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(KLAUS) Cent mille Anglais se sont jetés dans la Tamise pour ne pas avoir joué atout.
Franz Heisenberg
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sans allégeance

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Dim 24 Juil - 16:27

07.2002 Demeure familiale Richter ; Orangerie

Ce soir, Franz dîne chez les Richter et ce soir, Klaus a ramené quelqu’un. Ce quelqu’un s’appelle Axel, c’est un homme, la femme de Franz lui a dit d’être gentil avec lui, ce à quoi Franz a répondu qu’il était toujours gentil. Adorable. Et en effet, pour un repas de famille, Franz est d’assez bonne humeur. Cela fait un moment qu’il les pratique maintenant, les Richter, et passé l’intimidation du début il a fini par apprendre les codes. Bien sûr, il y a toujours quelque remarque blessante qui vient le titiller au moins une fois de temps en temps mais rien qu’un bon verre ne puisse compenser.
Revenons à Axel qui, finalement, ne fait rien pour entacher la bonne humeur de Franz. Il est assez hors de son élément pour attirer les regards et la curiosité de la famille, laissant le père de trois petits Richter assez tranquille pour profiter du spectacle. Il a un plan et le sourire satisfait qui menace ses lèvres ne va pas sans attirer le regard suspicieux de son épouse.
C’est après le dessert que le patron frappe. La table est en train d’être débarrassée et l’Axel c’est assez bien débrouillé, rien à dire, Franz le trouve fade et inconséquent mais après tout, il en faut beaucoup pour l’impressionner. Il ne lui en tient pas rigueur. Tant qu’il n’est pas son propre beau-fils, Franz peut pardonner la médiocrité d’autrui.
Mais dis-moi, Axel, tu sais jouer à la belote ?
La main ornée de l’alliance se lève pour amener le verre à ses lèvres. Les glaçons tintent avec un bruit clair qui satisfait les oreilles attentives de Franz. Il sent le regard froncé de sa femme rivé sur lui. Klaus le regarde. Il entend distinctement un soupir quelque part dans la table.
La compétition entre Klaus et Franz aux cartes est une vieille blague, un peu fatiguée, toujours renouvelée. Elle en fait toujours rire certains, épuise les autres, va jusqu’à agacer quelques-uns. Franz, lui, vit en plein dedans depuis des années et, aujourd’hui, est prêt à faire un plongeon. Pas pour intégrer Axel, pas pour le sentir faire partie de la famille mais bien pour gagner. Gagner contre Klaus, son passe-temps favori bien que rarement savouré. Là, avec un peut-être novice ou débutant, Franz a toutes ses chances.
La compétition entre Klaus et Franz aux cartes est une vieille blague, assez désagréable, parce qu’ils sont tous les deux déterminés à gagner, que Franz est mauvais perdant et Klaus mauvais gagnant, que Klaus gagne souvent, Franz perd tout autant. Sauf quand il triche ou profite d’un avantage injuste, comme dans la vraie.
Aujourd’hui est de ces jours-là.
Klaus Richter
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die Straßburger Regierung

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Dim 24 Juil - 17:13

07.2002 Maison de Papa et Maman ; Orangerie

Il est avec Axel depuis trois semaines. C’est-à-dire au début du premier quartile de la boîte à moustache que l’on pourrait dessiner sur la durée de ses relations. Dans l’absolu c’est très tôt pour rencontrer les beaux-parents, mais à l’aune de la vie de Klaus c’est relativement honnête. Et surtout, il n’y a pas vraiment de risquer que Papa et Maman ne deviennent vraiment les beaux-parents d’Axel.
Klaus l’a rencontré dans une soirée, le type est intermittent du spectacle (jongleur et cracheur de feu – pour un élémentaire feu c’était un peu tout trouvé), lecteur bénévole dans les bibliothèques. Il est charmant, drôle, et vachement beau, mais il ne correspond pas du tout aux attentes Richter. Peu importe, il vient tout de même au repas, et se fait dûment briefer. On ne peut pas parler de politique, de la couche d’ozone et de la lutte des classes. On peut parler de la flamiche aux poireaux de Greta (l’aide de la maison), des vacances à la mer et de la performance de Viggo Mortensen dans les deux tours qui vient de sortir au ciné.
Heureusement, Axel a fait du théâtre et retient bien son texte. À table tout se passe aussi bien que possible. Papa et Maman ne se laissent pas décontenancée par l’attitude carefree du jeune homme, sachant très bien que Klaus redeviendra célibataire avant la fin du trimestre, sa sœur est avenante, les neveux-nièces veulent le voir cracher du feu (évidemment) et Franz est de bonne humeur.
Le dessert passe (poire belle hélène, merci Greta) et ils en sont à agiter leur digestif dans leur petit verre en parlant de tout et de rien quand Franz pose sa question, qui génère aussitôt différentes réactions. Maman se lève même pour « aller faire la vaisselle. » malgré la présence de Greta et d’un lave-vaisselle. Klaus, lui, fixe Franz avec une grimace entre le sourire et le défi.
Axel, lui, ne comprend pas trop ce qui se passe et se retrouve à rire nerveusement :
« Heu… non. Je… c’est un jeu de plateau ? »
Klaus sursaute presque en entendant l’hérésie, cligne des yeux en se détournant de Franz pour fixer son mec :
« Jeu de plateau ? Non Axel, quand même !
Quoi ? Qu’est-ce que tu veux que j’en sache moi, si je te dis que je connais pas ?
Mais c’est un jeu de carte, enfin. Tu connais obligatoirement, belote, rebelote ? Atout ? »
Devant le regard d’Axel il était évident que ça ne lui disait pas grand-chose. Klaus est scié. En trois semaines, le sujet n’était pas venu sur le tapis. Faut dire à deux, c’était difficile de se lancer dans un jeu de carte, hormis la bataille corse. De voir son air dépité, Axel tente une ouverture :
« Atout, un peu comme au tarot ?
Oui ! Voilà, un peu comme ça. T’as déjà joué au tarot ?
Un peu… à la fac mais…
Tu vas vite prendre le pli. Littéralement. On va rafler tous les plis. Je t’explique rapidement les règles, et on se lance. Frangine, tu joues hein ? »
Elle n’a pas vraiment le choix, de toute manière. Klaus en revient après à Franz, plisse un peu ses yeux :
« On lui explique les règles, mais comme c’est un débutant, j’ai le droit de lui donner trois indications durant la première partie, comme didacticiel. Ça te va ? »
Qu’on aille pas l’accuser de tricherie. En même temps il chope un des mômes pour le foutre sur ses genoux, lui donne un morceau de papier et un crayon : « Écris : valet, neuf, as, dix. Allez hop. T’as passé le CP hein ? »
Klaus ne rigolait pas quand on en venait aux cartes. Et il était largement prêt à sacrifier une relation sur l’autel de sa compétition avec Franz (pourvu que cela se solde par une victoire).
Franz Heisenberg
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Dim 24 Juil - 18:33

07.2002 Demeure familiale Richter ; Orangerie

L’Axel est un bleu. Un bleu complet. Klaus s’étouffe quand on parle de jeu de plateau, Franz essaye de dissimuler qu’il jubile. Croiser le regard de son épouse suffit à calmer un petit peu son excitation faciale et ils s’échangent quelques regards silencieux qui remplacent une discussion. En face, ça dialogue avec des vrais mots avant qu’on accepte.
Mais oui, elle est avec nous, hein chérie ? affirme-t-il quand on questionne la participation de sa femme.
Elle accepte, visiblement lasse d’avance mais résignée à son sort. Il envoie Hildegarde chercher le paquet de carte alors qu’on s’installe et que, pour s’installer, Franz remplit de nouveau son verre et, surtout, prépare sa pipe. Il réfléchit mieux avec sa pipe. Et vu qu’il réfléchit moins bien avec tout ce qu’il a déjà bu dans le sang… on arrivera à quelque chose de relativement équitable.
Entendu, lâche-t-il quand on lui propose des règles.
Il tend les mains pour recevoir le paquet de sa fille, demande au vieux qui ne s’est pas encore tiré si quelqu’un a touché au paquet depuis la dernière fois. Non. Merde. Si Klaus se souvient de leurs derniers plis, cela lui fera un avantage. Clairement, la mémoier de Franz ne va pas jusque là. Il questionne sa femme du regard, qui lui fait comprendre toujours sans un mot que non, Franz, je n’ai pas retenu les plis depuis la dernière fois que tu t’es fait laminer par mon frère aux cartes. Bon, tant pis.
Avec annonces ? propose-t-il, la pipe ne dissimulant qu’à moitié son sourire goguenard.
Axel le regarde comme s’il venait de la lune et, même s’il connaît déjà la réponse, Franz aime demander. Ça fait partie du jeu. Il veut sentir la peur commencer à monter chez le saltimbanque (titre gracieusement offert par le Heisenberg). Franz sait qu’il peut faire peur. Aux cartes, c’est précieux de faire peur. Dommage que ça n’arrive pas avec Klaus.
Je me charge de compter les points, déclare-t-il comme s’il n’avait pas déjà triché pour gonfler ses chiffres.
Sur le carnet que Hildegarde a ramené, il trace un nouveau tableau sommaire avec d’un côté E, de l’autre N. Eux. Nous.
On vise mille cinq cent ou tu préfères ne pas perdre trop longtemps ? Un petit mille ? demande-t-il enfin.
Là-dessus, il relève les yeux, juste pour croiser son regard. Le sourire dépasse de la pipe coincée entre ses dents. La partie commence déjà.
Klaus Richter
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Dim 24 Juil - 19:08

07.2002 Maison de Papa et Maman ; Orangerie

Franz se sert un nouveau verre, prépare sa pipe. Klaus, lui, trempe simplement ses lèvres dans le sien pour ne pas risquer de s’embrouiller l’esprit. Alors qu’il explique les règles à Axel (« Les règles de base sont comme celles du tarot. On lance une couleur, tu dois fournir. Au début d’une donne, on annonce la couleur de l’atout. Mon assistant (il désigne l’enfant sur ses genoux qui écrit studieusement l’ordre d’importance des cartes et les valeurs associées) te passera le détail des cartes maîtresses à l’atout et sans atout. Comme au tarot, si tu ne peux pas fournir, tu coupes. Si on joue atout, tu es obligé de monter. Aussi… » etc.) il regarde du coin de l’œil Franz se retrouver frustré de retrouver un paquet pas battu depuis la dernière partie. Il lui lance un sourire en coin, clairement provocateur.
Très saine compétition.
« Voilà tonton ! » lui fait le môme sur ses genoux en brandissant le papier.
« Bien joué moucheron. Tiens Axel. Ton pense-bête.
Avec annonces ? » lâche soudain Franz.
Klaus lance un regard vers Axel, qui a l’air totalement dépassé. Il va pour dire oui (il lui suffit d’un carré de valet pour envoyer Franz bouler au bas du classement) mais Axel lui attrape l’avant-bras :
« Klaus ! Tu viens tout juste de m’apprendre les règles !
C’est pas compliqué, c’est…
Klaus… »
Le regard d’Axel, qui n’avait pas vraiment l’air d’être joueur, finit par le convaincre de ne pas totalement sacrifier le pauvre garçon. Il acquiesce alors et regarde Franz en secouant la tête :
« Sans annonce. Et oui, vas-y charge-toi des points, monsieur école de commerce. »
La mention des points à atteindre le fait grincer des dents :
« Ne te rengorge pas trop d’avance, ça rendra la chute d’autant plus douloureuse. On va pour mille cinq cents.
Euh… Klaus. J’ai le droit… enfin, je veux dire, on peut… perdre hein ? Enfin c’est pas grave si tu perds, non ? Parce que moi, j’ai même jamais été très bon au tarot. »
Axel a presque l’air vraiment préoccupé. Il n’est pas con, et pas la peine d’être un élémentaire de l’esprit pour sentir l’odeur de compétition qui empeste le salon. On se serait cru dans une prépa du Ve arrondissement de Paris. Klaus doit faire un effort pour lui servir un sourire tranquille :
« Mais non, c’est pas grave si on perd. T’inquiètes. Mais bon… n’oublie pas, on compte les atouts, on fait les appels. Et c’est tout simple. Pas de raison qu’on se fasse battre par Franz. Il a juste la rage parce que je leur ai mis deux capots la dernière fois. »
L’impasse au roi lui avait valu un long regard noir. Le souvenir accentue le sourire satisfait de Klaus qui ensuite indique la chaise en diagonale de lui à Axel :
« Faut que t’aille te mettre là-bas. Moucheron ? Tu restes sur mes genoux ? Tu surveilles pour papa que je triche pas c’est ça ?
C’est ça !
La confiance règne. Allez, qui coupe ? Franz ? À toi l’honneur. »
Il regarde son beau-frère, assis en face de lui. C’était plutôt embêtant qu’il le regarde plus lui que son petit-copain, mais well… c’était ainsi que les choses se passaient. Pas la raison première pour expliquer ses ruptures, mais c’était sans doute dans le top-vingt.
Franz Heisenberg
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Jeu 4 Aoû - 21:16

07.2002 Demeure familiale Richter ; Orangerie

Trouble in paradise?
Le couple de Klaus et Axel n’est pas exactement un paradis, Franz ne les déteste même pas, il rencontre à peine le gars, souhaite tout le bonheur romantique à son beau-frère mais… oui, oui peut-être qu’il profite un peu de les voir se chamailler, discrètement. De voir Axel commencer à suer et s’effrayer, non pas de Franz lui-même mais de comment Klaus réagit à la compétition. À la compétition avec Franz.
Franz est quelqu’un qui aime avoir du pouvoir sur les gens. Il n’a pas forcément besoin de payer leur salaire ou de pouvoir les virer, les effrayer ou les mettre hors d’eux lui suffit. Il n’arrive pas à effrayer Klaus mais il sait au moins que ses provocations ne se confrontent pas à un mur.
Nous pouvons rajouter, aussi, la satisfaction mesquine de ne pas être le vieux couple qui bat de l’aide face aux jeunes énamourés qui se présentent leurs parents.
Franz n’a aucun mal à souhaiter le malheur d’autrui, si ça peut lui épargner la pensée de ses propres échecs.

Klaus n’est même pas capable d’articuler les mots « ce n’est qu’un jeu » et prend même la peine d’effacer le sourire des lèvres de son beau-frère en évoquant sa dernière défaite.
Je n’ai pas la rage, ce n’est qu’un jeu et je ne dépends pas de la victoire pour avoir l’ego flatté. J’ai le reste de ma vie pour ça.
C’est au tour de Franz de fixer d’un regard noir le sourire satisfait Klaus. Sitôt qu’il est vexé, il en revient toujours à la même chose : il est au-dessus de tout ça, il a réussi, lui. Comme s’il n’était pas prêt à tricher, rager, accuser de triche à chaque occasion pour l’avoir, cette victoire.

Le jeu commence (enfin !) avec Franz qui coupe et qui reçoit sa première main avec le visage maintenant stoïque de celui qui a beaucoup pratiqué le poker à l’université. Il ne regarde que rapidement ses cartes pour sonder plutôt Axel, qui a les yeux très attentifs, qui regarde l’antisèche pour comprendre ce qu’il a. Range ses cartes. Franz s’imprègne de tout cela même quand on essaye de le déconcentrer. Inutile de regarder Klaus pour ça, le salaud ne laisse rien paraître.
La suite, malheureusement, le frustre alors qu’Axel demande de l’aide…. Franz compte à voix haute le nombre de questions qui lui restent. Soupire pendant que Klaus répond. Et pendant que le nouveau joueur réfléchit, les doigts de Franz battent le rythme du temps qui passe sur la table, le regard rivé sur son adversaire.
Au moins, avec tout ça, ils gagnent.
Jusqu’à une manche où Klaus se débrouille très bien et où Axel commence à comprendre ce qu’il se passe. Jusqu’à l’erreur. L’erreur qu’on ne peut remarquer que deux plis plus tard, juste avant la fin, ils la voient en même temps mais c’est Franz, bien sûr, qui vibre en premier d’un mélange entre la colère et la satisfaction :
Il a oublié de monter.
Plus de prénom, plus d’adresse directe, il n’essaye même plus d’être poli en s’adressant directement à Klaus.
Ça invalide le tour.
C’est sans appel. Surtout quand ça l’arrange.
Klaus Richter
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Ven 5 Aoû - 10:00

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Ce n’est qu’un jeu, qu’il dit l’autre. Klaus n’est pas vraiment connu pour ses nombreuses mimiques et grimaces mais là son sourcil droit se hausse magnifiquement quand son beau-frère prétend ne pas avoir besoin de gagner pour dorer son égo.
« C’est évident, » répond Klaus à mi-voix, ce qui lui vaut un regard noir de la part de sa sœur comme si elle l’intimait de ne pas lancer de véritables hostilités.
Il n’insiste pas. L’expression sur le visage de Franz lui suffit pour comprendre qu’il a touché au moins un peu juste.
La partie commence donc dans un climat tendu et concentré. Klaus distribue, les cartes claquant entre ses doigts, retourne une dame de cœur. Il lance un regard à Franz, qui est occupé à regarder Axel qui lui regarde son petit papier en se mordant la lèvre et en triant nerveusement son jeu. Sa sœur, elle, regarde Judith* avec un vague air d’hésitation — elle était sous la gouttière, c’était tout bénef pour elle.
« Tonton, tonton ! lui souffle le petiot sur les genoux en pointant du doigt le valet et le roi de cœur dans son jeu.
Oui, je vois moucheron, je vois très bien. »
Mais ce n’était pas assez pour prendre, sans rien sur le côté, et surtout pas avec un joueur débutant qui rechangeait encore ses cartes de places comme s’il venait d’apercevoir qu’il avait confondu pique et trèfle.
Finalement, à peine Axel a-t-il fini son trafic que sa frangine prend la reine. Son copain cligne des yeux :
« Euh… ça veut dire quoi ?
Atout cœur, répond rapidement Klaus avant de rajouter, comme une habitude irrépressible : qui n’en a pas en meurt.
Hein ?
Non, rien… un truc qu’on dit comme ça. »
Il distribue le reste, et le tour commence vraiment. Axel arrive à suivre le rythme au début, fournit et se laisse porter par le jeu, mais se retrouve décontenancé quand il fait son premier pli et qu’il doit lancer. Klaus, conformément à ce qu’il avait décidé avec Franz, lui donne quelques indications sur comment jouer en défense. Ça ne suffit pas à transformer leur jeu en quelque chose de bon : le valet d’atout et un as d’Axel leur évite le capot mais Franz a la satisfaction de mener la danse.
« Désolé, souffle Axel.
Non non, on a fait ce qu’on a pu avec ce qu’on avait.
T’avais plein de brelles tonton.
Ouais, tu dois me porter malheur moucheron. »
La partie suivante n’est pas forcément meilleure, et Franz coupe l’as d’Axel qui ne s’était pas dit qu’avec une longue à trèfle il y avait un maximum de chance pour que ça arrive. Klaus ne dit rien, mais ses lèvres pincées sont un assez bon indicateur de son bref agacement.
Enfin, les choses tournent, Axel n’est pas un imbécile et finit par voir les appels et par entamer là où Klaus le veut. Mais à trop se concentrer sur quelque chose, le néophyte oublie les règles basiques.
Klaus, qui se demandait depuis déjà un petit temps où pouvait se trouver le dix d’atout, se rend compte de la connerie à l’instant où Axel lance sa carte sur la table. Pendant une brève seconde il se dit que Franz ne va pas le remarquer, que ça va passer l’air de rien et que…
« Il a oublié de monter. »
Il ferme un instant les yeux, on aurait pu croire la situation gravissime à les voir tous les deux. Sur la table, les quatre cartes étaient là, à rappeler la trivialité de la chose.
« Laisse-moi regarder les plis d’av-, » commence-t-il en retournant le pli précédent, puis celui d’avant encore.
« Ça invalide le tour.
Bien sûr, puisque tu perds cette manche. Mais même sans ça on la faisait quand même là tu vois… »
Il étale les plis, prend le dix et le met là où il aurait dû être posé. Cela ne changeait pas grand-chose finalement et…
« Pourquoi, y a quoi ? » s’inquiète Axel qui sent bien, même si son prénom n’a pas été mentionné, qu’il a fait quelque chose.
« T’es pas monté au-dessus de la dame de ma sœur à l’atout. Tu aurais dû mettre le dix là, et pas le huit. Mais ça ne change pas grand ch- »
Il ne peut pas finir parce que Franz râle et grogne évidemment que non, ça change tout.
« Pas la peine d’être de mauvaise foi, ce n’est pas comme si tu aurais joué différemment une fois le dix sorti, tu ne connais qu’une seule stratégie de toute manière. Ça nous fait juste perdre un pli. » Il soupire, de cette façon particulièrement désagréable et hautaine, typique des Richter, le soupir de celui qui se sait supérieur et qui a l’air d’être fatigué par la médiocrité de son interlocuteur. « Pense à ton égo qui n’a pas besoin d’une victoire pour être flatté. »



* nom de la reine de cœur.
Franz Heisenberg
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Sam 6 Aoû - 17:15

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Ce n’est pas une question de perdre ou pas, c’est une question de principe, s’indigne déjà Franz alors qu’on l’accuse de faire comme ça l’arrange.
Il ne hausse pas la voix, pas encore, mais sa voix perd quelques degrés alors que son visage se crispe. Il sent sa femme poser une main sur son poignet, cela ne le calme ni ne l’énerve. Il est parfaitement capable d’ignorer sa présence quand son beau-frère se met à étaler les plis et analyser les tours précédents…
Franz déteste quand Klaus parle comme ça. Quand ils parlent tous comme ça. Tous ces salauds de Richter, toujours meilleurs que les autres, toujours à faire comprendre qu’on est des merdes comparés à eux. Franz les hait pour ça, avec une violence qui court-circuite son cerveau dès qu’il entend ce ton condescendant. C’est trop dur de se calmer quand il se souvient des abominables premières années quand il ne savait jamais quoi dire, quand il se ridiculisait à essayer de faire genre il savait de quoi on parlait (“on parle de Phèdre la pièce d’opéra pas la pièce de théâtre, enfin Franz !” et les rires amusés qui suivent). La tête de Klaus quand Franz a avoué n’avoir jamais joué à la belotte la première fois. Puis les grimaces gênées à ses premières parties.
Pourquoi insister, lui avait demandé sa femme ? Pourquoi s’entêter à jouer contre Klaus ? Pourquoi essayer de retenir les opéras qui se jouent cette saison alors qu’il déteste ça ? Pourquoi s’obstiner à apprendre par contre des critiques d’expositions alors que ça ne l’intéresse pas ?
Elle ne comprenait pas. Klaus non plus, ne comprend jamais.
Mais on s’en fout de ça, lâche-t-il finalement avec la vulgarité qui lui a tant reproché dans cette famille de coincés du cul. Le fait est que ton écervelé ne sait pas jouer, si ça avait été quelqu’un d’autre ça aurait été de la triche, on invalide la manche c’est tout. Je croyais que tu avais des principes, Klaus, que tu étais contre les traitement préférentiels, yada yada.
Il serre très fort la pipe qu’il ne fume plus. Le verre reste là, seul, sur la table. Un tintement résonne quand les glaçons, en fondant, bougent. Il a le regard rivé sur celui de Klaus, prêt à monter dans les tours si seulement on lui en laisse l’occasion.
Klaus Richter
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Sam 6 Aoû - 18:23

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Klaus fait attention, en dehors du cercle familial, à contrôler ses manies qui trahissent son ascendance privilégiée. Entre la honte et le malaise, il craignait qu’on le traite de snob, de classiste et toutes ces sortes de choses. Cependant, une fois passé les murs Richter, il se laissait aller. Ses parents ne s’offusqueraient jamais de ce ton qu’ils avaient eux-mêmes inculqué à leur fils. Sa sœur était, sur bien des points, pire que lui. Et Franz… Franz ne méritait pas qu’on prenne des pincettes.
Axel ? — Dommage collatéral hélas oubliable.
Alors là, il sait que son soupir peut-être considéré comme de trop. Quand il sent que Franz se débat de la sorte, il n’a brusquement qu’une envie, c’est de lui faire perdre son sourire et son assurance. Sa sœur les juge tous les deux stupides, mais qu’y pouvait-il ? Jamais il n’oserait le dire à haute voix, mais l’impression saisissante que le Heisenberg cherchait un quelconque ascendant sur ses pairs lui donnait envie de le priver de cette satisfaction avec lui.
Quelque chose serre la gorge de Klaus, alors que la voix de Franz, sans qu’il ne la lève, se refroidit. Signe avant-coureur de tempête, qui pousse le môme sur ses genoux à se trémousser, les yeux agrandis. D’une poussée, Klaus l’invite à quitter ses genoux. Dans son obsession pour clouer le bec de Franz, il avait au moins conscience qu’il pouvait épargner ce genre de scène aux enfants.
Et effectivement, son ton force l’orage à tonner.
Franz frôle la vulgarité, sans doute aidé par l’alcool ingéré qui lui ôtait une inhibition pourtant nécessaire. Et il tape dans le tas, ad hominen directement vers Klaus, se moquant de ses principes, transformant une erreur presqu’en insulte envers sa personne.
« Comment ça écer- » commence Axel qui cligne des yeux comme un ahuri devant l’éclat.
Klaus le coupe sans même l’entendre :
« Tu vois très bien que ce n’est pas de la triche. Et on t’a passé des erreurs dans ton temps aussi, mon vieux. Ce n’est clairement pas une question de principe ici, tu veux juste me rabaisser !
Klaus ! proteste sa sœur.
Tu vas prendre sa défense toi ? »
Mais sa sœur lui montre simplement du doigt Axel, qui face à elle et près de Franz, a nettement blanchi. S’il ne pleure pas, il n’en semble pourtant pas bien loin.
« Axel… ce n’est pas… tu n’as pas à te mettre dans cet état, c’est pas contre toi, c’est moi qu’il… »
Mais le gars se lève de sa chaise pour littéralement fuir de la salle à manger. Il entend peu après le bruit du verrou des toilettes que l’on tire.
Il se retourne vers Franz aussitôt, le fusille du regard :
« Tu dois adorer ça hein ? »
Pauvre con. Pauvre connard.
Franz Heisenberg
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Dim 7 Aoû - 16:13

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On s’en branle de ce que c’est, assume ses erreurs, c’est qu’un jeu, non ? On annule la manche.
Ce n’est qu’un jeu, c’est une phrase fausse, complètement fausse que Klaus a le mérite de ne pas prononcer pendant que Franz ne se gêne pas pour l’utiliser à tort et à travers. Contre ou pour la détente, toujours pour qu’on le laisse faire ce qu’il veut.
Il ricane quand on lui dit que lui veut rabaisser le Richter. Sa femme proteste pendant que Franz marmonne distinctement que ce n’était pas Klaus qu’il voulait rabaisser. Axel a l’air de l’entendre et son visage perd encore quelques tons de coloration. Le pauvre n’était pas prêt. Franz non plus n’avait pas été prêt, lui aussi il avait bavé, il n’y avait pas de raison pour que ce soit plus simple pour les autres. Cette famille, tu la rejoins en t’y accrochant jusqu’à t’en arracher les ongles sinon, voilà, tu te lèves et tu quittes la pièce.
Ça arrache un sourire, oui, à Franz. Un sourire en coin, un peu satisfait, ne détourne le regard de la porte que pour regarder Klaus qui l’accuse, lui, de tout ?
Dommage, Franz sait déjà qu’il a gagné. La colère gronde avec le ronronnement de la satisfaction.
Tu n’aurais jamais dû accepter cette partie si tu ne voulais pas qu'il comprenne ce que ça fait de rejoindre la famille Richter.
Heureusement il n’y a plus grand monde dans la pièce à part eux, sinon un autre Richter que les deux adelphes lui aurait fait une remarque sur le toupet de la pièce rapportée. Remarque, Klaus a encore le temps de dire quelques mots si Franz n’avait pas rajouté avec un ton moqueur :
Tu ne devrais pas déjà être parti le rattraper ? Ou tu veux continuer la partie sans lui histoire d’avoir une chance de gagner ?
Ils savent tous les deux que, en l’état, Franz parlera toujours de cette soirée comme d’une de ses victoires. Ils savent aussi très bien que, sans Axel, la partie ne peut pas reprendre. On pourrait presque se dire que tout était calculé.
Klaus Richter
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die Straßburger Regierung

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(KLAUS) Cent mille Anglais se sont jetés dans la Tamise pour ne pas avoir joué atout. 4380d9d01fee899b5dfd145601f115a629d0d6f8

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Dim 7 Aoû - 17:09

07.2002 Maison de Papa et Maman ; Orangerie

Franz ne cherchait même pas à dissimuler sa satisfaction. Les mômes avaient foutu le camp de la salle à manger, pour passer au salon ou dans une des chambres d’ami pour se perdre dans les J’aime Lire, dans la pièce il n’y avait plus qu’eux trois, et le pauvre mec rayonnait presque de joie. La sœur de Klaus, elle, s’était figée, visiblement sans savoir comment ramener un peu de calme dans le conflit qui grossissait sous ses yeux.
Franz n’aidait pas à l’apaisement, au contraire, il paraissait se délecter de verser de l’huile sur le feu. Klaus s’étouffe presque d’indignation :
« C’est ma faute si tu insultes mon copain ?! »
Il n’a pas le temps de souligner l’absurdité de cette mention à la famille. Comme s’il y avait un rituel quelconque à passer pour faire parti des Richter. Un rituel que Franz aurait réussi. Le Heisenberg se berce d’espoirs idiots s’il croit être vraiment de la famille — il déchanterait d’ailleurs dans quelques années. Mais l’autre ne lui laisse pas le temps de contre-attaquer.
Sa voix était maintenant franchement railleuse.
Klaus sent ses joues se refroidir, il n’a pas besoin de se regarder dans un miroir pour savoir qu’il blanchit. Le bout de ses doigts est glacé. Il déteste se faire ainsi rappeler à ses devoirs par Franz.
Parce que le salaud a raison : il aurait déjà dû tenter de rejoindre Axel, de lui parler et de le consoler. La suite cependant fait sortir de ses gonds le Richter pourtant réputé pour être le calme de la famille.
« Tu me dégoûtes ! Fais ton mec détaché, mais tu ne peux pas cacher à quel point ça te fait plaisir de provoquer ça, sale tordu ! »
C’était à force de le fixer comme ça, trop intensément, qu’il forçait son potentia à se gorger de l’impression que dégageait Franz, une énergie qui écrasait les autres, qui était comme un poids.
« Fume ta pipe de merde et savoure ta vieille victoire. Puisque c’est ça le truc qui te fait jouir visiblement. »
Sa sœur allait le tuer. Mais il ne lui en laisse pas l’occasion. Comme dit, il aurait dû déjà être avec Axel. Il était déjà debout et il n’a que quelques pas à faire pour quitte la pièce, aller jusqu’aux toilettes en passant devant la cuisine :
« Klaus ? » l’interpelle sa mère. « Vous avez fini votre…
Pas maintenant maman. »
Quand il se plante devant la porte des toilettes, il passe un instant sa main sur son visage, secoue sa tête pour essayer d’éloigner les impressions désagréables laissées par le Heisenberg. Puis, doucement, il toque à la porte :
« Axel ?
Laisse-moi Klaus. »
Il soupire, fait craquer sa nuque avant de se mettre dos à la porte et de s’y laisse glisser, pour terminer assis dans le couloir.
« Je vais pas te laisser seul dans les toilettes sans compagnie quand même. En plus les magazines, c’est que des dérivés de Valeurs actuelles donc bon…
Ferme-la. »
L’humour ne suffirait pas pour apaiser l’affaire donc. Il soupire, essaye de réfléchir à comment tourner les choses. Comment faire, non pas pour sauver leur relation, mais au moins pour qu’Axel se tire de tout ça sans trop de dommages.
« J’ai merdé, je suis désolé. » Pas de réponse. « J’aurais pas dû lui dire oui, l’encourager là-dedans mais… on a toujours été comme ça. Je pensais pas qu’il… qu’il serait odieux avec toi. » Il aurait dû s’en douter, en réalité, parce que Franz était un homme odieux. La vérité est qu’il n’avait pas songé à Axel et à la situation dans laquelle il l’entraînait en acceptant. « Je t’assure que ce n’est pas contre toi, il est juste… c’est juste un connard. T’es pas con, Axel. T’es… t’es cool. Et ce gars a juste trop la rage parce que… » Il ne savait pas pourquoi. Franz était simplement comme ça. Ce n’était pas un très bon diagnostic. « Je peux… je peux lui demander de s’excuser, je peux le…
Non. Je veux pas de ses excuses. Je ne veux plus voir sa tête. »
Si dramatique, songe un moment Klaus, avant de se dire que ce n’était pas très compréhensif de penser ainsi. Dans un sens, ça l’arrangeait. Il s’était sûrement trop avancé en se disant capable d’arracher des excuses à Franz.
« Je pourrais te ramener quand lui et ma sœur ne seront pas là…
Je ne reviendrai pas.
Dis pas ça, on pourr-
Klaus. Laisse-moi. Laisse-moi tranquille. »
La voix d’Axel trahissait vraiment son trouble, peut-être même des pleurs. Klaus, lui, se faisait quitter sans réaction. Les yeux un peu trop secs pour la situation. Une partie de lui disait : de toute manière, maintenant ou dans trois mois, quelle différence ? Et ma foi… Il se redresse lentement :
« Ok. Je te raccompagne chez toi ou… tu voudras un taxi ? »
C’est qu’Axel habitait hors les murs de Stras.
« Je me gère, c’est bon. »
Parfait. Il s’éloigne de la porte pour que ses pas le dirige vers la salle à manger où il a laissé Franz et sa femme. Il allait le tuer.
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(KLAUS) Cent mille Anglais se sont jetés dans la Tamise pour ne pas avoir joué atout.
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