Le célèbre Marché de Noël de Strasbourg, qui attirent des milliers de visiteur·rice·s locaux ou non, est inauguré et sera animé jusqu'à janvier. Le dispositif de sécurité mis en place cette année n'échappera à personne, notamment avec la présence de Jägers dès que la nuit tombe. Malgré tout, l'endroit reste animé de cette humeur joyeuse accompagnant la fin de l'année.
Le Marché est en place depuis plusieurs jours, vous avez déjà pu y venir ou non ; s'il est ouvert dès 17 heures pour corrompre d'un vin chaud ceux sortant du travail, c'est bien une fois la nuit tombée qu'il prend réellement vie.
Les soirs de week-end, plusiers animations sont proposées à différentes scènes installées, entre les démonstrations de produits ou spectacles de véritable magie... Laissez-vous tenter par les divers stands ; que vous soyez de ceux gourmands ou ceux en peine de trouver un bon cadeau pour un proche, papotez avec les commerçants ou d'autres locaux, admirez ces Jägers qui vadrouillent pour vous protéger...
En théorie, il y a de tout pour passer un bon moment !
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- Couleur dialogue de Calix - Couleur dialogue mental de son potentia, alias Donnie
* Potentia a action continue, merci de penser à préciser quand votre personnage ment
Du repos, une semaine en chirurgie exclusivement, concentré de manière imperturbable avec des pinces minuscules pour sauver une vie animale, puis une autre. Le chirurgien faisait également des interventions dites de “confort” comme les stérilisations, mais cela en représentait que bien peu de son travail. Le brun était capable de prouesse techniques qui demandait une dextérité unique pour ne pas dégrader la situation. La semaine avait été particulièrement calme et il avait retrouvé le sourire. Il pensait souvent à cette phrase qui lui servait entre autre de mantra à travers les épreuves : Si l’existence d’un être a été plus douce par votre passage sur Terre, alors votre vie est réussie.
Une philosophie qui se prêtait parfaitement à l’ambiance de fêtes de fin d’années qui s’installait en ville. Strasbourg était une destination incontournable pour célébrer Noël, et son marché l’était tout autant. Le Christkindelsmärik comme les locaux l’appellent, avait fait de cette ville la capitale française de Noël. À Strasbourg, c’était presque un blasphème de ne pas aimer cette fête. Cet événement était beaucoup moins développé à la Rochelle, une région plutôt destinées aux festivités d’été, le vétérinaire avait dû rapidement s’habituer à cet esprit de Noël.
Ce marché immense s’étendait sur une douzaine de lieux dans la ville, il y avait de quoi y passer des heures, faire de multiples rencontres. Il aurait pu se priver de ce plaisir qui était en même temps un supplice pour un homme possédant un don comme le sien. Néanmoins, la technologie était de son côté et il était bien décidé à garder un état mental stable, alors il avait couronné sa tête d’un casque antibruit. Il était habitué à ce silence au milieu de l’agitation, parfois il se disait que sa vie serait plus simple s’il était tout simplement sourd. Il avait apprit la langue des signes françaises et parfois il faisait semblent de l’être, pour rester dans sa bulle de silence.
Il déambulait entre les étales, les mains cachées dans les poches de sa parka avec capuche qu’il n’avait pas rabattu sur sa tête. Il faisait encore bon, le rochelais s’étonnait souvent de la facilité avec laquelle il s’était habitué à ce climat avec les années. Le soleil lui manquait cependant beaucoup et il se rendait chaque fin d’été durant une paire de semaines sur l’Ile de Ré, là où il a en majeure partie, grandit. Il s’attardait devant l’immense sapin d’une trentaine de mètre de haut, une splendeur de la nature malheureusement coupée, songeait l’animaliste. Sur cette place Kleber, près d’une centaine d’associations se trouvaient dispersées, il observait les innombrables décorations dans l’arbre et ne prêtait plus vraiment attention à ce qu’il se passait autour de lui. Coupé du monde, dans sa bulle, dans une foule humaine.
Le marché de Noël... S'il y a bien un événement auquel tu assistes chaque année, c'est bien celui-là. Depuis que tu en as les moyens, tu t'évertues à acheter de nouvelles décorations pour le sapin au marché. Il y a tellement de nombreux artisans et tous plus doués les uns que les autres, qu'il est parfois difficile de choisir. Parfois, tu te dis que tu l'achèteras l'année prochaine. Sauf que les années changent, les modes changent, et bien évidemment les artisans changent aussi les objets. Ce qui est logique en soi, qui voudrait acheter toujours la même chose ? Tu doutes forcément qu'ils vendraient si la même chose revenait encore et encore sur les étals chaque année. C'est pour cela que désormais tu prévois un budget spécifique pour la fin de l'année, avec de l'argent que tu mets de côté chaque mois et qui sert exclusivement pour le marché de noël. Si tu n'aimes pas trop la foule d'origine, c'est le seul moment où tu la supportes. Bien évidemment, la plupart du temps, les gens s'éloignent de toi quand ils te voient arriver avec deux chiens assez imposants. Au fond, ce n'est pas si mal au moins, ça fait du ménage sur le chemin. Quoi qu'il en soit, la journée te semble clairement sans fin alors que l'envie d'aller tout de suite au marché de Noël te tiraille. Tu prends mon mal en patience et lorsque le jour commence à décliner, tu embarques tout ton petit monde et te voilà à fouler les rues du marché. Ton regard part dans tous les sens pour profiter du moindre morceau de nouveauté. Tu vois déjà de nouveaux artisans ça et là. Ton œil accroche le système de sécurité mis en place et quelque part dans ta tête, les questions commencent à affluer. Mais tu n'es là pour affaires, tu es là pour profiter.
Alors tu fais fi avec brio des jägers et tu t'engages dans le dédale que le marché a créé. Bien évidemment, les furets pointent le bout de leur nez alors que tu commences à t'approcher des stands. « Je vous préviens tous les deux, si vous piquez encore quelque chose, je vous transforme en descente de lit. » Ils te regardent tous les deux avec des yeux ronds. La parole n'est pas votre mode de communication habituel, mais tu leur parle assez pour qu'ils finissent par comprendre les intonations de ta voix, même si elles ne sont pas nombreuses. Tu regardes ce qu'il y a dans cette partie, mais rien ne te saute aux yeux. Occupé à regarder un peu partout, tu oublies que tu rencontres des gens que tu connais, ou tout du moins pour qui tu as travailler. Tout le monde te salue, alors par politesse tu salut tout le monde. Finalement, tu changes de rues pour éviter l'axe principal et te concentrer sur les axes secondaires. Il faudrait des heures, voire des jours pour tout voir, alors tu sais parfaitement que tu ne trouveras pas ton bonheur dès le départ. Malgré tout, tu te concentres et regarde ce que tu peux trouver. Concentré sur les étales, tu ne remarques pas tout de suite qu'un des furets s'est fait fugueur et qu'il détale à toute vitesse à travers la foule. « Baloo ! » Le malinois commence à suivre le furet, et tu finis par suivre le chien et finalement tu te rends compte que le furet commence à grimper sur la jambe d'un homme. Sa silhouette te dit quelque chose et quand tu te poses un peu de côté, tu te rends compte qu'il s'agit du vétérinaire. Un soupir s'échappe de tes lèvres. « Tac ! » Tu siffles, mais le furet ne semble pas vouloir bouger, il se pose sur l'épaule du vétérinaire et attend. Tu t'approches donc et tapote doucement l'épaule libre de Calix. « Bonsoir. »
Le marché de Noël n’est pas forcément une chose que j’apprécie vraiment, voir même que je n’aime pas du tout. Il y a beaucoup trop de monde, de bruit, de cris, de lumière et surtout de sentiments. Cela fait un moment qu’il est en place, mais je n’y avais pas mis les pieds pour les mêmes raisons. Cependant, j’ai vu qu’une artiste que j’apprécie beaucoup, viens cette année tenir un stand sur ce marché. C’est donc l’occasion rêvée de pouvoir offrir à Nyx un de ses coussins qui semble tellement apprécier par les chats.
C’est donc pour cela que je me retrouve ici, au milieu des gens, habiller d’un sweat noir dont la capuche est rabattue sur ma tête, pour dire vrai, il n’y a que Nyx et sa rousseur crème posé sur mes épaules qui donne de la couleur à ma tenue. J’évite comme je peux les Jägers, du moins j’évite de les regarder, je ne leur fait pas confiance. Je finis par trouver le stand que je cherchais. Heureusement que j’ai pris un grand sac avec moi pour mettre mon achat. Je discute un peu avec la personne, qui aurait bien voulu caresser Nyx qui crache sur la femme refusant d’être approché. Je sens de la peine chez l’artiste et je m’excuse du caractère de mon ami, mais jamais je ne le disputerais pour cela. Je comprends parfaitement pourquoi il ne veut pas être touché par des inconnues, enfin, j’imagine, je n’ai pas la chance de pouvoir converser avec lui. Je m’éloigne rapidement après avoir réglé mon achat et de le mettre dans mon sac, Nyx se frotte contre mon visage en ronronnant. Il sait que je ne suis pas à l’aise dans la foule et encore plus quand je vois tout un groupe s’approcher, je presse le pas rapidement pour me diriger vers le grand sapin. J’évite de justesse un duo de personne et surtout les chiens que dans ma précipitation, je n’avais pas vu. Je m’excuse rapidement auprès de tous, Nyx en profite pour changer de position sur mes épaules et regarde avec intérêt la jeune femme que je finis par reconnaître. « Oh, bonsoir, je vous avais pas reconnu.» Je me tourne alors vers l’homme et je le salut également, ne voulant pas plus les embêter, je fais un signe de la main. « Bonne soirée à vous. » J’avoue que je n’ai pas prêté attention véritablement si je les gênais ou pas. Beaucoup de sentiments se heurtait ici et je me forçais à ne pas trop y faire attention pour mon propre bien.
Émile Kim
die Straßburger Regierung
Arrivée : 15/06/2022 Messages : 236 faceclaim : justin h. min crédits : deadpool (ava, icon) séléné (code signa) les ferrofluides-fleurs ― klô pelgag (paroles signa)
Ils ont célébré l’anniversaire de Max en novembre, puis la Saint-Nicolas à trois il y a de cela quatre jours, et ça suffit bien à Émile comme toutes festivités ― en plus, cette année, ils ont eu la grâce de ne pas être invités chez les Dietrich (les souvenirs du dernier repas de famille auquel ils ont été invités Nat et lui est apparemment toujours dans les mémoires). C’est évidemment sans compter sur Max qui l’a convaincu, pas très difficilement, de l’accompagner au marché de Noël. Une occasion de passer un peu de temps à deux, alors que les foules ne sont pas ce que préfère Nat, et de ramener un petit quelque chose à l’Élémentaire laissé au calme pour la journée.
Max a un plan de match pas très éloigné d’un plan de bataille. Elle veut trouver un cadeau pour tata Alice, un pour tonton Léandre, un pour Nat (même si c’est toujours impossible de lui cacher quoi que ce soit et qu’il saura ce qu’ils ont acheté dès qu’ils seront de retour à l’appartement), un pour sa professeure et un pour Sam, son amie-rivale-ennemie-amoureuse de l’école et du centre aéré. Elle a failli ajouter un nom, l’a retenu du bout de la langue, et Émile a très fait fait mine de ne pas s’en rendre compte.
Mais avant tout magasinage festif : chocolat chaud !
Même le soleil couché, l’Élémentaire garde ses lunettes teintées (bleues, ce soir) afin de supporter la lumière des kiosques et des animations. Entre ça et le bruit, et tout ce monde… même pour lui, ce n’est pas l’idéal. Le chocolat chaud est trop sucré et donc parfait, et Max en a déjà partout autour de la bouche. « T’as une idée de cadeau, pour Sam ? », demande-t-il à la fillette en lorgnant sur des peluches en crochet faites à la main, surtout des petits chats. Il articule le mot “cadeau” et le signe en même temps, afin d’être certain que Max l’ait compris malgré la musique ― elle hoche négativement la tête, la frimousse déjà replongée dans son chocolat. Elle va pour répondre, mais ses yeux sont soudain attirés et glués vers un homme dans la foule, avec une acuité telle qu’on croirait son regard bionique. « Il a un chat sur les épaules », lui souffle une Max admirative, les yeux rivés sur le félin au pelage d’un magnifique roux clair. La première pensée d’Émile est de prendre une photo de ça pour envoyer à Selin ― un type avec un chat sur les épaules, en public ?! Un défi à sa hauteur pour elle et Princesse ? Il sort déjà son téléphone, profitant que le gars soit de dos pour faire mine de prendre une photo d’absolument autre chose (et heureusement, son don lui prédit qu’il ne se retournera pas tout de suite)(fiou)(quasi pas vu !). « Tu crois que tonton Léandre il peut m’apprendre ça ? »
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Un très léger sursaut l’anima lorsqu’il sentit quelque chose grimper le long de sa jambe avant de se percher sur son épaule. Un sourire amusé lorsqu’il réalise qu’il s’agissait d’un furet. Immédiatement, il songea à cette merveille halée, une cliente si particulière pour le vétérinaire. Unique en son genre par la ménagerie dont elle dispose, mais pareillement par sa personnalité difficile à qualifier et qu’il apprécie néanmoins. Elle ne lui ment que très peu, c’est déjà une qualité de haute importance pour le brun qui caressait doucement le dessus de la tête de l’animal domestique.
Aussi, il ne fut pas surpris de sentir la main de la jeune femme sur son épaule libre. Bien qu’il ait appris à lire approximativement sur les lèvres, il était un homme trop bien éduqué pour ne pas ôter son casque tandis qu’il se tournait vers celle-ci.
- Bonsoir Athénais, ravi de vous revoir dans de meilleures circonstances.
Ses yeux verts s’attardèrent respectueusement sur le visage ravissant de son interlocutrice avant de glisser vers le Malinois qui accompagnait la brune. Calix était aussi l’heureux humain d’un malinois, Hypnos, un chien thérapeutique capable de détecter ses états de stress dont les conséquences peuvent être catastrophiques. Cal’ ne l’avait pas emmené avec lui, persuadé de pouvoir s’en sortir sans lui ce soir-là.
Calix s’apprêtait à engager la conversation lorsqu’ils manquèrent d’être bousculés par un jeune homme vraisemblablement pas dans son assiette avec un détail plutôt à part : un magnifique chat perché sur son épaule. Cet homme, il le reconnut par le souvenir de l’avoir fait intervenir à la clinique pour s’occuper de la sécurité internet, ou quoi qu’il en soit par le brun n’y connaissait strictement rien ! Il se rappelait surtout que celui-ci était assez menteur et que Calix s’était épuisé pour lutter vainement contre l’entremêlement de leur potentia.
- Bonsoir.
Ils avaient l’air fins, l’un avec un chat, l’autre avec un furet sur l’épaule. Bientôt les passants n’allaient pas tarder à leur quémander un spectacle !
Un téléphone brandit en leur direction pour une photo volée du chat, lui confirma ses suppositions et le vétérinaire ne pu contenir un léger rire amusé. Ses yeux verts se plantèrent dans le regard du photographe du soir, lui adressant un clin d’œil pour lui signifier avec bienveillance qu’il avait remarqué son geste.
- Bonne soirée à vous également.
Une phrase un peu générale, le regard dans le vague qui se voulait ambiguë sur son réel destinataire et sur ses intentions de rester dans ce petit groupe.
Il ne se voyait pas retenir cet homme, il craignait les conséquences sur son état mental dans un endroit comme celui-ci en compagnie d’un élémentaire lié à l’Esprit. Il avait cependant noté que ces deux là se connaissaient et il lui semblait évident que personne ne se sentait véritablement à sa place. Calix s’imaginait aisément retourner dans sa bulle de silence au profit des deux jeunes. Il attrapa avec une dextérité professionnelle le furet toujours sur son épaule pour le cajoler quelques secondes contre son torse, un léger sourire en coin tout en observant cette créature digne de toute la tendresse de ce monde. Il tendit ensuite le bras pour lui faire un pont en direction d’Athénais, c’était près d’elle qu’il avait sa place.
C’est stupide. C’est, vraiment, stupide — et ça vient d’une Dietrich, et ça vient de quelqu’un qui n’a pas grandi avec les cerveaux les plus lumineux, et ça vient de celle capable de sauver le monde dans ses rêves. Alice n’est, définitivement, pas faite pour rompre. Pas faite pour l’amour ? C’est une autre affaire. Sa première histoire avec Matéo aura marqué sa chute et son retour forcé à Strasbourg. Elle suppose qu’elle gère mieux sa rupture avec Liesel, qu’elle va toujours travailler, qu’elle reste assez forte pour ne pas rester dans son monde parallèle, mais… Mais elle a tout de même le cœur en miettes, mais côtoyer des gens aide un peu mais vraiment qu’un peu, mais elle ne peut parler de ses états d’âme à pas grand monde, mais les bons plats de Maman ou les pâtisseries qu’elle fait pour se remonter le moral ne suffisent plus. Elle aimerait voir Liesel, qu’elles discutent, elle aimerait manquer à la blonde, assez pour qu’elles reconsidèrent la chose ; elle aimerait voir Liesel, juste la voir, et c’est seulement parce qu’elle sait que les Jägers sont supposés surveiller l’attroupement de fin d’année qu’elle passe depuis plusieurs soirs déjà sur le marché de Noël. La seule blonde qu’elle a vue est Lola Böhm. Elle a son stand de vin chaud préféré. Et toujours la vague à l’âme, la mine un peu triste ; et elle ne reste jamais longtemps qu’il y a de toute façon trop de monde, et qu’elle se sent mieux lorsqu’elle dort.
Alice est sur le départ lorsqu’elle repère des baskets à lumière. Le minois se relève sur sa nièce et son cœur loupe plusieurs battements avant qu’une vague d’affection tendre ne vienne réchauffer sa poitrine, et la brune sourit lorsqu’elle voit Émile. Urm. Émile en train de prendre une photo de façon pas discrète… ? Un garçon plus loin, celui avec le chat sur les épaules, elle suppose ? Elle souffle du nez, termine de séparer la distance les séparant quand il commence à pianoter sur son téléphone ; un coup d’épaule, qui pourrait être qu’un geste maladroit d’un.e inconnu.e dans la foule, sauf qu’elle reste prostrée à côté de lui. Max ne l’a pas encore remarquée, ou plutôt ne fait plus trop attention à autre chose que elle suppose l’Elementaire lié à la terre plus loin.
« Bon sang, non, ne donnez pas de mauvaises idées à Léandre comme ça… » Elle ignore si son frère a une telle affinité avec les minous du Chat-fé — elle ne veut pas savoir, ni qu’il développe une nouvelle ambition. Sa présence révélée, sa nièce se retourne et l’accueille de l’habituel câlin de rugbyman, qu’elle anticipe assez pour se pencher et la serrer elle aussi dans ses bras. (On ne dira rien pour le chocolat chaud renversé sur le manteau de quelqu’un passant à côté à ce moment-là…) Un bras est tendu dans le dos du partenaire de son frère, lorsqu’elle se redresse, pour étendre l'affection. « Et bonsoir. » Elle ne dira pas qu’il est étonnant de le croiser-là ; il a l’excuse de Max, lui. « C’est un nouveau hobby, prendre des photos d’inconnus dans la rue ? » Elle préfère le taquiner, plutôt.
Les endroits comme ceux-ci recèlent d'un monde que tu ne comprends pas toujours. Il t'es souvent plus facile de gérer les enfants, leurs besoins sont un peu comme des animaux. Ils ont besoin d'attention par moment, de manger et surtout d'un endroit où se sentir chez soi. Dès que cela commence à être trop sentimental, tu finis par te perdre dans toutes ces relations sociales qui peuvent exister et surtout coexister ensemble. En gros, tu te sens totalement perdue... Un soupir s'échappe de tes lèvres alors que tu regardes ton furet et que finalement tu attires l'attention du vétérinaire. « Effectivement, elles sont meilleures que la dernière fois. » Au moins, il n'est pas couvert d'épines comme la dernière fois et tu te sens moins inquiète... Ce doit être le mot, pour lui. Quoi que... Est-ce que cette foule n'est pas une petite galère pour lui qui semble aimer être seul ? En fait, tu ne sais pas trop pourquoi, tu n'as jamais trop demandé... Et cela ne te regarde clairement pas. Il fait ce qu'il veut de sa vie après tout, tout ça ne te regarde pas. Tu tentes de reprendre la parole pour t'excuser pour le furet quand un visage connu fait une apparition en évitant ta meute. « Non, c'est de ma faute Mikhael. » Après tout, tu te promènes avec deux chiens et deux furets, et même si ces derniers ne prennent pas beaucoup de place, le malinois et la samoyède ont toujours pour habitude de prendre l'espace environnant pour te protéger. Tu imagines bien le truc. En tant qu'Alpha, c'est ta protection qui compte pour eux, alors que pour toi, c'est eux qui compte plus que tout. Un paradoxe intéressant. Peut-être serait-il bon que tu te penches là-dessus. Après tout, chaque potentia est unique, peut-être que quelqu'un est aussi dans ta situation ?
Secouant la tête pour te remettre dans le présent, tu regardes le hacker s'en aller. « Vous n'êtes pas obligé de partir... » Tu regardes Calix avec le furet et Mikhael avec Nyx. C'est amusant. Bien évidemment, tu ne peux empêcher ta main de venir caresser le chat qui se laisse faire sans souci. « Bonjour Nyx. » Un léger sourire étire tes lèvres, comme d'habitude avec les animaux. Tu remarques à peine la personne qui fait des photos, même si tu as entendu la petite fille. Tu ne sais pas trop s'il devrait ou pas, mais quand tu tournes la tête, tu te rends compte qu'il s'agit d'un des flics de la police. Étant donné ton métier, tu évites de te mettre les flics à dos, il n'empêche que le droit à l'image... Bah, si ça ne dérange pas Mikhael.... Ton regard se retrouve de nouveau attiré par Calix et le furet qui s'octroie le droit d'un câlin. Tu tends doucement le bras pour récupérer la bête, touchant par inadvertance la main du vétérinaire. C'est la seconde fois que tu touches sa peau, mais comme la fois d'avant, tu te rends compte que même la peau de ses mains est douce... Est-ce que cela signifie quelque chose ? Peut-être devrais-tu demander à Loni. Elle sera plus à même de savoir pourquoi ce détail te reste à l'esprit. Haussant les épaules, tu récupères le furet qui se visse sur ton épaule, alors que le second, reconnaissant son compagnon, monte sur ta seconde épaule. Jamais l'un sans l'autre. « Je suis navré du dérangement, à cause de ce petit monstre. » Bien évidemment, le furet prend ce temps pour couiner dans ton oreille comme s'il était fâché de ta répartie. Un seul son provenant de tes lèvres le fait se calmer et te voilà à regarder le vétérinaire et le hackeur. « Je ne voudrais pas plus vous déranger. » Tu as l'impression que chacun préférerait être loin de tout ça, sans trop savoir où te placer à dire vrai...
Je n’avais pas tout de suite reconnu l’homme qui était un de mes clients, mais surtout que le vétérinaire était mal en ma présence. Je l’ai rencontré il n’y a pas longtemps et cela n’est pas forcément bien passé entre nous. Une raison de plus pour les laisser en paix et de vite partir, je n’aime pas que les gens se sentent tendus quand je suis là, déjà pour eux, mais aussi pour moi, car parfois je ne sais plus vraiment si c’est l’autre ou moi qui ressentons la chose. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais mon potentia ne me trompe jamais sur les sentiments des gens et j’ai bien senti cet assombrissement quand j’ai été reconnu. Pourtant j’apprécie la présence d’Athénaïs qui est plus simple dans ce que je perçois d’elle, plus reposante, comme Nyx, c’est surement pour cela qu’il se laisse faire avec elle. J’eus un sourire amical pour elle quand elle dit que c’est de sa faute, elle n’est pourtant pour rien, c’est moi qui suis parfois une catastrophe ambulante. « Non, c’est moi, je voulais éviter un groupe et je n’ai pas fait attention. » (Vérité). Lorsqu’elle me dit que je ne suis pas obligé de partir, je ne sais pas vraiment ce que je dois faire en vérité, d’un côté Nyx serait contente de profiter des caresses de sa nouvelle amie, mais je sens bien que Calix est troublé. Le calcul est rapide au final. La photo, il ne remarqua pas la photo, il avait bien entendu la voix d’une jeune fille, mais n’avait pas osé se tourner. Les gens étaient parfois étonnés, mais Nyx n’aime pas les sacs et je me vois mal l’enfermer.
Mais pour en revenir à notre groupe actuel, je sais ce que je dois faire et surtout ne pas être égoïste, je finis par sourire aux deux surtout après les paroles d’Athénaïs. « Vous ne dérangez pas du tout, c’est juste que j’étais venu faire une course rapide, j’ai du travail qui m’attend. Profité bien du marché. » (Semi-vérité) En réalité, je n’ai pas vraiment de travail qui m’attend, je voulais simplement avoir une excuse de convenance sans dévoiler mon potentia pour ne pas générer encore plus de gêne dans le groupe. Je m’approche de la détective en voyant la patte de Nyx se tendre vers elle, juste assez pour qu’il vienne frotter sa tête contre sa joue et ça me fait un peu rire. « T’n’inquiètes pas Nyx on invitera ton amie à la maison une prochaine fois, enfin si vous voulez bien Athénaïs. » J’attends sa réponse puis je plonge mes mains dans les poches de mon sweat. « Bon allez j’y vais, passé une bonne soirée tous les deux. » (Sincère) Je hoche la tête puis je m’éloigne du duo, au final je serais bien resté, mais le savoir autant chambouler me met mal à l’aise. Je ne sais pas trop ce que j’ai pu faire, mais je ne m’imposerais pas, alors je marche en évitant les endroits trop bondés cherchant une sortit, mais l’odeur des marrons chauds me retient quelque peu.
Émile Kim
die Straßburger Regierung
Arrivée : 15/06/2022 Messages : 236 faceclaim : justin h. min crédits : deadpool (ava, icon) séléné (code signa) les ferrofluides-fleurs ― klô pelgag (paroles signa)
Émile a un petit signe de main pour celui qui l’a pris en flagrant délit de paparazzo ( @Calix Olicard ) et lui rend même le clin d'œil, comme si tout ceci était parfaitement normal. La photo pourrait être meilleure, mais on voit bien le félin, et l’Élémentaire de l’Ombre l’envoie aussitôt à Selin avec exactement la légende précédemment pensée ― Un défi pour Princesse et toi ? Il n’a pas le temps de répondre à la question de Max qu’une autre voix le fait : « Bon sang, non, ne donnez pas de mauvaises idées à Léandre comme ça… Tata Alice ! », de s’exclamer bruyamment la gamine avant de sauter dans les bras de la nouvelle venue ( @Alice Dietrich ).
Le policier résiste à la tentation de garder son téléphone dans sa main jusqu’à avoir une réponse et le range pour profiter de la compagnie de la petite sœur de son partenaire, qu’il accueille d’un câlin un peu moins brutal que celui octroyé par sa nièce. Sa bise est amicale et son regard un peu interrogateur, de la voir ici toute seule. Pas que ce soit interdit, bien sûr ! Mais… allez, y’a quelque chose qui titille son troisième oeil, mais qu’il ne peut pas placer tout de suite. Quelque chose qui s’attache à un éclat blond, dans son champ de vision, d’attaché à l’uniforme impeccable de la Jäger Lola.
« C’est pour une amie. Pas sa petite amie, pas sa copine, pas son amoureuse, mais son amie. Selin. Sa Selin. Il voit Max ouvrir la bouche, probablement pour ajouter une fine précision de je-sais-tout et surtout de je-sais-de-qui-tu-parles-même-qu’Émile-il-la-trouve-jolie-et-veut-l’embrasser, et préfère couper ce bel élan avant qu’il ne prenne son envol : Et j’suis pas d’accord : ce sera une super idée, que Léandre apprenne à faire ça. Y’a même un gars avec un furet, ils pourraient s’associer pour faire des tours et un spectacle. Comme pour un cirque, qu’approuve Max, définitivement sur la même longueur d’ondes qu’Émile, au grand malheur de tout le monde. Comme pour un cirque ! » Y’a deux grands sourires à voir pour la Dietrich, qui ne risque pas d’être spécialement d’accord avec leur idée de génie. « On cherche un cadeau pour Nat. T’as une idée ? »