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chapitre 1: la chemise chats. (émile & selin)
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Selin Deniz
Selin Deniz

sans allégeance

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Jeu 14 Juil - 0:38

Début juillet 2022, @Émile Kim ☆ ‘J’ai besoin d’une robe’, mantra qu’elle se répète et répète depuis, quoi, deux semaines, depuis qu’on l’a invité à un enterrement de vie de jeune fille. « Rien d’extravagant promis, juste de quoi profiter de l’été et de papoter entre copines ! ». ‘J’ai besoin d’une robe’, qu’elle maintient depuis quelques jours, depuis qu’elle a enfin trouvé la place dans son emploi du temps pour s’accorder le temps de visiter ses friperies préférées. Tentatives pour être raisonnable, elle a déjà beaucoup de vêtements, trop d’après certains (Ali, qui a du mal à la reconnaître dans la rue, sa mère, qui n’aime pas les vieilleries qu’elle déniche et maudit les vêtements de garçons qu’elle met souvent), pas assez d’après ses chats (et il doit dormir où, le Démon, au juste ?! avec elle sur le lit ??).

‘J’ai besoin d’une robe’, qu’elle marmonne dans un souffle, depuis plusieurs minutes, car elle a déjà craqué sur un jean (brodé !! de tournesols !! qui lui va parfaitement bien !!) dans une précédente boutique et qu’elle se balade dans l’allée des chemises. C’est que ce magasin a toujours le chic pour dénicher des motifs particulièrement beaux, colorés comme il faut, et y’a toujours quelques drôles dans le lot — elle regrettera toujours la fois où elle n’a pas pris la chemise avec des dinosaures parce qu’elle était un peu abîmée, elle l’a hantée au moins une semaine… Selin se promet de juste regarder, tout au plus se permet de céder pour un vêtement supplémentaire si elle trouve une robe pas trop chère. Beaucoup de tissus luxueux du côté des dames, ce n’est pas tant sa garde-robe professionnelle qu’elle a envie d’agrandir, elle se retourne pour parcourir le portant des chemises hommes. Elle s’indignera toujours des choix moins sobres de ses camarades masculins, pas trop qu’elle se fiche pas mal des codes et des règles (car, si elle rentre dans le vêtement, c’est le sien et puis c’est tout, vous êtes de la fashion police vous ?).

La brune fait preuve d’une attention mi-curieuse mi-ailleurs, chantonne en humant la vieille chanson qui passe dans la bonne playlist mais les mauvaises enceintes de l’établissement, écarte doucement les cintres ce qui n’empêche pas le raclement strident contre le métal. La boutique n’est ni déserte ni bondée, en face et de l’autre côté elle voit une silhouette se rapprocher mais elle ne relève pas la tête pour éviter d’en croiser le regard. Les chemises sont rangées par couleurs, elle et la silhouette vont se croiser au milieu et pousser les vêtements en même temps, elle hésite à accélérer ou décélérer pour rendre le moment moins gênant. Il y a un bout de manche qui dépasse, elle a hâte d’y arriver, y’a des chats !! dessus !!, elle pianote les dernières pièces avant d’y accéder, pousse les cintres à droite pour mieux voir, Y’A PRINCESSE !! DESSUS !!, et un sourire sur ses lèvres, elle attrape une manche pour tâter la douceur du textile et s’apprête à prendre le ceintre quand une autre main surgit. Elle manque de sursauter —

« Oh pardon, je — » Elle relève la tête, regarde enfin l’inconnu, fronce les sourcils (le moment est gênant), bat des paupières comme pour s’y reprendre à plusieurs fois à le regarder (il a des… lunettes roses ? en formes de cœur ?!) et son sourire revient, plus léger. Selin ne lâche pas et lui non plus, elle ne sait pas s’il est plus important d’être polie et de lâcher son bout de manche au risque qu’il garde le vêtement (s’il faut, il voulait seulement regarder) ou s’il faut qu’elle se montre têtue parce que damned cette chemise… Elle la veut plus que la feue chemise dinosaures. Y’a Princesse dessus. « Bonjour, je crois que je veux vraiment cette chemise — le petit bleu, là, il ressemble à mon chat, vous voyez… ? Enfin, vous voyez pas, vous ne connaissez pas mon chat, bien sûr, mais seriez-vous assez courtois pour lâcher… ? S’il-vous-plaît ? » C’est la chemise de son cœur, de ses rêves, de sa vie… Il peut bien le comprendre, non ?!

Émile Kim
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Jeu 14 Juil - 0:41

Max a besoin de souliers est le mantra que se répète le policier de son propre côté, bien que son attention diverge à chaque éclat de couleur qui entre dans son champ de vision. C’est l’été et Max a besoin d’une nouvelle paire de baskets, du genre que personne ne pleurera lorsqu’elle sera salie et défoncée au moment de reprendre l’école. C’est aussi une condition pour qu’elle accepte de passer quatre journées par semaine au camp de jour, accord obtenu à la suite de chaudes négociations avec la gamine (et une cavalière imposition de sa présence auprès de leurs collègues chaque vendredi, mais eux n’ont pas eu mot à dire au dossier).
Objectif initial qui pourrait supposer qu’il attrape le premier truc moche à la taille de pieds de la petiote, mais c’est mal connaître l’enquêteur au goût très critique en matière de vêtements. Les siens et ceux de Max, parce qu’il ne faut pas se fier sur Anatole pour ça (avec tout son amour pour son collègue). Il a trouvé un truc convenable, mais c’est bien tout et fort insuffisant : disons que les pompes sont encore au ballotage, en attente d’une meilleure trouvaille.

Et pour s’aider à réfléchir, quoi de mieux que d’aller fouiller dans les autres sections de la friperie, n’est-ce pas ?
Certes, il a probablement déjà trop de vêtements, assez pour qu’Anatole découvre encore de nouveaux trucs issus de sa garde-robe apparemment sans fond, mais écoutez… c’est quasi sa seule dépense significative, et c’est son argent, il en fait bien ce qu’il veut, merci, alors s’il veut ajouter une énième chemise à sa collection, c’est son affaire.

Puis, Émile reconnaît la sensation étrange qui s’attarde dans sa gorge depuis qu’il a mis les pieds dans la boutique et qui s’amplifie à chaque rayon parcouru sans se presser. Il a appris à ne pas chasser ces frissons particuliers et à plutôt à apprécier leurs nuances, à se laisser porter par le pressentiment inexplicable qui croît petit à petit. Ici, une douce hâte alors qu’il remonte l’allée des chemises pour hommes ― quelque chose de rouge attire son attention au coin de son œil, puis dans les vêtements. Un chat rouge, sur une chemise parcourue de tout autant de chats colorés.

Le réflexe est plus rapide que la pensée, vibre au rythme du pressentiment devenu imminence, et sa main se referme sur le tissu, empêchant net une main inconnue de s’emparer du vêtement.

La personne à qui appartient cette main délicate est proprement ravissante ― il pèse ses mots ! Et c’est encore pire, que dit-il, mieux, lorsque l’inconnue lui sourit et que, le genou déjà un peu mou, il ne peut que lui retourner son sourire et un « Ça va » qui balaie tout possible malentendu. Enfin, sauf celui qui a trait à l’objet de leur convoitise commune. C’est que voyez-vous, il veut beaucoup cette chemise, et il peut tout à fait comprendre que ce soit la chemise de son cœur, de ses rêves, de sa vie, à l'étrangère : c’est aussi la sienne. Ainsi, Émile, dont les aptitudes de conciliation sont immensément variables, ne fait même pas mine de laisser aller le coin de manche qu’il tient toujours entre ses doigts, ou de faire preuve de cette courtoisie espérée par l’inconnue. « Vous avez un chat bleu, qu’il répète plutôt, ses yeux noirs ancrés dans ceux de la jeune femme, ceux-ci toujours abrités derrière les verres roses de ses lunettes. Il n’a pas lâché la chemise, parce qu’Émile sait, bien sûr qu’il sait !, qu’il ne doit pas la lâcher. Je peux le voir ? Vous avez une photo ? Du chat ? »
Selin Deniz
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Jeu 14 Juil - 1:15

Ça va, Selin n’en est pas certaine, elle se sent un peu fébrile (le rythme cardiaque et le souffle court, comme fébrilité) mais elle ne rajoute rien à son début d’excuse qui s’achève dans un rien — c’est que, voyez-vous, elle a une décision à prendre quant à sa manière d’aborder la situation. Et la personne lui faisant face, qui ose lui dire que ‘ça va’ tout en agrippant la chemise de son cœur, de ses rêves, de sa vie ? Ont-ils le temps de définir, ‘ça va’ ?

Elle dit bonjour (il n’a pas dit bonjour), elle explique le cas (c’est Princesse), elle demande poliment à ce qu’il lui laisse la chemise (elle dit ‘s’il-vous-plaît’). Il lui dit d’un ton déclaratif qu’elle a un chat bleu, (il ne dit toujours pas bonjour), elle penche légèrement la tête sur le côté alors qu’elle cherche à accrocher le regard en face pour savoir s’il est sérieux ou non. La seconde d’après, l’image d’une Princesse toute de bleue vêtue s’impose à son esprit et elle commence à rire (pas si discrètement que ça), « Mais non !, elle s’insurge, s’affole, s’offusque, Pas du tout ! » elle termine en riant encore, essaie de reprendre d’une inspiration vive. La chemise n’est lâchée par ni l’un, ni l’autre. Il demande à voir le chat, et elle sourit toujours. « Il n’est pas bleu. » Elle se doit de préciser, avant qu’il ne soit trop tard pour éviter la déception.

Selin entame le mouvement de sa main libre, pour attraper son téléphone coincé dans la poche arrière de son jean, mais a un temps d’arrêt. « J’espère que ce n’est pas une vile tentative pour me faire lâcher, ça ne marchera pas. » Elle toise (plisse les yeux, deux secondes, le fixe, ça marche avec Ali…) avant de prendre son téléphone et d’en afficher l’écran de verrouillage — pas besoin d’aller plus loin que ça, Princesse est fond d’écran, de verrouillage, d’accueil worthy. (Démon, elle l’aime, mais il est tout noir et bouge toujours trop pour qu’elle en prenne une photo décente.) « Voilà, c’est Princesse… Vous voyez ? Le bleu ? Les mêmes oreilles ?! » Elle tire un tout petit peu sur le vêtement, vers elle, mais seulement pour qu’il en ait une meilleure vue et puisse comparer — le chat Bleu, Princesse, Princesse, le chat Bleu… Et elle se rend compte que c’est une très mauvaise tactique, de lui montrer plus en détails les motifs qu’elle veut acheter, qu’il pourrait encore plus les vouloir lui.

Changement de plan !

« Vous avez un chat ? Je pense que la personne qui devrait repartir avec la chemise doit être celle possédant un chat. » Et s’il en a un, elle a deux ! Elle gagne ! Et s’il en a plusieurs… Elle se fera une raison ?
Émile Kim
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Jeu 14 Juil - 5:39

Elle rit !
Elle rit !!!
Il est très près de rire avec elle, ravi ― ravissante, qu’il a précédemment pensé, et elle est en train de littéralement le ravir, de le voler ― du son qui résonne dans la friperie de par ses bêtises. À la place, le sourire d’Émile s’agrandit et les battements de son coeur s’accélèrent ― elle rit et ça y est, il est amoureux (il entend déjà Anatole lui servir quelque chose dans le domaine de “encore ?”, “de Léandre ?”, “je sais”, ou plutôt un marmonnement appréciateur) !

Le chat n’est pas bleu, mais il aura tout de même une photo pour juger. « J’espère que ce n’est pas une vile tentative pour me faire lâcher, ça ne marchera pas. Je n’oserais jamais », et Émile dit ça avec une conviction à faire pleurer, un grand sérieux écrit sur toute sa figure, sa main libre dramatiquement placée au niveau de son coeur, comme directement touché ― blessé ! ― par cette suspicion infondée. Ça semble suffir pour que l’écran de verrouillage du téléphone soit brandi avec une relative confiance. En effet, le chat n’est pas bleu (à ce point, elle pourrait lui montrer un perce-oreille qu’il serait tout aussi content)(voire, drôlement surpris et donc encore plus amoureux), mais Nature helps him, c’est probablement le chat le plus mims qu’il ait vu. « Voilà, c’est Princesse… Vous voyez ? Le bleu ? Les mêmes oreilles ?! Oh non, elle est trop mignonne », souffle le policier en observant l’animal, pas loin de se coller le nez à l’écran du téléphone pour mieux détailler le félin et ses adorables oreilles, et non moins adorable frimousse.
Peut-être Princesse a-t-elle un peu du fameux chat bleu en elle et ses oreilles, mais Émile n’ira pas le reconnaître, certainement pas prêt à laisser aller son butin, même pour les jolis yeux, le joli sourire, le joli rire, d’une jolie inconnue.
Il n’a rien lâché de la chemise dont il peut encore mieux admirer les motifs.

« Vous avez un chat ? Je pense que la personne qui devrait repartir avec la chemise doit être celle possédant un chat. » L’argument est accueilli d’une moue pensive, la tête à son tour légèrement penchée sur le côté. Ceci jusqu’à ce qu’il la secoue un peu, dans un signe négatif qui fait danser les mèches noires sur son front, et oppose sa réplique : « Je crois plutôt que la personne qui devrait repartir avec la chemise est celle sans chat, i.e., lui-même ci-présent, afin de se consoler de ne pas en avoir dans sa vie. Émile se penche un peu vers l’étrangère et, la voix chagrine, complète : C’est une situation très difficile à vivre, vous savez. » Autant vous dire que ça ne prend absolument pas, avec ses yeux plissés en deux demi-lunes rieuses.
Selin Deniz
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Jeu 14 Juil - 14:58

Il n’oserait pas la tromper pour la voler, l’un des yeux plissés se ferme même comme pour véritablement en juger. Il a l’air malin et Selin pourrait le croire fourbe, ne pardonne pas tant son bon goût que ça qu’il ne l’arrange pas sur l’instant. En vérité, c’est eux qui ont l’air malins. Chacun d’un côté du portant de chemises, à se regarder par-dessus, à ne pas vouloir lâcher le même vêtement. Elle lui montre une photo de Princesse, met sa fébrilité sur l’adrénaline de la situation d’une nouvelle rencontre ‘il est beau mon chat je l’aime mon chat regardez mon chat’, a un souffle pas peu fier au compliment, sourit encore en reposant le téléphone dans la poche arrière.

Selin essaie d’être raisonnée face à la situation, qui peut être résolue de façon logique — avant qu’ils n’en viennent aux mains, l’inconnu a beau être mignon (la réflexion se forme, lentement, doucement, sûrement un peu plus à chaque fois qu’elle le regarde, que ses expressions changent, qu’elle se permet d’observer un bout de vêtement ou un mouvement de cheveux) elle veut vraiment cette chemise. Elle n’avait pas envisagé l’éventualité qu’il n’en ait pas, de chat, elle commence à protester d’un « Mais! » parce que c’est affreux, il est affreux !, et il se penche vers elle et instinctivement elle se rapproche de lui comme pour attendre une confidence. C’est donc parce qu’il souffre de sa terrible situation qu’il lui faudrait un vêtement à l’effigie de ce qu’il n’a pas, (et elle pense à Princesse et Démon et veut bien l’entendre), elle pouffe de rire, (mais si on part comme ça il lui faut des chemises de tous les animaux passés et présents).

« Je n’en doute pas, mais, » Il faut bien qu’elle trouve un mais, pour sa ! chemise ! « Si vous n’êtes pas prêt à endosser la responsabilité d’aimer un chat, vous n’êtes pas prêt à aimer cette chemise, vous ne pensez pas ? » Le débat risque d’être long, ils vont tourner en rond un long moment... Elle va devoir employer la manière forte ?! L’Élémentaire lève sa main libre, encore, prévoyante. « Je vais lâcher pour faire le tour, vous me promettez de ne pas partir en courant ? Vous ne passerez pas la caisse, de toute façon… » Ce serait idiot de se faire remarquer et courser par les vendeurs de la friperie, bannir à tout jamais d’ici… Non ? Elle attend d’avoir l’assurance de son camarade pour lâcher la manche et, comme dit, elle s’empresse de contourner le portant pour le rejoindre de son côté.

(La fébrilité n’a peut-être rien à voir avec les chats, maintenant.)

« Venez, on vous trouve une autre chemise. Celle-ci ne vous irait pas, vous êtes… » Elle commence déjà en train de pousser d’autres ceintres pour qu’il pense à autre chose, tourne la tête pour le regarder. Elle n’est pas capable de terminer sa phrase. Il n’est pas vilain à regarder, il a déjà le look, il mesure à peine quelques centimètres de plus qu’elle donc elle ne peut pas prétexter un problème de taille… « Bon, elle vous irait. » Elle concède, une soudaine chaleur lui montant aux joues.
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Jeu 14 Juil - 23:53

Le policier soupire, s’applique à tirer l’expression la plus triste possible, à donner un ton fataliste à sa voix basse : « Je ne peux pas avoir de chat. » Comme si c’était le plus grand drame de sa vie et non pas un choix logique (il n’a pas le temps, c’est plus facile d’aller voir les chats de Léandre dans son bar à chats), et comme s’il n’était pas au bord de pouffer de rire en même temps que la jeune femme, entraîné par son amusement.

« Je vais lâcher pour faire le tour, vous me promettez de ne pas partir en courant ? Vous ne passerez pas la caisse, de toute façon… » Il a très envie de le faire juste parce que, pour prouver que bien sûr qu’il pourrait passer les caisses et s’enfuir ensuite sur sa bicyclette (et/ou abuser de son pouvoir policier pour se sauver les miches). Il ne le fait pas, parce que les voleurs de friperie, ça n’impressionne pas les filles, ou en tous cas pas celles de plus de quinze ans. Et que ce serait idiot, même pour lui, de gâcher tous les signaux positifs que son don s’applique à générer. Aller contre l’Univers, lui ? Pas aujourd'hui. « Je promets », et l’Élémentaire se fait solennel ― il rattrape il extremis les baskets d’enfant coincées sous son aisselle, alors qu’il a essayé de jurer sur son coeur, croix de bois, croix de fer et tout ce qui s’en suit.

Les pompes sont reprises en main le temps que sa rivale (!) traverse de son côté du portant de chemises et que oh non, elle est encore plus jolie de près. Il se perd un peu dans le détail de son profil et ne regarde absolument pas les chemises sur les autres cintres (comme s’il y en avait une seule qui arrive à la cheville de l’objet de leur débat). « [...] Celle-ci ne vous irait pas, vous êtes… Mmh ? » Questionnement articulé dans le petit son de gorge, inquisiteur dans l’attente de son verdict ― et qu’Émile sache instinctivement que ledit verdict sera positif ne change rien à la satisfaction de l’entendre, ni aux agréables picotements qui lui viennent en remarquant que la jeune femme a les joues un peu roses. « Bon, elle vous irait. Vous le pensez vraiment ? », et le grand gamin de minauder, terrible dans la langue qu’il lui tire brièvement, pire qu’un enfant fier d’une bêtise rondement menée. « J’allais dire qu’elle serait peut-être un peu grande pour vous, mais… Il descend les yeux sur la chemise qu’elle porte déjà, sur le rouge (magenta ?) qui n’a pas quitté son champ de vision. Les siennes, de joues, se réchauffent un peu. ... ça vous va bien. »

Sa suggestion flirte sur le chemin précédemment emprunté ― Émile, lui, flirte, point barre : « On peut l’essayer chacun notre tour pour voir qui la porte mieux. » Qu’ils soient tous les deux convaincus que l’autre saura très bien la porter ne suffit pas, bien sûr, il faut qu’ils le voient de leurs propres yeux.
Selin Deniz
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Ven 15 Juil - 0:42

Selin pourrait commencer un vilain argument type ‘quand on veut on peut’ — mais elle l’habitude de côtoyer des gens particulièrement têtus et sait ce que cela entraîne, de s’enfoncer dans une rhétorique avec (qui se croit) plus rusé que soi. Elle a tout de même une moue triste, et elle aurait envie de demander pourquoi. Elle le ferait s’il n’y avait pas une affaire de chemise à régler.

C’est parce qu’elle se sent un peu bête à argumenter avec l’inconnu avec tout cet amas de tissus entre eux qu’elle souhaite le rejoindre, mais il n’est pas encore assez digne de confiance pour qu’elle le fasse sans lui faire promettre de ne pas lui subtiliser le vêtement. Son sourire dévoile une seconde ses dents, au geste devant le cœur. Puis elle ne s’attarde pas qu’elle fait le tour comme décidé. Le changement de sujet n’a pas fonctionné alors elle tente le détournement d’attention, désormais en quête d’une autre chemise pour qu’il l’achète. Et, ça marche, un peu, mais pas tant sur ce qu’elle voulait.

Selin s’arrête trop rapidement dans sa réflexion, il ne fait pas semblant de ne pas le remarquer, son souffle se coupe au seul son interrogateur. On ne lui a pas appris à mentir, (elle le fait pourtant à merveilles depuis presque deux ans), elle est trop polie pour prétendre qu’il n’est pas… (Il est.) L’oeil se plisse à nouveau alors qu’il en profite pour pêcher le compliment, elle fait attention à bien détourner le regard pour éviter d’avoir à répondre. Son petit sourire suffit, estime-t-elle.

Elle relève déjà la tête vers lui alors qu’on cherche à juger de la qualité du vêtement sur sa personne. Et, comme lui, elle réagit — plus offusquée, cela-dit. « Mais ? » L’Élémentaire oublie de respirer, le temps qu’il la regarde (pour ?! quelle raison ?!! seulement pour déterminer sa capacité à porter des chemises, non ??!), toussote sa satisfaction au verdict. « Merci bien. » Qu’elle commente, le menton un peu relevé et le sourire malin.

La proposition la laisse songeuse, (s’ils en sont déjà à se complimenter mutuellement, comment vont-ils prendre une décision à l'essayage ?!), elle attrape au moins la chemise pour enlever le ceintre du portant. Il faudrait éviter qu’une troisième personne ne la veuille. Pour vérifier qu’elle l’aime toujours autant. Elle soupire, une première fois. « Bon— » Le vêtement est posé contre son torse, juste pour voir, est-ce que ce serait vraiment trop grand pour elle ? Peut-être, mais elle pourrait complètement faire fonctionner un quelque chose… Est-ce qu’il lui irait vraiment bien à lui, semi-adorateur de chat(s) ?! Habile retourné de ceintre, et elle ferme un oeil pour mieux envisager la chose, rapide calcul de taille-épaules-tête. Elle soupire une seconde fois avant de lui tendre la chemise. Juste pour qu’il la tienne. « D’accord, on peut l’essayer. » Mais ! C’est le ton du mais ? (Mais il va perdre et être triste et ce sera tant pis pour lui ?) « Mais je dois trouver une robe, avant de me diriger vers les cabines. » Il faut savoir être efficient dans la vie : elle ne va pas faire un détour à l’essayage maintenant, continuer de se chamailler puis chercher une robe pour retourner à l’essayage. « Vous me suivez ? » Elle espère sincèrement qu’il n’en a pas le temps, ou l’envie, et que l’affaire de la chemise s’arrêtera-là.

(Et en même temps… Elle est curieuse de voir jusqu’où ça peut les mener.)
Émile Kim
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Sam 16 Juil - 15:50

Elle va accepter la proposition. Elle va accepter et le policier n’en dit rien, car le souligner entraînerait un refus ― certaines choses peuvent être influencées et évitées, d’autres non, et pour une poignée appréciable d’événements futurs, il vaut mieux ne rien faire. Il attend, sage comme une image, que l’inconnue termine de jongler avec sa suggestion et l’accepte. Le sourire léger du policier s’agrandit et, on pourrait le jurer, il a peut-être même un petit saut plu ― plu ! ― sur place.

« Mais je dois trouver une robe, avant de me diriger vers les cabines. La chemise tendue est balancée sur son bras. Le tissu est doux et de l’effleurer fait naître un petit sentiment de victoire, à quelque part entre ses côtes. Ou quelque chose de semblable, de tout aussi bondissant, de pas étranger aux yeux clairs de la jeune femme. Vous me suivez ? » La brunette espère secrètement qu’Émile refusera : Émile adore être invité à faire quoi que ce soit. Il n’a donc aucune hésitation à accepter l’offre d’un « Je vous suis » enjoué, très peu secoué par l’idée de non seulement se chamailler une chemise avec une inconnue en plein milieu de la friperie, mais de se faire conseiller mode pour la même inconnue. C’est tout le principe des vendeurs, de toute façon, n’est-ce pas ? Lui s’offre pour le faire gratuitement, de surcroît, c’est d’une grande générosité ! Si on oublie le paiement en chemise chats, bien sûr.

Dans un coin de son esprit, une voix qui ressemble étrangement à celle un peu chuchotée de Jun le semonce vertement, l’enjoint à laisser la chemise à la jeune femme, de faire preuve d’un peu de politesse, et à tout simplement l’inviter pour un café au lieu de faire ça.

« Une robe pour un événement ? Ou pour tous les jours ? » SVP pas pour une date, qu’il demande silencieusement à l’Univers, ses doigts croisés autour du cintre. Pas pour un rendez-vous galant (sauf avec lui !), ni pour l’annonce de ses fiançailles (sauf avec lui !!). La petite voix se fait plus insistante : Émile l’ignore avec superbe, l’enterre sous ses considérations de couleur, de coupe, de ce qui pourrait aller le mieux à l’inconnue. Même s’il est certain qu’avec un véritable sac de patates trop grand, elle serait quand même très jolie. « Là, il y aura quelque chose de bien », dit-il avec une certaine assurance en lui désignant l’un des rayons de mode féminine. Les robes y semblent un peu trop fancy peut-être, leurs tissus soyeux sous ses jointures alors qu’il laisse sa main traîner contre celles-ci.
Selin Deniz
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Sam 16 Juil - 19:02

Le regard s’attarde sur le geste de l’homme, la chemise qui vient épouser parfaitement le bras, et il lui faut bien deux temps pour se reprendre. C’est vraiment une jolie chemise. Elle sent qu’elle vient de la vendre à l’ennemi en la lui confiant et, du coup, perdu la première manche. Tant pis, ou tant mieux — après tout, elle n’était là que pour acheter une robe, et elle a déjà un jean brodé dans son totebag… Jean qui irait parfaitement bien avec la chemise, d’ailleurs, mais il faut vraiment qu’elle arrive à passer à autre chose au moins quelques minutes pour se concentrer.

Selin acquiesce alors qu’on dit la suivre, attend de prendre les devants et d’avoir l’inconnu dans son dos pour se permettre à sourire de son enthousiasme. Elle a l’impression d’entendre ses amies, prêtes à observer-analyser-conclure du potentiel de ce qui la suit, elle voit déjà sa mère lui poser les questions habituelles dès qu’elle a le malheur de lâcher un prénom masculin inconnu à la conversation. Et, puisqu’on l’a entraîné ainsi, son cerveau s’y lance aussi : elle n’a pas l’impression d’avoir vu d’alliance portée, mais il tient aussi des baskets plutôt féminines et un peu petites, et — elle secoue la tête, heureusement ramenée à la réalité par les étalages de robes et les questions du pauvre malheureux (c’est vite dit) sujet de l’inspection (c’est ironique).

« Mmh… » Elle commence, un peu pensive. « Un événement, l’une de mes amies fait son enterrement de vie de jeune fille. Mais je n’aime pas tant investir dans des vêtements pour ne les porter qu’une fois, donc un peu des deux. » Et il faut que la robe ne soit pas trop courte, et agréable à porter, et jolie, plutôt colorée, et— Elle est déjà en train de pousser plusieurs ceintres quand il lui dit de regarder ailleurs, et elle tourne la tête un peu curieuse. (Pas d’alliance, une bague à un pouce tout au plus.) Et en même temps… « Ah, vous avez regardé ? » Il a dû regarder, pour une amie ou plus, pour savoir qu’il y a de jolies choses par ici non ? Donc…

Donc Selin n’a aucune affaire à essayer de savoir si oui ou non il est célibataire, bon sang elle devient comme sa mère, alors elle soupire et s’affole dans un (fantastique) mouvement de cheveux avant de rejoindre le portant qu’on lui désigne.

Les habits sont plutôt chics, effectivement très vintage, très esthétisme de soirées d’été. « Une… » Qu’elle répète dans un souffle, pour elle-même, en turc — ça va être compliqué, elle en veut deux, et un chapeau. Elle tire deux ceintres, se tourne vers… Le voleur de la chemise chats. « Laquelle vous préférez ? » L’une* est affreusement douce mais peut-être trop habillée pour la remettre plus tard, l’autre* a un motif qu’elle trouve magnifique mais elle a peur qu’elle soit un peu coutre… Et elle n’a pas sorti une autre, rouge à motifs, qu’elle en a déjà une dans le genre. Une robe, on a dit. Finalement, c’est peut-être pas mal d’avoir un avis supplémentaire sur la question.

*l'une
*l'autre
Émile Kim
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Sam 16 Juil - 20:25

Un enterrement de vie de jeune fille ― et pas le sien ! Et de ce qu’il comprend de son but de magasinage, ni un événement trop chic et pompeux, ni une sortie de type boîtes de nuit et mini robes sexy. « Ah, vous avez regardé ? » Il penche un peu la tête et réfléchit à sa réponse. Car oui, il a déjà regardé, il peut probablement se diriger les yeux fermés dans cette friperie, mais surtout… surtout, c’est plus complexe à expliquer. Enfin, oui et non : elle saurait comprendre que c’est une extension de sa nature, mais a-t-il envie de s’étendre sur ce sujet avec une inconnue qu’il ne reverra pas ? « Je regarde toujours un peu tout. Un peu trop. Ça a le ton de l’aveu, de la confession amusée et pourtant pas regrettée le moins du monde. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber » Elle peut comprendre : la chemise qui les lie et les sépare est elle-même un produit de ces recherches menées dans tous les rayonnages, y compris ceux dont on voudrait peut-être les garder loin.

L’élégant jeté de chevelure laisse Émile un peu coi, définitivement bête, surpris par la vague d’air un peu parfumé (elle sent bon)(évidemment !). Le regard un peu dans le vague, dans une expression qui n’est pas sans rappeler celle d’Anatole, et le fait presque oublier qu’il est supposé servir de deuxième avis utile à l’étrangère.
Le policier devrait peut-être vraiment écouter la voix de Jun et lui demander son nom (pourquoi pas) si elle serait intéressée à prendre un café, un verre, une glace, un croissant (tout ça) se faire une raison et lui laisser la chemise (jamais !).
Il ne le fait toujours pas, parce que ce n’est pas la bonne chose à faire, même si comme dans tout, il n’a aucune idée de ce qu’est la chose à faire.

« Laquelle vous préférez ? » Émile pèse les deux options, se permet de toucher et peser le tissu de chaque robe, ferme un oeil afin de mieux pouvoir imaginer la jeune femme dans chacune. « Celle-là, et il indique la seconde. L’imprimé est super et vous serez très jolie, avec ces couleurs. Même si le bleu de la première soulignerait superbement le bleu de ses yeux. Attendez, est-ce qu’il lui a dit qu’elle serait jolie ? Il a prononcé le mot “jolie” ? Comme ça ? Elle sera plus facile à porter ensuite, je crois », réussit-il à compléter malgré la gêne qui a ramené un peu de chaleur et donc de couleur sur son visage. Il a le regard un peu fuyant, soudain, et le sourire devenu timide, alors qu’il détaille les autres robes sur le portant. L’instinct l’attire jusqu’à un vêtement avalé par les autres. « Ou peut-être… ça ? » À son tour de tirer un cintre et de lui montrer une troisième option ― oui, évidemment, on lui demande de choisir et il propose plutôt plus de choix ! pourquoi être utile quand on peut nuire !

Jaune.
Il aime beaucoup le jaune.
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chapitre 1: la chemise chats. (émile & selin)
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