides-fleurs ― klô pelgag (paroles signa)
harbinger

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Mar 12 Juil - 20:30


émile kim

young, dumb and full of libel

cw/tw · rien à signaler
identité

S’il va simplement sous le nom d’Émile Kim, l’Élémentaire porte également le prénom coréen Kwang-jo (光照), dont les hanja combinés signifient auréolé de lumière, baigné par la lumière du feu. Un appel au destin, à la Nature, qui n’a pas connu la résolution espérée. Prénom utilisé uniquement au sein de sa famille, sur ses papiers d’identité, une initiale qu’il n’a pas la foi d’ajouter où que ce soit. Pour son frère, il est l’alliance des signes pour la lettre K et sourire. Le prénom court offre peu de surnoms, mais il est ouvert aux essais de celleux qui veulent s’y risquer. À Max, il a proposé qu’elle l’appelle samchon, son oncle, auprès de l’école afin de faciliter les contacts, mais ne peut pas retenir un sourire tendre lorsqu’un appa (papa) vole pour rigoler. Quant aux pronoms, Émile vogue entre le il et le iel selon les périodes et aime à explorer ce qui se trouve un peu plus vers le centre du spectre du genre.

naissance

Né·e le 31 janvier 1992 à Strasbourg, de parents immigrants sud-coréens, iel a atteint la trentaine en 2022.

vie privée

L’Élémentaire a le cœur notoirement mou, sans guère de regard pour qui l’organe décide de battre. Les flirts se transforment peu en relations stables, alors qu’Émile a une vie suffisamment occupée (et que, soyons honnêtes, son métier en repousse certain·e·s). Son célibat ne le trouble pas outre mesure et il apprécie la liberté conférée par l’affaire. En parallèle, sa famille, celle d’Anatole, l’institutrice de Max, leurs ami.e.s et leurs collègues (et probablement jusqu’aux suspects appréhendés) croient que son aîné et lui sont en couple (colleagues to friends to family to lovers slowburn 100K), et le jeu à ce sujet varie selon leur humeur et la cause. L’homme occupe une grande place dans sa vie, autant que Max, et à défaut d’être romantique, leur relation est familiale.

métier

Ses parents espéraient qu’iel devienne avocat, pourquoi pas associé·e avec son frère aîné, rêvaient pour leurs enfants d’un cabinet familial prospère. Iel est plutôt devenu·e policier, plus précisément récemment titularisé·e inspecteur. Un choix aussi surprenant que le reste alors qu’Émile n’a jamais manifesté d’intérêt pour la loi et son respect, ni celui de ses agent·e·s ― et l’impression s’exacerbe si on vient à lui demander ce qu’iel pense de son emploi. Il y a quelque chose de frustrant à lea voir hausser une épaule, l’entendre répondre que c’est un travail comme un autre et à savoir qu’iel ne fait pas plus que le strict minimum. Jamais d’heures supplémentaires, de remplacement pour un autre, de quarts échangés afin de faciliter la vie de qui que ce soit, pas de paperasse inutile, de cas pris pour délester des collègues. Puis, à écouter leur supérieur, c’est à se demander si Anatole et ellui foutent quoi que ce soit, parfois. L’Élémentaire apprécie les heures régulières, sa pension qui s’accumule, le salaire, les avantages sociaux, les assurances collectives, iel apprécie plus que tout son partenaire, et pour le reste, iel le fait sans passion.

localisation

Émile passe somme toute assez peu de temps dans l’appartement qu’il occupe seul dans le coin de Les Halles. Assez peu de temps probant, disons, alors qu’il est très souvent fourré dans les pénates de son collègue et qu’il bourlingue toujours d’un côté et de l’autre. Le lieu lui ressemble, avec ses placards et tiroirs qui débordent de ses fringues colorées, les coussins rigolos empilés sur son canapé, les photomatons d’Anatole, Max et lui affichés sur le réfrigérateur, plus un dessin de la gamine, les nécessaires rideaux type blackout dans sa chambre et des crochets sur le mur pour ranger son vélo rose. Le loyer est décent et les voisins juste assez bruyants. Bien sûr qu’il pourrait investir dans quelque chose de mieux, mais ça lui convient pour le moment. Si c’est pour y être seul, de toute manière… il n’a pas besoin de mieux.

MAGIC IN MY BONES

élément

Qu’iel soit lié·e à l’Ombre n’a pas été une déception, bien que la famille compte davantage d’Élémentaires du Feu et de la Lumière. Il y a un peu de tout chez les Kim. Ça a plutôt été une surprise, entre ce qu’on souhaitait pour ellui (fait pour le Feu, clamait sa eohalmeoni), les soupçons de l’enfance (un·e enfant de l’Air, disait son jobu) et ce qui s’est avéré vrai. Émile a accepté l’Ombre sans rien trouver à y redire et apprécie l’ironie de cette face (littéralement) cachée de lui-même. Iel a toujours aimé la surprise.

potentia

Émile a un don prononcé de prescience. Celui-ci prend la forme d’un sixième sens permanent qui lui permet d’appréhender des événements reliés à lui dans un futur proche. De quelques secondes à quelques minutes sous sa forme passive, le potentia peut être poussé jusqu’à esquisser l’issue d’événements qui auront lieu dans quelques heures. Ces prédictions plus lointaines et précises s’effectuent par le biais du dessin automatique, dans une quasi transe qui le force à concentrer ses impressions innées en quelque chose de tangible, hors de lui-même. Plus l’événement visé est éloigné dans le temps, plus sa perception est floue, peut être erronée et est susceptible d’influence pour en changer la finalité. Les pressentiments justifient des réflexes instinctifs et ancrent des certitudes dans son esprit, des réponses sans explications. C’est ainsi, c’est tout.
L’Élémentaire sacrifie sa vision au profit de son troisième œil. Sa légère photophobie est un contrecoup de ses pressentiments permanents : il dort dans le noir complet, tolère mal la lumière vive et porte ses lunettes fumées jusqu’à l’intérieur. Utiliser activement son don pour deviner des événements plus éloignés dans le temps résulte en de sévères migraines ophtalmiques.

évolution du potentia

Iel s’est bien contenté que son potentia stagne au stade d’aptitude pendant quelques années, alors que ce sixième sens passif lui permettait d’éviter tous les coups en sa direction et de gagner aux cartes. L’ambition n’est pas son fort et ça s’applique à son potentia autant qu’au reste. Iel était encore en formation lorsqu’on lui a proposé d’utiliser un amplificateur dans le cadre de son travail. Émile a refusé une fois, deux fois, a accepté la troisième fois par curiosité. Les migraines (légères, jadis) ont commencé avec l’utilisation de l’amplificateur, avec l’entraînement fait pour pousser les instincts toujours plus loin, à tenter de les préciser et articuler autrement qu’en sensations inexplicables. Et, allez savoir, rien ne l’amusait plus que de constater qu’iel avait parfois tout faux.
L’évolution vers le don l’a fait s’exploser le front contre le tableau de bord de sa voiture de patrouille. Ça, iel ne l’avait pas vu venir. Son second séjour à die Hochschule l’a aiguillé·e sur l’évolution de son potentia et une seule expérience avec son amplificateur l’a convaincu de ne plus jamais l’utiliser, alors que la migraine qui en a résulté l’a cloué·e trois jours au lit, à sincèrement craindre la cécité. Tant pis pour les petits plans de son escouade, pour les complaintes de son supérieur, pour l’idée qu’iel pourrait faire plus : Émile est très content·e d’activement gâcher son potentiel et son potentia.

allégeance

L’allégeance de l’Élémentaire est un mystère aussi entier que tout le reste et dont la réponse évidence repose dans sa proximité avec Anatole et Max. C’est tout ce qui lui importe. Son métier, pratiqué avec la légèreté d’un dilettante, le force à suivre les consignes du gouvernement, mais comme tout ce qui a trait à son boulot, il le fait sans conviction.

opinion actuelle

Comme un peu tout le monde au poste, le duo d’inspecteurs a été foutu sur l’affaire de cette explosion au Parc de l’Orangerie (c’est que ce n’était pas petit, comme événement). Ça a fait un peu d’action, mais Émile n’est pas là pour bosser davantage et n’a pas montré d’intérêt à prendre possession du dossier afin de pousser les recherches autour de ce qu’iel sait louche ― pas besoin de s’en faire une migraine pour comprendre que tout n’est pas rose au pays des Jägers. Mettre son nez là-dedans, c’est inévitablement mettre son nez dans plus grand que soi, et iel ne veut pas s’attirer plus de travail sous prétexte de sa curiosité. Quelqu’un d’autre se chargera de tout ça.

found family trope

Déclic immédiat, ou presque, dès l’instant où Émile a été collé à Anatole au boulot. Évidence que le policier a accepté sans la questionner, sans chercher à faire autre chose que se couler au jeu du hasard qui a réuni les deux Élémentaires aux personnalités dangereusement compatibles. Ils n’ont pas été que collègues bien longtemps et aujourd’hui, ce serait grossièrement sous-estimer la réalité que d’uniquement le présenter ainsi : ce serait même une insulte. Nat est son (meilleur) ami, un frère, son partenaire. Cette affection familiale est étendue à Max, qui est entrée dans sa vie avec la même effarante rapidité et un identique naturel, une fois la confiance du Dietrich obtenue. Tout ce qu’il a de responsable est investi dans la gamine qu’il appelle sa nièce, bien que son rôle auprès d’elle se rapproche davantage de celui d’un second père.

the devil wears prada

Le souci de son apparence est une constante chez l’Élémentaire depuis l’enfance, alors qu’iel avait déjà une idée très arrêtée de ce qu’il voulait porter. Fashion victim dans le sens le plus simple du terme, Émile est très attaché·e à son idée de la mode. Iel accumule les morceaux originaux trouvés en friperie, a une collection étendue de lunettes teintées, se passionne pour les motifs surprenants, les couleurs vives, les tissus fluides, les broderies, le denim et porte des baskets jaunes en signature de ses looks. Ce souci de sa présentation n’est pas qu’une question de vêtements, même si ce sont eux qui attirent l'œil au premier abord : il suffit de s’attarder à son teint de pêche, son sourire lumineux et ses mains aux ongles bien coupés pour comprendre que tout compte pour Émile. Iel se garde actif·ve, joue au volleyball deux fois par semaine et prend grand soin de ses cheveux… même si on peut leur prêter une vie propre, vu comme parfois les épis sombres refusent d’être domptés.

original family disappointment

Jamais les Kim ne diront qu’ils sont déçus du cadet de la famille. Qu’importe que sa carrière ne soit pas celle espérée pour lui, sa vie privée chaotique, son style vestimentaire tape-à-l’oeil, ses manières décalées : ils diront toujours qu’Émile est aimé. À son sens, ça ne suffit pas. Ce n’est pas ce dont il a besoin de la part de sa famille, d’être toléré, et plus que l’amour, c’est ce qu’il perçoit de leur part : une tolérance circonspecte et empruntée. Il ne peut pas être son frère aîné ― Jun-ha (俊夏, personne d’un incroyable talent, été, en signes J et cravate) a coché toutes les cases de leurs parents et lui, aucune. Il ne peut pas rentrer dans la boîte étroite construite pour lui. Il ne peut pas tolérer la pression familiale, celle d’immigrants qui ont tant voulu mieux pour leurs enfants. Ne peut pas, plus, et surtout, ne veut plus rien savoir de tout cela. Alors Émile vit dans la marge des attentes de ses parents et entretient des contacts distants avec les Kim, son frère élu responsable de transmettre de ses nouvelles. On le veut heureux, mais on ne sait pas comment l’aborder, et encore moins comment enrayer cette distance inexorable qui s’impose de plus en plus entre le policier et sa famille.

bad cop, worse cop

Iel pourrait très certainement être un excellent policier et un encore meilleur inspecteur, s’iel y mettait du sien, et c’est sans doute ce qui frustre tant leur sergent d’escouade : constater tout le potentiel du duo Dietrich-Kim et ne rien pouvoir en tirer. Pire encore, de penser que les deux garnements sabotent sciemment tout effort de sa part. Il n’a pas tout à fait faux à ce sujet, bien qu’il prenne l’affaire un peu trop personnellement pour que ce soit sain (son médecin et son ex femme sont d’accord). Émile n’aime, ni ne déteste, son emploi, iel le fait et c’est tout. Iel trouve certaines lois idiotes, ne se soucie alors pas de les faire respecter et ferme les yeux sur des délits inoffensifs (et raconte quelques-uns des siens sans ciller). Son don est utilisé afin de se sauver d’interrogatoires [ASMR] peu probants et de fouilles sans issues, dans une loi du moindre effort qui force presque l’admiration. Les enquêtes sont pourtant menées, les dossiers remplis et remis à l’heure, et l’Élémentaire profite entièrement d’une position de fonctionnaire qui le rend difficile à déloger s’il n’existe aucun blâme officiel sur son dossier.

trouble seeker, finder, maker

Émile porte en lui une imprévisibilité non pas dangereuse, mais déstabilisante. À se fier à son frère, on s’attend à un rebelle mal entretenu en tardive crise d’adolescence ; à écouter son sergent, à un lutin malicieux au rire diabolique de méchante sorcière de l’Ouest. Pas tout à fait au jeune Élémentaire à la voix si basse et douce qu’il est souvent nécessaire de tendre l’oreille pour comprendre ce qu’il raconte. Ni au sourire large, contagieux lorsqu’il éclate en rire (souvent), immuable qu’importe les énormités et mensonges enchaînés sans sourciller. Son calme proverbial dépourvu de toute nervosité s’allie à une désinvolture qui ne s’estompe que pour celleux qu’il aime et pour lesquels il se fait tendre, attentif et honnête. Sa personnalité tend vers l’extraversion ― Émile est foncièrement sociable, ouvert et intéressé par les gens, curieux jusqu’à l’impolitesse, chaleureux. Il est partant pour presque tous les plans douteux ou non, joueur dans l’âme (et suffisamment à l’écoute de ses talents innés pour être bien avisé). La solitude lui déplaît et il préfère être entouré, malgré la nécessité ponctuelle du silence. Il fait preuve d’une indolence crasse dans sa vie professionnelle et n’est en rien ambitieux, satisfait d’une position où il a déjà suffisamment de responsabilités et où il peut se couler dans une paresse facile. C’est surtout un électron libre à sa façon. Son train de pensées part dans tous les sens, saute d’une conclusion inattendue à une autre, il n’a guère de filtre dans ses questions et commentaires, ne s’encombre pas de manières pompeuses, fait globalement ce qu’il lui plaît et s’amuse du malaise. Émile n’est pas méchant, n’est pas tout à fait bon, a toujours un sourire qui remonte jusqu’à ses yeux.

varia

Parle cinq langues (allemand, alsacien, anglais, coréen, français) et la langue des signes ― Coupable de nombreux crimes alimentaires, ne mange aucun véritable fruit outre ceux imbibés de sangria de la veille, épice sévèrement tout ce qu’il cuisine ― Imbattable aux cartes et oui, il triche ― Amateur de karaoké, de pop rythmée, de boîtes de nuit où danser jusqu’aux petites heures ― Adore les films aux effets spéciaux ridiculement outranciers avec un scénario qui tient en deux lignes incohérentes ― Fume seulement en soirée, aime les cocktails épouvantablement sucrés ― Légère myopie qui lui demande de porter des lentilles (le jour) ou des lunettes (le soir, chez lui) ― Son amplificateur est un jonc orné d’une agate bleue dont les cercles concentriques rappellent ceux du nazar boncuk, rangé avec soin et jamais touché ― Dessine aux crayons de cire ― Son bureau est rempli de bonbons en tout genre et ses poches de suçons aux fruits



1987 Naissance de Jun-ha, à Strasbourg. Les deux familles ont fui la Corée du Sud dans les années qui ont suivi la guerre de Corée, à la recherche d’une terre d’accueil plus calme, plus tolérante, pour les générations futures. Bischeim a accueilli les familles Kim et Yu déracinées, leur a fait une place au sein de la diaspora est-asiatique du quartier, et voit désormais les descendant·e·s de celleux-ci naître.

31 janv. 1992 Naissance d’Émile, à Strasbourg. Il sera un bébé silencieux, avant de devenir un bambin bruyant, sauf lorsqu’il est question d’explorer là où il ne faut pas. La même année, l’ouïe de Jun commence à décliner. Le verdict des médecins et des Élémentaires est celui d’une dégénérescence auditive génétique, celle-là même qui affecte une tante maternelle et un cousin. Si l’issue est inexorable, celle de la surdité complète, il reste encore un peu de temps. Jun acquiert ses premiers appareils.

1997 Émile est un enfant agité et bavard ― parle moins fort, Émile, j’ai dit moins fort, Émile, est-ce que tu m’écoutes, moins fort. Il apprend trop de langues en même temps et se mélange dans toutes. Il trébuche sur les consonnes de l’alsacien, embrouille celles du coréen, ses phrases sont construites dans tous les sens. Il se résout souvent aux signes qu’on lui enseigne en même temps qu’à son frère aîné. C’est aussi un garçon qualifié de coquet par ses institutrices, envieux des jolies coiffures de ses camarades féminines, porté sur le dessin et les jeux en équipe.

2002 Même avec ses appareils, Jun-ha n’entend presque plus rien. L’adolescent préfère alors ne plus les porter et redouble de sérieux à l’école, soutenu par l’aide adaptée ― il vise toujours à devenir avocat en droit des affaires et ne considère pas son handicap comme un problème. Sa diction restera toujours exemplaire, rigide, mais le volume de sa voix descendra au fil des ans. Émile et lui communiquent uniquement en signes, là où les parents s’entêtent à ce que leur aîné lise sur leurs lèvres. La même année, le potentia de Jun se révèle : qu’il soit lié au Feu n’est pas une surprise, plutôt un baume à travers l’épreuve familiale. Le cadet, lui, n’est ni doué, ni mauvais, à l’école. Il devrait être meilleur, faire davantage d’efforts, plus étudier, prendre exemple sur son aîné. L’enfant ne se renferme pas tant qu’il s’éloigne un peu.

Jun-ha Son frère le réveille en se glissant dans son lit, le premier jour où il décide de ne plus porter d’appareils. Il pleure en sanglots enfantins mal étouffés afin de ne pas alerter les parents et le cadet, conscient que la noirceur l’empêche de rassurer Jun en signes, ne peut que l’accueillir sans rien dire. Il lui caresse les cheveux, essuie ses larmes, joue de silencieuses notes de piano sur son bras et laisse son orgueilleux aîné vivre ses sentiments là où on ne peut pas le voir. Au matin, Émile est seul dans son lit, mais son oreiller est encore trempé de larmes.

2007 L’adolescence dessine à Émile un goût pour les problèmes. Surtout ceux qu’il peut causer sans se faire prendre la main dans le sac. Filou qui aime à créer des disputes et bagarres, provocateur léger envers les professeurs qui ne supportent pas ses airs moqueurs. Son potentia s’affirme autour de mars 2007, instinct qui évolue rapidement en aptitude ― qu’il soit lié à l’Ombre laisse planer un sentiment désagréable chez ses proches. Il s’éloigne un peu plus encore. Il passe une partie du printemps à die Hochschule et s’attache à ce sixième sens fort utile, bien qu’il ne puisse jamais le mettre en veille. Et ne parlons pas de la lumière toujours trop vive… Par obligation (avec papier du médecin !), il commence à porter au moins des lunettes légèrement teintées, histoire d’apaiser ses prunelles sensibles.

2010 Émile est un jeune adulte observateur au tempérament faussement paisible ― parle plus fort, Émile, j’ai dit plus fort, je ne t’entends pas, Émile, m’écoutes-tu ?, plus fort. Il commence la fac en droit, mais n’y fout pas grand-chose si ce n’est dessiner ses camarades et sortir chaque fin de semaine. Il passe ses cours avec des notes moyennes et le soutien d’un don avantageux lors de certains examens. Il réussit à avoir une place de suppléant dans l’équipe de volley de la fac, mais ne joue pas assez souvent à son goût. Ça suffit à justifier ses nombreuses absences du logis familial. L’Élémentaire se fait décolorer les cheveux et teindre en blond (puis en bleu) : ses parents détestent, son frère juge, lui adore.

2011 C’est quasi en secret qu’il passe le concours afin de devenir gardien de la paix. Il est accepté à l’école de police de Strasbourg et l’annonce à sa famille avec un détachement exemplaire, comme s’il leur parlait de la pluie et du beau temps. Au sein de sa promotion, Émile est celui qui a le contact le plus facile avec le public et son énergie égale est presque reposante. Il ne montre toutefois aucun intérêt à mener d’équipe et lorsqu’on lui parle d’avoir un amplificateur afin de pousser son potentia, il refuse par deux fois.

2014 La troisième fois est la bonne. De la patrouille à laquelle il est affecté, il est éloigné un peu afin d’explorer son potentia par le biais de son nouvel amplificateur. L’agate bleue le fascine, le fixe tel un œil mystérieux à son doigt lorsqu’il y passe le jonc en or. Les pressentiments plus lointains s’affinent, se précisent, travaillés régulièrement, toujours avec le sentiment étrange qu’il ne devrait pas faire cela. Il a souvent mal à la tête et les néons du poste où il est affecté le laissent nauséeux. Il forme une ligue amicale de volleyball avec ses camarades de promotion de l’école de police, la même qui persiste encore plusieurs années plus tard. Il n’habite plus chez ses parents.

juil. 2017 Son potentia évolue en don prononcé. Passe un mois à die Hochschule, presque comme des vacances, afin de comprendre cette évolution. Son talent mineur pour le dessin, un simple plaisir, loisir, est tourné en outil. Les maux de tête légers deviennent des migraines redoutées.

nov. 2017 Émile est un enfant effrayé de vingt-cinq ans. Il ne voit plus rien et il a si mal à la tête que pleurer ne fait qu’empirer les choses. Sa mère appelle son sergent d’escouade pour lui dire ses quatre vérités, n’écoute pas les faibles supplications de son fils de ne pas le faire (je ne t’entends pas, Émile, plus fort). Son frère se glisse dans son lit et à son tour, caresse ses cheveux, essuie ses quelques larmes, le berce de tapotements doux sur ses bras, en une musique silencieuse. Les signes ne lui servent à rien alors qu’il ne peut pas voir ceux qu’on lui retourne, mais les bruits sont trop douloureux pour la parole. On l’assomme d’antidouleurs. Trois jours plus tard, il peut sortir de son lit. Son amplificateur est rangé dans un boîtier de velours. Il jette tout son matériel d’art.

hiver 2020 Le retour graduel des Disparu·e·s fait ses choux gras dans toute la ville, dont auprès des autorités compétentes, qui cherchent à remonter les pistes de ces disparitions. Émile est personnellement approché et invité gracieusement à mettre son pouvoir à profit d’un nouveau poste, s’il est intéressé à y candidater ― c’est-à-dire, carrément passer aux enquêtes. On le veut utile et pour ça, l’homme hésite à tout simplement refuser, mais il a un bon pressentiment. Puisqu’il est à peine pistonné et qu’il a toujours su comment donner les bonnes réponses aux questions, Émile passe le concours interne sans guère de problèmes et est présent comme inspecteur junior (en formation, stagiaire, le nom qui vous plaît) au sein d’une toute nouvelle équipe. On le met en binôme avec Anatole Dietrich et dès que ses yeux noirs se posent sur la figure absente de son nouveau partenaire, la sienne, de figure, s’éclaire d’une oreille à l’autre. C’était lui, le bon pressentiment.

Max Émile est autorisé par Anatole à aller chercher Max à l’école une première fois, puis à chaque fois que nécessaire. Il est présent à une remise de bulletin et prend grand soin de noter les commentaires de l’instituteur de la petite. Il est ajouté comme contact d’urgence. Il lui apprend à signer des mots simples et les soirs qu’il s’occupe de la border, il lui signe un je t’aime aussitôt retourné. Il lui achète des baskets qui font de la lumière. Il fait atelier de bricolage et dessin le dimanche après-midi et prépare une version moins épicée de sa soupe fétiche lorsqu’il cuisine à la maison. Ils ont leur glacier préféré. Il lui apprend à manger avec des baguettes. Max lui prête son lit et un doudou une journée de migraine où il pleure de douleur, sa vision encombrée de scotomes aveuglants. Il la laisse choisir la couleur de son nouveau vélo (rose), de sa chemise pour un rendez-vous galant (rose)(avec des nuages), de ses crayons de cire pour colorier sur la nappe de papier du restaurant en attendant leur repas (rose, fuchsia, magenta, jaune). Il recommence à dessiner pour le plaisir.

Anatole Jun-ha demande à manger avec lui, un midi, et lui propose que ce fameux collègue l’accompagne, pour enfin le rencontrer. Ils ont rendez-vous au meilleur coréen de la ville, le tout sur le généreux bras de l’avocat. Nat ne décroche quasi pas un mot du repas et il commande deux desserts, puisqu’Émile et lui partagent le premier. Jun attend le lendemain pour engueuler son petit frère, en signes ambiance moulin à vent pris de folie, et l’accuse d’avoir payé le premier poivrot dans la rue pour se foutre de sa gueule. Il n’est toujours pas convaincu que ce n’est pas le cas, même si de toute évidence, son cadet semble filer le parfait bonheur avec Anatole.

mars 2022 Qu’il refuse net d’utiliser son amplificateur n’empêche pas sa titularisation comme inspecteur après deux ans d’apprentissage continu, de formations et d’accompagnement d’Anatole sur le terrain. Émile n’est pas spécialement fier de cet accomplissement, même s’il en est un : il est surtout heureux que sa place soit assurée au sein de l’escouade et de rester aux côtés de son collègue.



hors-jeu
deadpool · elle âge 31 ans. fuseau horaire EST (team QC). comment as-tu trouvé le forum ? On m’a promis d’être membre du mois. Et avez-vous vu cette PA ?? compte Compte principal. type de personnage Inventé. aesthetic moodboard. groupe Éléments secondaires. avatar & crédits Justin H. Min, crédits deadpool

Selin Deniz
Selin Deniz

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Mar 12 Juil - 22:53

ça fait valider sa fiche mais on n'a pas eu le temps de dire bienvenue, de dire à quel point il est beau, soyeux, doux, euh non je vous jure je parle pas d'un chat, quoi que si Emile veut des papouille dans les cheveux pour s'endormir je connais des volontaires... (Iel peut, en retour, ASMR l'une de mes gueuses quand il veut.)

Je meurs, il est parf.

validation
On se voit très vite en RP.
(Oui c'est mon seul mot de validation.) (tu sais déjà tout) (je l'aime)
Te voilà validé·e ! N'hésite pas à faire un tour dans les registres & co les prochains jours pour vérifier qu'on ne t'a pas oublié ; sinon, l'aventure commence pour toi ! On t'invite à aller ouvrir ta fiche de liens et d'aller regarder celles de tes camarades, tu pourras peut-être y trouver ton bonheur ! Si tu recherches des partenaires avec qui jouer, tu peux aller faire un tour du côté de l'intégration et plus particulièrement de Partner Up! qui devrait t'aider à trouver des copinos. Pour le reste : tout le forum t'est libre d'accès et nous n'avons plus qu'à te souhaiter bon jeu !


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