Elijah n'a rien ni pour ni contre le prénom qu'ont choisi ses parents. Il s'en fout encore plus aujourd'hui qu'en grandissant, à vrai dire. D'autres chats à fouetter, en étant un disparu. Mais tout de même, qu'on l'appelle Eli, comme l'ont toujours fait ses (rares) proches, lui met du baume au cœur. Ca le ramène à avant tout ce merdier lié à sa disparition ; ça à la chaleur des souvenirs intacts, d'avant l'amnésie qui l'a frappé à son retour. Certains lui donnent du Dresdner , parfois ; les clients de son petit commerce de plantes à planer, surtout ; des gens qui ne l'aiment pas trop, voire pas du tout. Ca dépend mais dans tous les cas, ça lui va. C'est son nom de famille ; un autre ancrage dans une identité qui vacille depuis que sa mémoire a des ratés.
naissance
'Ich bin ein Berliner'. Le beignet à la crème, ouaip. Non. Encore que... selon comment vous le prenez, qui vous êtes pour lui ou son humeur sur le moment, possible que cette définition de Berliner lui colle pas si mal, au final. Dans tous les cas, au contraire de JFK, il est bien né à Berlin, le 05/12/1990. Il croit à l'astrologie a peu près autant qu'à la bienveillance du gouvernement, mais sait tout de même que sa date de naissance fait de lui un sagittaire. Et qu'il a 32 ans. Jusqu'en décembre. Ca, ça va, il l'a pas oublié.
vie privée
'Love is a condition of the head Wanna push a button and reset... '
A son retour d'il ne sait où après sa disparition, une surprise l'attendait. Sa petite amie était devenue son ex. Et la nouvelle copine de quelqu'un d'autre. Il lui en veut pas. En fait, si. Mais il comprend. Des jours, des semaines, des mois...puis des années, sont passées. Sans garantie qu'il revienne jamais. Sans savoir s'il était encore en vie. Ou même pourquoi il était parti, au début. Qu'est-ce qu'il espérait ? Qu'elle l'attende, tout entière à l'ouvrage de son chagrin, repoussant sans cesse les prétendants et les sources potentielles de réconfort physique et moral ? Pénélope et Ulysse ? Un joli mythe, rien de plus. Et encore, Ulysse l'a pas trop gardée dans son pantalon, pendant que sa femme faisait son possible pour respecter leur serment, elle. Pour ce qu'il sait de sa période de disparition, c'est à dire rien, il pourrait très bien avoir fauté aussi. Puis, de toute façon, magie ou pas, eux ne sont pas des héros. Rien que des humains. C'est normal qu'elle ait retrouvé quelqu'un. C'est bien. Ca a juste fait un mal de chien quand il est rentré dans ce chez eux qui n'était plus chez lui, sans préavis. Maintenant ça va. C'est ce qu'il dit, en tous cas.
'The chemicals between us The walls that lie between us Lying in this bed The chemicals displaced There is no lonelier state Than lying in this bed...'
Célibataire, de facto et par défaut depuis son retour, il s'est fait un peu de thunes en revendant la bague qu'il comptait offrir à son ex avant de disparaitre. Pas tant par rancœur que parce que le caillou n'avait juste plus beaucoup d'utilité, fallait admettre, et lui, un besoin d'argent assez urgent. Il enchaine les rencontres et les étreintes éphémères depuis, sans préférence sur le genre de ses partenaires. Se poser c'est pas pour lui, ça ne l'intéresse pas. Les coups d'un soir, ça lui va. C'est ce qu'il dit, en tous cas.
métier
Eli s'est vu offrir un mi-temps au centre communautaire, en conseil juridique, quand il s'est retrouvé sans taf à son retour. Pouvoir rendre cette aide providentielle en accompagnant les disparus, leurs familles ou quiconque en a besoin dans ces bourbiers administratifs fait que ses études d'économie et de droit lui paraissent moins dénuées de sens qu'à l'époque où le but était de coller au monde de la banque. Fluent dans le langage froid de la finance et des administrations, il aide à monter des dossiers pour obtenir plus facilement prêts, aides sociales, appartement, etc; rédige les sceaux couverts de mots barbares et impersonnels propres à repousser huissiers et autres charognards du genre ; ou encore, s'occupe simplement de remplir des formulaires basiques pour les disparus ou leurs proches, quand la charge mentale pèse trop sur eux pour qu'aligner des mots en phrases cohérentes soit envisageable. Eli connait ce brain-fog et cet épuisement insurmontables ; ça lui est arrivé aussi, les premiers temps de son retour. La paie n'est pas mirobolante mais c'est ni le sujet, ni la source de sa motivation.
Par contre, c'est la raison de son autre, job non officiel car non légal: il deale de façon régulière, refourguant les plantes modifiées par son potentia a une clientèle discrète qu'il se fait par le bouche à oreille. Bien que ce soit lié à son élément, il ne tire aucun plaisir ni aucune fierté de ce commerce. Avoir la possibilité de filer parfois quelques billets pour dépanner quelqu'un grâce à ça ne suffit pas à occulter la conscience de prendre une part plus ou moins active dans l'auto-sabotage de ses pairs. Parfois, il se demande si c'est pas carrément se foutre de la gueule du monde, que d'aider à tirer les gens de leurs emmerdes d'une main, pendant que l'autre enfonce limite la tête de certains sous l'eau. Et s'il devrait pas plutôt se mettre à faire le gigolo que de continuer à utiliser son potentia comme ça.
localisation
C'est l'Echo Quartier qui lui a offert un refuge, à son retour en tant que disparu. Au propre comme au figuré. Bizarrement, son employeur ne l'a pas attendu non plus, après sa disparition. Alors il fallait trouver un toit à se mettre au dessus de la tête, à un prix abordable pour un gars déboussolé et sans réel boulot, pour commencer. Eviter de mendier la charité à papa et maman. Mais c'est pas qu'une question de fric et d'où crécher, s'il a choisi de rester à Koenigshoffen. Il voulait rendre le soutien qu'on lui a offert sans conditions au Centre Communautaire. Alors il est resté et, maintenant qu'il est un peu plus stable dans sa vie, depuis quelques mois, il met à son tour la main à la pâte au centre. N'avoir aucune réponse à donner aux proches des disparus qui ne sont pas revenus ou qui sont perdus après leur retour, c'est le plus dur. Il voit bien qu'on attend de lui quelque chose de plus substantiel à propos de tout ça que ce rien avec le lequel il a réapparut ; que parents, frères, sœurs, épouses, maris, enfants, amis auraient besoin qu'il raconte ; qu'il ait plus à dire que 'désolé mais je ne me souviens pas...' ; qu'on cherche dans son regard encore trop souvent perdu un éclat d'espoir et des bribes d'explications auxquelles se raccrocher. Il aimerait les avoir, ces explications. Non seulement pour les leur donner, mais pour s'y cramponner lui aussi. En attendant, être au moins là pour leur donner un peu de soutien matériel et de chaleur humaine lui fait sans doute autant de bien, si ce n'est plus, qu'à ceux qu'il aide.
Puis même si le quartier est à mille lieues de son milieu social d'origine et du train de vie qui allait avec, c'est l'endroit idéal ou quasi, pour lui: près de l'Elsau, qu'il apprécie pour la connexion avec la nature qu'offre le quartier, et aussi des Poteries, où il vend parfois sa came au marché douteux qui se tient dans le coin.
Son petit appartement, il y vit seul. Plus ou moins, vu la tonne de verdure qui s'épanouit chez lui. On peut dire que c'est un plant dad. Pas de chien, de chat ou autre, par contre. Il donne toujours une caresse à ceux qu'il croise mais refuse d'en adopter. Ca disparait facilement, ces bestioles. Trop peur que la boule de poil s'évanouisse dans la nature tout d'un coup, comme ça lui est arrivé. L'idée lui tord le ventre rien que d'y penser, le renvoyant à la sienne et à l'océan de vide que cet évènement à créé dans sa vie, en lui volant non seulement des années mais en plus, ses souvenirs de ce qui s'est passé.
MAGIC IN MY BONES
élément
Terre & Lumière.
Malgré les années qui ont passé, il n'en finit pas de s'étonner de son lien avec ces éléments. Ca le laisse songeur, curieux des mécanismes entourant la magie, tout en le rassurant. A ses yeux, c'est une forme de preuve que rien n'est conditionné à cent pour cent. Que son milieu de naissance, aussi pourri soit-il, n'a pas le pouvoir de s'infiltrer jusque dans la plus petite cellule de chaque être y baignant. L'influence de la dynastie Dresdner dans la finance s'est en partie bâtie sur des potentia liés à l'Esprit ou l'Ombre. Ses parents s'attendaient donc à ce que celui du fiston suive la même ligne et la déception a été bien plus forte pour eux que pour lui. Ils ont bien essayé, sans résultats, de minimiser la chose en lui suggérant de s'investir auprès de leurs bons amis de l'industrie pharmaceutique, que son potentia serve à quelque chose. C'est à dire rapporte de l'argent.
Eli n'aime que peu son don, à cause de sa spécificité et de ses effets secondaires, mais se sent bien avec les éléments qui y sont liés. Ils cassent en partie le lien avec sa famille, pour commencer, et avec le recul, il se rend de plus en plus compte que ces éléments ont été une source d'ancrage inconscient mais bien réel dans les moments compliqués, notamment après sa disparition. Il aime passer de plus en plus de temps dans des endroits où Terre et Lumière s'entremêlent: clairière baignée de soleil dans un bois, berges foisonnantes de plantes, etc... Il fait de plus en plus de longues promenades dans ce genre de coin, pour l'apaisement que ça lui apporte et la sensation d'amplifier la résonance, le lien intime entre lui et ces éléments. C'est peut-être ça qui lui a donné un goût plutôt nouveau pour le sexe outdoor. Il en est pas sûr, mais c'est un fait qu'il a remarqué ces derniers temps: s'envoyer en l'air à l'air libre a souvent quelque chose d'inexplicablement plus satisfaisant que dans un lit. Et comme il ne se souvient pas d'avoir eu des tendances exhib' refoulées ou plus prononcées que ça de base, à part un lien avec ses éléments, il ne voit pas ce qui pourrait être a l'origine de ce plaisir particulier à rouler dénudé en bonne compagnie dans les sous bois et compagnie.
potentia
'Hello my name is Dr. Greenthumb I'd like to tell you just where I'm from In the hills where the trees grow wild with weed fields...'
Magicien. C'est bien la seule source de contentement qu'ont trouvé ses parents sur le sujet de son potentia. Parce que ça voulait dire passer par le Rohan et qu'ils ne savaient pas, au début, que c'était fucké pour que son don lui ouvre les portes de la prestigieuse caste des Jägers.
La main verte d'Eli lui permet de modifier la chimie d'une plante via un boost de sa croissance au stade de la culture, donnant des propriétés psychotropes choisies à la plante sur laquelle il utilise son potentia. Tant que la drogue émulée est d'origine naturelle, on peut lui demander n'importe laquelle ; la catégorie de plantes sur lesquelles agit son don est strictement limitée, elle: les herbes en général. L'expression 'avoir fumé le gazon' prend tout son sens, avec la magie d'Elijah. Du bon gazon, d'ailleurs, l'élément lumière auquel Eli est lié améliorant les effets de la drogue concernée et leur durée. Il utilisait peu son potentia avant sa disparition et ça n'était pas pour rien. S'en servir implique pour lui de se coltiner les side-effects merdiques d'une descente post consommation ou d'un manque de la dite substance. Ces effets secondaires sont plus ou moins intenses et persistants, selon la drogue produite et la quantité de plantes modifiées. S'il se contente de faire de l'herbe, il aura forcément les munchies, sans doute la bouche pâteuse, le mood un peu en berne, un brin de mal au crâne, plus de mal à dormir, etc... S'il bidouille quelque chose de plus costaud, comme de l'opium, c'est beaucoup beaucoup moins fun. Ca reste toujours transitoire, dure plus ou moins longtemps mais c'est jamais plaisant. Autant dire qu'il préfère, tant que possible, s'en tenir à user de son potentia pour produire des trucs assez lights.
évolution du potentia
Eli ne peut pas dire honnêtement en être content, de son potentia. Les occurrences où son don peut apporter une réelle aide, en donnant un substitut aux anti dépresseurs chimiques par exemple, sont trop rares pour ça. C'est pas ce n'est pas ce que la clientèle demande le plus, du moins. Par certains côtés, il regrette aussi de ne pas s'en être plus servi au fil du temps. Ses capacités n'ont que peu évolué dans l'ensemble et il se demande si c'est par manque de pratique. Pendant un moment, il s'est même demandé si la Promesse pourrait faire quelque chose de ce côté là. Maintenant qu'il lui faut se démerder pour améliorer ses revenus, il utilise bien plus son potentia qu'avant et attend de voir si cela aura un impact amplificateur ou pas. Sans ambitions particulières de ce côté là. Plutôt par curiosité, même s'il aimerait que son potentia gagne en puissance, si ça voulait dire la possibilité de synthétiser plus de molécules avec des applications médicinales qu'à l'heure actuelle.
allégeance
Par reconnaissance, convictions personnelles et défiance à l'égard du gouvernement en place, c'est à l'Écho qu'il se sent attaché. Il se voilerait la face s'il prétendait que ça ne le titille pas parfois, de retourner dans le giron du Rohan Institut avec sa carte de disparu, dans l'espoir d'apprendre quelque chose de substantiel sur toute cette affaire. Mais il connait bien leur goût du secret et se doute que la perspective d'obtenir des résultats de cette manière est plus proche de la chimère qu'autre chose. A part si quelqu'un de l'Echo lui demandait d'y retourner en sous marin, hors de question d'y remettre les pieds.
opinion actuelle
S'il n'a pas le plus petit début de théorie qui tienne debout concernant le cas des disparus, Eli a connu de l'intérieur les sphères d'influence en grandissant dans sa famille de banquiers et a été assez souvent témoin du manque de scrupules chez ceux de leur engeance pour n'avoir aucune confiance dans le gouvernement. Là où il y à de l'argent et du pouvoir, il y a des salopards de compet. Aucun doute là dessus, au contraire des bonnes intentions affichées par les gouvernants à travers leur foutu RENAPO. S'il n'est pas féru de théories du complot ni un complet parano, il n'a pas non plus une foi aveugle dans le hasard. Surtout quand le dit hasard produit des coïncidences aussi grosses que le Rohan proclamant ses résultats positifs pour RENAPO pile à la période où des disparus réapparaissent comme par magie. Qu'est-ce qu'il en sait, au fond ? Rien, comme a propos de tout concernant les disparitions. Le timing lui parait juste un peu trop parfait pour ne pas cacher quelque chose. Trop beau pour être vrai. Un peu comme sa famille et leur images d'Epinal dissimulaient une toute autre réalité. Quand à la fameuse Promesse... c'est mort le concernant, rien qu'avec le nom qu'ils se sont choisi. Il sonne bien trop secte pour ne pas lui donner envie de s'en tenir éloigné. Sans compter que croire à une promesse reste le meilleur moyen de finir déçu ou de se faire entuber. Donc non merci.
Ex Charles-Henri: Y en a qui ont des squelettes dans leurs placards, lui, c'est des costards qui sont planqués tout au fond. Vestiges de l'époque des ses études et de son boulot dans une galerie avant sa disparition, il les garde parce que ça peut toujours servir. A aller pécho son coup du soir en mode James Bande dans un bar un peu sélect. Entrer dans une soirée avec buffet à volonté pour baffrer à l'œil. Ce genre de trucs. Enfant et jusqu'à quitter la maison pour entrer à l'Académie puis au Rohan, il a dû se farcir des cours de musique, parce que ce que ça se fait, dans leur milieu. Du coup, il n'en fait pas étalage mais sait jouer du piano et un peu de crincrin. Par contre, il a un réel amour de la musique et tout le temps un bout d'une chanson ou d'une autre en tête.
Why can't we not be sober? S'il a l'air d'un paumé, a se trimballer mal rasé et avec une touffe en bataille, c'est pas pour se donner un genre à grands coups de gel out of bed effet décoiffé. C'est parce qu'il l'est. Son amnésie et le reste des conséquences de sa disparition, plus les effets secondaires de son potentia sur lequel s'appuie plus que jamais, l'ont poussé à revenir une consommation assez régulière de sa propre production. Remarquez, il sait que c'est de la qualité. Et se retrouve à éviter de plus en plus souvent sa sœur, qui lui collerait plus que deux baffes cette fois, si elle se rendait compte qu'il retombe petit à petit dans ce travers après des années de sobriété.
L'Alsace, parfois, ça pue A savoir quand y a du munster dans les environs. Son désamour du fromage qui schlingue est épidermique. Pas moyen de lui en faire avaler sans qu'un instinct de purge lui retourne l'estomac. Rien que le fumet du truc lui donne la nausée. C'est peut-être un effet madeleine de Proust pervers, qui lui rappelle l'odeur de chaussettes macérées et de sueur adolescente dans les vestiaires du Rohan. Ou juste que ça fouette et que c'est dégueu, selon ses récepteurs olfactifs et ses papilles. En tous cas, n'importe quel fromage musclé et musqué agira sur lui comme de l'ail sur un vampire dans les légendes. Vous voulez savoir à quel point il vous aime? Essayer de lui en faire bouffer ou demandez lui une galoche après en avoir consommé.
Skyskraper L'engin est plutôt géant. Non, pas cet engin là, bande de petits polissons. Enfin c'est une autre question. On parle de son mètre quatre vingt dix. Il adorait que son ex, malgré un bon mètre soixante dix, doive se hisser sur la pointe des pieds pour poser ses lèvres sur les siennes quand elle ne portait pas de talons. Il trouvait ça trop mignon et c'est sans doute toujours un soft spot chez lui.
I see trees of green...No surprises sans doute en connaissant son lien à l'élément terre et son potentia influant sur les plantes: le vert est sa couleur préférée et il apprécie aussi de passer du temps dans un ilot de verdure ou de s'occuper de plantes (à qui il a toutes donné un petit nom) pour d'autres raisons que faire tourner son herboristerie artisanale.
Chronologie
'Nail in my hand From my creator You gave me life Now show me how to live...'
1990 Le père est aux anges: son premier né est un fils. Un héritier. La cerise sur le building de l'empire dont il a lui même hérité: la Dresdner Bank. Que le gamin soit né à Berlin et pas à Francfort, où se trouve le siège de la banque, peu importe. Au contraire, il est arrivé en avance de quelques semaines, et en plein voyage d'affaires même, tellement il était pressé d'entrer dans la vie active. C'est comme ça que son père vendait l'histoire à ses amis nantis ou pendant les réunions d'actionnaires, quand Elijah était encore le fils prodigue à qui il aurait dû transmettre son fauteuil au sommet de la Silberturm. 166 mètres de haut pour 32 étages. Une sacrée chaise haute pour un nourrisson. Heureusement qu'y avait l'ascenseur pour qu'il puisse y grimper pour le cliché officiel, dis donc. Et les couches pour l'empêcher de ruiner le cuir pleine fleur de son fauteuil de PDG, non mais.
1990 - 2005 Premier enfant d'un père avec un portefeuille à la place du cœur et d'une mère au pedigree 100% renifleuse de bons partis, Elijah a vu le jour sous une bonne étoile et démarrait bien dans la vie, parait-il.
De fait, il a eu les meilleures nourrices. Puis les meilleures écoles privées pour se faire des amis de valeur, en plus d'une éducation d'excellence. Le must, en permanence. Tout ça, ça a un prix: l'absence. Physique et affective. Chacun à sa manière mais c'était valable pour ses deux parents. Papa au travail jusqu'à pas d'heure ou bien aux quatre coins du monde. Parfois, sa mère, lui et la nounou l'accompagnaient. Ils ne le voyaient pas beaucoup plus pour autant. Ce qui convenait très bien à sa mère. Elle avait épousé une fortune, pas un homme et encore moins amour. Elle non plus, n'avait pas le temps pour un enfant. Rien de grave, puisqu'elle avait les moyens de payer quelqu'un pour s'en occuper à plein temps. Quand on est une femme du monde, il faut soigner les apparences. Pas le temps de se le laisser bouffer par un moutard qui va te filer des rides et des cernes sous les yeux en t'empêchant de dormir, te demande toutes les cinq minutes pourquoi ci, pourquoi ça, regardes mon dessin, viens jouer avec moi, quand il faut aller chez le coiffeur, au spa, à la gym pour garder le ventre plat et les fesses fermes, au golf, chez la nutritionniste, au country club, caser les amants, les brunchs et les séances d'analyse, assister aux défilés pour choisir les futures tenues de créateur à porter dans les vernissages ou à ces stupides soirées de charités d'associations dont elle était la marraine. D'ailleurs, se faire ruiner un chemisier de luxe ou une robe sur mesure par un jet de purée, du vomi ou de la morve de bébé était hors de question, qui plus est.
Puis il y avait des tas de photos, dans la presse papier d'abord, puis sur le net, qui prouvaient qu'ils étaient une famille aimante et unie. Ils étaient beaux et souriaient tous sur les clichés, non? Bon.
2005 Le potentia de leur fils se manifeste pour la première fois. Ils ne sont pas là quand ça se produit mais pas curieux ni surpris pour autant ; il ne pouvait en être autrement: à géniteurs d'élite, rejeton d'élite, voyons. Elijah, lui, voyait ses 15 ans se rapprocher de plus en plus et se demandait souvent s'ils le déshériteraient ou même, le feraient disparaitre, s'il n'y avait pas de bougie magique pour accompagner son gâteau d'anniversaire. Si rien ne se passait. Ou s'il n'avait rien de plus qu'un instinct ou une aptitude, au final, alors que ses parents n'attendaient rien de moins qu'un don.
Mais c'est arrivé. Et lui pensait que la plus grande magie qui se produirait à ce moment là, ce serait d'obtenir pour une fois l'attention pleine et entière de ses parents. Même pas. Ils ne lui ont pas posé de questions sur comment ça c'était passé. Encore moins sur comment il se sentait. A peine interrogé les employés de maison sur le sujet, pendant qu'ils faisaient le tour de la maison pour vérifier qu'aucun objet de valeur n'avait été abimé ou cassé pendant le process. Avant de faire venir le médecin de famille, pour s'assurer qu'Elijah aussi était intact. Physiologiquement, en tous cas. Ils ne l'ont pas envoyé consulter pour vérifier si tout allait bien dans sa tête aussi. L'Académie s'occuperait de ça, tout comme elle s'occuperait de déterminer son potentia puis lui apprendraient à le maitriser pour en tirer le meilleur. Ce qui importait, c'était de boucler la valise du gamin et de l'envoyer là où il devait être. La Hochschule. Ou mieux encore, le Rohan Institute.
C'est bien là où il atterrit au final et fit sa formation, après son arrivée à Strasbourg en business class et un bref passage à l'Académie. Sur ce point, il ne les as pas déçus. Le reste, en revanche... A l'heure d'aujourd'hui, ils préfèrent encore ne pas en parler. Ca tombe bien, de toute façon, ils ne se parlent plus.
2006 Quand il s'avéra après une première année au Rohan que le potentia d'Elijah était plus une tare qu'autre chose, selon eux, ses parents adoptent un petit garçon. Hendrik. Bon pour leur image, l'adoption, en plus de régler le souci que leur posait la perspective de laisser les rênes de la banque à une brebis galeuse. Et puis sa mère refusait catégoriquement de porter un second enfant. Elle avait bien voulu prendre le risque de ruiner sa silhouette avec une première grossesse, parce qu'il fallait un rejeton biologique. Son devoir accomplit, hors de question de recommencer. Surtout qu'on voyait bien ce que c'était en train de donner.
Le petit frère avait 8 ans, quand il est arrivé. Une décennie entière et un peu plus de deux cent bornes les séparaient. Pas idéal, pour créer un lien fraternel. Ils ne se voyaient qu'en de rares occasions, quand Elijah revient quelques jours pour les vacances ou faire acte de présence aux réunions de famille, où on lui demandait de donner le moins de détails possible sur son 'don'. Le malaise quand il fallait biaiser face aux questions du genre 'Alors, parti pour devenir Jäger, petit?'.
Contre toute attente, même s'il l'appelait Jimmy Hendrik, et plus tard Hendrik Lamar pour le faire chier, il s'est pris d'affection pour lui et s'y est vraiment attaché, à ce mioche. Plus qu'à n'importe lequel de ses parents de sang. Il avait de la peine pour lui, aussi, de savoir d'expérience ce qui l'attendait dans cette famille. Ou ne l'attendait pas, comme on veut. Il avait le cœur qui se réchauffait, à voir les yeux du petit briller quand il lui parlait de l'Institut. En faisant l'impasse sur le fait qu'il n'aimait ni cet endroit au cadre rigide et protocolaire, ni son don. Il préférait lui décrire la moindre ruelle de la splendide Cité-Etat qu'est Strasbourg. Quand son petit frère lui demanda s'il pourrait venir vivre avec lui là bas, plus tard, il lui répondit que oui. Ca lui avait échappé. Un mouvement spontané et un peu trop fort venu du cœur et des tripes. Puis c'était pas tout à fait un mensonge. Il y avait des chances qu'il passe quelques années à Strasbourg, si de la magie s'éveillait chez lui aussi. Qu'il vive à l'Académie ou à l'Institut, peu importe. Ils se verraient toujours plus comme ça que ça n'est le cas pour l'instant. Jusqu'à ce qu'Hendrik doive intégrer une prestigieuse université, puis retourner à Francfort pour préparer ses fesses à trôner un beau jour au sommet de Silberturm à la place du déchu qu'Elijah est officieusement devenu. Dans l'intervalle, auraient au moins eu une sorte de parenthèse enchantée. Alors pourquoi pas? Bien sûr, que tu pourras venir vivre avec moi.
2010-2015 Après le Rohan Institute, vint le moment d'entamer - et surtout de boucler - des études en accord avec les standards de son milieu. Un cursus tout tracé pour maintenir l'illusion qu'il ferait carrière dans l'entreprise familiale. Parcours double licence Economie Droit, master 1 Economie de l'Entreprise et des Marchés, master 2 Economie de la Régulation des Marchés. Avec des majuscules tous les deux mots parce que chacun de ces domaines est bien sûr éminemment capital. Chiants comme la pluie un jour de catatonie, plutôt. Mais c'était une bonne raison de rester loin de Francfort pendant cinq ans, tous frais payés.
Un deal pas si pourri, surtout avec la demi tonne de fêtes étudiantes par semestre auxquelles se pointer. C'est fou comme on manquait jamais de passer le mot ou de filer une invit' au p'tit chimiste, d'ailleurs. Ses camarades nantis adoraient son potentia, eux. Une vraie mine d'or pour pimenter leurs surprises parties, cet Eli. Qui se pliait à ce qu'on attendait de lui, parce qu'il était encore jeune et un peu con, et que même s'il savait très bien qu'on se servait de lui, même s'il douillait quand il s'en servait, pour une fois son don était considéré comme grandiose. Même pour de mauvaises raisons, c'était mieux que le mépris parental de ce côté. Puis ça lui allait bien de se mettre la tête à l'envers avec ses camarades de promo, faut avouer. C'était faire la fête. Normal pour un étudiant. Rien à voir avec un quelconque besoin de s'anesthésier l'esprit en se chavirant les sens. Pas non plus pour faire taire la peur sourde qui commençait à s'installer dans ses entrailles, à entendre parler de ces disparitions que tout le monde préférait prendre pour des légendes urbaines, au début. Non. C'était juste pour s'amuser. Rien de plus.
2016 Les deux femmes de sa vie font irruption dans son univers et le mettent sans dessus dessous, chacune à sa manière.
D'abord, il apprend l'existence d'une sœur ainée. Oups, papa a fait une bâtarde. Marlena. Elle a deux ans de plus que lui. C'est l'anarchie dans la dynastie Dresdner. Pas tant à cause du poison de la trahison qu'à cause du qu'en-dira-t-on. La sale gamine veut pas du pognon que leur géniteur lui propose pour rester dans l'ombre. Elle veut juste son nom. Sa reconnaissance, elle ira la gagner au tribunal, avec test de paternité et tout le merdier dans le dossier. Eli l'aime avant de la connaître, sa Lena. Il se déplace pour le procès. Officiellement en soutien moral à sa famille dans la tourmente. En vérité, l'affaire le fait marrer et il est meurt d'envie de faire la connaissance de celle que madame Dresdner surnomme affectueusement la petite merdeuse. Ca colle tout de suite entre eux. Pas seulement parce qu'ils ont tous les deux de bonnes raisons d'avoir le paternel dans le nez. Lena est une fille lumineuse, pleine de spontanéité et de chaleur, tournée vers les autres. Elle lui colle une paire de baffes, la première fois qu'ils se voient dans le dos de leurs parents. Parce qu'il est venu défoncé et qu'elle veut pas perdre ce petit frère tout juste trouvé avant d'avoir qu'ils aient eu le temps de se connaitre. Il arrête ses conneries. Depuis, c'est la seule histoire d'amour qui roule dans sa vie.
La même année, il prend un job dans une galerie d'art strasbourgeoise. Le père a tiré les ficelles pour le placer là et donner à son maintient en exil un lustre chiadé, pour garder le blason familial aussi doré que possible. Surtout après l'affaire Lena. Pas trop compliqué de coter et marketer les croutes conceptuelles étalées sur les murs aseptisés de la galerie, avec les études qu'il a faites. Par contre, aucune formule mathématique ne lui fut d'aucun secours pour résoudre l'équation Cihan. Etudiante en histoire de l'art venue faire un stage à la galerie. Artiste jusque dans son potentia. Qui avait horreur qu'il fasse e l'appelle GiGi. Mais qui riait au reste de ses vannes pourries. Son nom voulait dire monde et elle n'a pas tardé à devenir le sien. Ca a été réciproque au moins jusqu'à ce que...
2018-2022... il se volatilise, sans préavis. Ni pour elle, ni pour lui. Deux ans de trou de mémoire, le concernant. Deux ans de chagrin et d'angoisse, pour elle. D'espoirs avortés aussi, quand elle voyait que certains disparus revenaient mais que ça n'était jamais Eli. Peut-être. Il le suppose. Ils n'en n'ont pas vraiment parlé, quand il est finalement rentré à la maison. C'était un peu avant noël 2020. En guise de cadeau, il y avait la chaussette d'un autre au dessus de la cheminée et un immense chagrin dans les regards, plus nombreux que les mots, qu'ils ont échangés. Eli n'a pas demandé d'explications. Pas envie de les entendre à ce moment là. Trop de choses dans leurs têtes à tous les deux. Dans la sienne, en tous cas.
Pour ses parents, sa disparition a été une aubaine. L'occasion inespérée de l'évincer de la ligne de succession professionnelle, sans passer pour des enflures. Les pauvres, avec leur fils disparu. Il ne reviendrait sûrement pas. C'est ce que tout le monde se disait. Ce que ses vieux espéraient, au fond. Quoi qu'il arrive, la vie leur fournissait une excellente raison de propulser légitimement son petit frère sur le devant de la scène financière et ce n'était pas en boudant des opportunités en or de ce genre que les Dresdner étaient arrivés au sommet.
A son retour, pas envie non plus d'aller faire la larve sur le canapé de Lena et de polluer son espace avec sa misère. Il doutait pas qu'elle soit heureuse de son retour et qu'il pourrait rester tant qu'il voulait chez elle. C'était juste trop dur sur le coup, d'être trop près de la vie d'avant. De se replonger dans ce qui avait commencé à ressembler sérieusement au bonheur, depuis quelques temps, et qui se cassait la gueule. C'était un peu trop d'un coup. Sa mémoire amputée de deux années complètes sans la moindre explication concrète. Son havre de paix envahi par un autre. Ca lui a paru mieux de s'en trouver un autre, lui aussi. Au moins pour un temps. Puisqu'il s'obstinait à refuser son aide et son hospitalité, Lena lui a parlé du centre communautaire de Koenig. Et pour un tas de raisons, il est allé voir.
A défaut de réponses, il a trouvé des gens qui en cherchaient ; découvert l'Echo. Trouvé aussi une sensation de familiarité et la possibilité de recommencer à zéro, en quelque sorte, dans cet endroit où personne ne le connaissait autrement que comme un nom sur une des multiples affiches signalant une énième disparition. Petit à petit, grâce à eux, le monde tanguait de moins en moins autour de lui, malgré sa mémoire bancale. Il retrouvait un équilibre. Et même, plus récemment, un sens à sa vie. En s'impliquant à aider à reconstruire avec les moyens du bord celles dévastées d'autres comme lui. Ou juste de gens que la sacro sainte économie adulée par son paternel rendaient de plus en plus précaires.
Leur offrir ce qu'il peut pour souffler lui donne la sensation de respirer à nouveau comme avant. Tout simplement.
hors-jeu
Ploupe (elle/she/her)âge - Peut boire une bière légalement dans le monde entier. - fuseau horaire France. comment as-tu trouvé le forum ? Sur Pub RPG Design. compte Compte éphémère, pour commencer, siouplé. (Mais j'ai un gif spécial noël qu'il me tarde d'utiliser si ça se transforme en compte principal. ) type de personnage Inventé. avatar & crédits Matthew Daddario ; (c)dezaia pour l'avatar, self bricolage pour l'image de la fiche, (c)dani pour le gif de profil.
Émile Kim
die Straßburger Regierung
Arrivée : 15/06/2022 Messages : 236 faceclaim : justin h. min crédits : deadpool (ava, icon) séléné (code signa) les ferrofluides-fleurs ― klô pelgag (paroles signa)
Bienvenue ici, Eli ! J'espère que ton petit gueux se transformera en compte principal, j'ai très envie de voir ce compte spécial Noël Et on a un petit dealer dans le coin, là, Alexis, je sens que de grandes choses pourront être faites
Bonne rédaction de fiche, j'espère que tu te plairas dans le coin
bienvenue cher Eli ! un très beau personnage qui se dessine ici on pourra peut-être se bricoler un lien avec mon dc, puis que netanel est bénévole aux échos
@Émile Kim Ton petit gueux. J'adore. Pour le truc de noël, c'est pas grand chose, juste l'occas' de trimballer Eli avec une tronche de cake en mode festif. J'avoue ça me ferait un peu chier de pas le faire, maintenant qu'on en parle.
Encore que ça aurait plus de chances de ressembler à ça , une association de malfaiteurs dans le domaine avec Eli. Mais si ça te dit... ça me dit aussi.
@Liesel Fischer J'ai été voir la fiche de Netanel du coup et avec sa bienveillance et tout, j'ai plusieurs pistes qui me viennent assez naturellement à l'esprit. Eli étant en dèche de figure paternelle positive since forever, entre autres, y a pas de raisons qu'il apprécie pas Netanel, voire s'y soit pas attaché, si c'est lui qui l'a pris en charge à son arrivée au centre ou à force de s'y fréquenter en bénévoles, par exemple. Bien au contraire. Donc c'est quand tu voudras pour discuter lien, avec grand plaisir.
J'allais dire "oh la la il faut trop un lien avec Baptiste" et puis j'ai vu la situation de l'ex copine et j'exige un lien avec Baptiste parce que same shit here, le disparu qui revient sur son mec qui en a trouvé un autre Y'a que Netanel qui est fidèle en amour en fait, comme quoi les vieux...
Elijah est vraiment très mignon en tout cas, un peu doux un peu paumé un peu "fait chier la vie", je l'aime beaucoup et j'ai bien hâte d'en lire plus et de le voir en jeu.
N'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit, bonne fin de fiche
HAN. Non mais Baptiste, voilà quoi... il est beau du dedans comme du dehors, je peux pas dire moins, après lecture de sa fiche. C'est un chou. Donc 'sugar, yes please' Exige ce que tu veux, j'suis à peu près sûre que ce sera oui. En d'autres termes: bien sûr pour le lien, avec grand plaisir. Boîte à MP ouverte pour en discuter quand tu veux @Selin Deniz .
(En plus, j'avais ceci dans un coin que j'avais failli mettre dans le profil d'Eli, les histoires de danse de Baptiste me l'ont rappelé, donc je vais le mettre, voilà.)
Et merci beaucoup l'accueil, les gentils mots et tout! C'est un beau forum que vous avez là, sur le fond comme sur la forme, ravie d'être tombée dessus. (Puis c'est vraiment fun en plus de voir un coin que tu connais bien sous un autre jour. J'adore Strasbourg en mode urban fantasy.)
Merci! Et de même, pour ce qui est d'Oskar. Le passage par sa fiche était super plaisant, contrairement à son cher papa. J'aime beaucoup le personnage, alors je viendrais sûrement t'enquiquiner pour qu'on se trouve un ptit lien ou une occas' de RP @Oskar Schaffer
ahah l'anecdote sur le munster m'a bien fait rire. ton perso est trop choupi, en plus l'écho j'ai failli incarner un perso qui y est bénévole (emploi du temps quand tu n'es pas là...). bienvenue sur le forum, on espère que tu vas t'y plaire et que tu prolongeras ton expérience parmi nous
Encore que ça aurait plus de chances de ressembler à ça , une association de malfaiteurs dans le domaine avec Eli. Mais si ça te dit... ça me dit aussi.
Moi je suis opé ! Ce serait tellement parfait parce que 1) Lex fait du trafic de drogue depuis des années, donc, ils ont pu aussi se croiser rapidement quand Lex a commencé à trafiquer vers 2014 et qu'Eli fabriquait de la drogue dans les soirées étudiantes (où Lex n'hésitait pas à s'inviter) 2) Lex traine du côté du centre communautaire donc ils ont tout à fait pu (re)faire connaissance là-bas 3) il vent principalement de la drogue "douce" donc ça arrangerait Eli si j'ai bien compris ! 4) il profite de son boulot de livreur de repas pour aller vendre sa came un peu partout, donc si sa weed a la tronche de persil, ça passe inaperçu, c'est parfait Donc moi je dis, Eli et Lex, ils sont destiné à devenir associés !
Voilà, je suis hypé, courage pour la suite de la fiche
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(Mais j'ai un gif spécial noël qu'il me tarde d'utiliser si ça se transforme en compte principal. 
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Et on a un petit dealer dans le coin, là, Alexis, je sens que de grandes choses pourront être faites 
on pourra peut-être se bricoler un lien avec mon dc, puis que netanel est bénévole aux échos 
j'ai failli incarner un perso qui y est bénévole (emploi du temps quand tu n'es pas là...). bienvenue sur le forum, on espère que tu vas t'y plaire et que tu prolongeras ton expérience parmi nous 
Je viens enfin de lire, et j'adore le perso 
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