- Couleur dialogue de Calix - Couleur dialogue mental de son potentia, alias Donnie
* Potentia a action continue, merci de penser à préciser quand votre personnage ment
Ah, Calix, Calix… On peut dire que c’est un phénomène quand il s’y met. Son état de calme absolu n’avait malheureusement pas duré bien longtemps. Les gens mentent tellement, c’est une seconde nature pour certains. Ils épuisent le vétérinaire sans même s’en rendre compte. Il approchait doucement le seuil critique du burn out mental, il aurait bien besoin de se reposer, de recharger les batteries comme l’on dit, mais c’est un cercle vicieux. Plus le burn out grandit, moins il est capable de se raisonner et d’admettre avoir besoin de plus de repos, de se détendre et de prendre du recul tout simplement. Il courrait à la catastrophe, volontairement, il se gérait encore… Pour le moment. Son épuisement mental générait toujours plus de fatigue, il était si facile d’allumer la mèche de sa destruction, mais éteindre l’étincelle de folie demandait beaucoup de volonté et parfois même, un secours extérieur.
La nuit tombait de bonne heure à l’Est de l’hexagone, Calix travaillais jusque tard, appliqué à boucler lui-même ses patients post-opératoire. Lorsqu’il sortit de la clinique, après avoir effectué une dernière surveillance des animaux qui devront passer la nuit à la clinique avant de retrouver leurs humains le lendemain si tout se passe bien ; le brun se fit surprendre par le froid. Cela aurait pu être une motivation supplémentaire pour se hâter chez lui, mais il n’en fut rien. Le mensonge d’un client tournait en boucle dans sa tête…
Au contact d’un autre potentia d’Esprit, lorsque ce client avait menti pour trouver une excuse afin de ne pas venir récupérer son chien le soir même, Donnie lui avait fait part d’une vérité inquiétante… L’homme avait l’intention de se venger de son exe en faisant un mal ignoble et impardonnable à la fille de onze ans de celle-ci. Calix ne pouvait pas laisser faire une telle chose, ce qu’il ignorait, c’était que cette femme se sentait suivie par son ex depuis des semaines et avait fait appel à une détective pour avoir les preuves d’un quelconque harcèlement. Nulle meilleure détective privé qu’une certaine sublime jeune femme qu’il connaissait bien… Donnie n’avait pas ses détails, Donnie ne communiquait que les intentions de l’homme. Le vétérinaire savait se battre, il le savait en raison de ses nombreux burn out qui l’ont conduit à dépasser les bornes plus d’une fois. Il aurait été plus sage qu’il appelle quelqu’un, mais il avait décidé de se rendre lui-même sur les lieux.
Il avait vérifié l’adresse de la jeune femme dans le fichier client, ce qui n’était pas honnête comme procédure, mais qu’importe… Il savait qu’il agissait pour la bonne cause. Clope au bec, il marchait d’un pas pressé, anxieux à l’idée d’arriver trop tard, mais lorsqu’il arrivait sur les lieux, il vit au coin de la rue l’homme descendre de son véhicule. Calix n’hésita pas à marcher en direction de l’homme, tête baissée, gâchant ainsi toutes les photographies de la charmante détective habillement dissimulée dans le paysage.
Le vétérinaire voyait rouge, sans quoi, il aurait aurait pu être attentif et reconnaitre dans le décors certains animaux qu’il ne connaissait que trop bien d’une ménagerie tout à faire spéciale. Il avait chopé l’homme par le col et le secouait en l’insultant.
- Ne t’approche plus jamais d’elle putain d’enfoiré ou je te tue ! Je te jure, que je te tue !!!
Pris de court, l’homme s’en défendit, en mensonges. Donnie, sans pitié, arrosait son cerveau de cette vérité absolue, détaillant un peu trop les intentions de cette ordure. Ils tombèrent tous les deux à la renverse dans un banc de rosier, ce qui ne fut pas sans douleur. Le brun pestait, sa peau se lacerait et il se prenait des coups, mais il en infligeait tout autant. Malheureusement en position basse, l’homme pu se relever et prendre la fuite. Laissant ainsi un vétérinaire coincé allongé dans un rosier…
- Ouais c’est ça ! Prend la fuite espèce de… Fais chier….
C'est le souffle court que tu entres à la maison. Un coup d'œil te suffit pour savoir que ta jumelle est levée et que Serre, elle, s'en va se coucher. Ta routine matinale est assez simple en fait : jogging avec Baloo et Naya, douche, petit-déjeuner et ensuite boulot. Bien évidemment, entre-temps, tu nourris la ménagerie histoire de. Parfois, tu te demandes comment ta sœur arrive à accepter ce que les autres ne peuvent pas. Tu te souviens encore de tes parents, de leurs énervements chaque fois qu'un animal s'invitait dans la maison. Parfois, un rat passe entre vos jambes, mais cela ne semble pas déranger Lony. Peut-être qu'il serait bon que tu lui demandes non ? Oui, il va falloir faire ça. Le but n'étant clairement pas de mettre mal à l'aise qui que ce soit dans cette maison... Une fois encore ton esprit part dans tous les sens, cherchant, quelque part, un moyen de te rassurer. Tu ne l'as jamais avoué, mais te faire rejeter par tes propres parents a été le déclencheur de nombreuses angoisses dont tu tais encore l'existence. Même à ta propre sœur. On s'imagine souvent que tout te passe au-dessus de la tête parce que tu ne réagis pas comme le ferait une personne humaine. La vérité, c'est que tu ne sais pas trop comment réagir. Tu n'arrives pas à bien interpréter ce que les autres attendent de toi, alors, tu te contentes d'enfouir ce que tu ressens. C'est bien plus facile pour tout le monde de cette façon. Personne n'a jamais cherché à te connaître plus que ça, alors autant rester sur une première impression désastreuse qui les garde à distance, c'est mieux pour tout le monde. Secouant la tête, tu sèches tes cheveux alors que Bandit et Naya attendent tranquillement près de leur gamelle. Après avoir préparé la nourriture de tout le monde, tu te poses à table et prends ton éternel chocolat chaud et tes tartines de pain. Trois, pas deux, ni une, ni quatre, trois.
Tu es probablement un peu trop rigide dans ta façon de faire les choses, tu le remarques chaque jour. Mais sans ça... Tu retournerais très probablement à l'état sauvage qui te paraît plus naturel que le reste. Haussant les épaules, tu nettoies ta table avant de siffler Tic et Tac qui tirent ta besace derrière eux. « Un de ces quatre, vous allez vous casser une patte à force de porter ce truc. » Les piaillements des deux furets te font hausser une nouvelle fois les épaules et rapidement te voilà avec deux furets dans une besace et deux chiens qui te suivent à la trace. « Je vais au boulot. » Histoire de prévenir que tu t'en vas. Aujourd'hui, ton affaire n'a rien de bien compliqué. Parfois, tu dois mettre le nez là où il ne faut pas, mais cette fois-ci, ce n'est clairement pas le cas. Une affaire de harcèlement basique. C'est bien quelque chose que tu ne comprends pas trop. Après tout, chacun à le droit de faire sa vie comme il l'entend. C'est son propre bonheur qu'on poursuit, pas celui des autres non ? Donc pourquoi harceler quelqu'un ? Quoi qu'il en soit, une fois au bureau, tu récupères une caméra pour chacun des furets et une pour Naya. Baloo reste souvent à tes côtés en cas de besoin. Pour intercepter quelqu'un, il est bien plus impressionnant que la samoyède qui a tendance à lécher des joues plutôt que montrer les crocs. Personne ne peut être bon partout. Une fois tout le monde équipé, te voilà à planquer dans la voiture et prendre des photos dès que cela te paraît important. Les gens ne s'imaginent pas à quel point une unique photo peut valoir des milliers de mots. À mauvais escient, ces photos peuvent devenir un problème. À bon escient, ce sont des preuves incontestables. Tu préfères largement la seconde. De toute façon, tu ne sais pas mentir, enfin... Sauf quand il le faut réellement, mais cela ne te vient pas naturellement, alors autant faire d'une pierre deux coups.
Occupé à vérifier les caméras de tes ouailles, tu ne vois pas le vétérinaire arriver. La suite cependant, tu l'entends très bien vu que l'un des furets s'est approché de l'homme dont tu es censé prendre les photos pour demander une ordonnance de restriction. Est-ce que cela suffira, tu n'en es pas certaine, mais déjà, ça aidera ta cliente qui ne demande qu'à vivre sa vie. Quoi qu'il en soit, c'est en reconnaissant la voix que tu lèves la tête et que tu regardes, figé, le vétérinaire s'attaquer à l'homme. « Mais... » Un soupir s'échappe de tes lèvres alors que tu siffles, rappelant les animaux vers toi. Baloo à tes côtés, tu regardes les deux hommes se battre comme des chiffonniers. Tu comprends l'intérêt du combat, tu comprends aussi que dans une autre situation, tu aurais toi-même taper du poing, mais là... Tu ne comprends pas trop pourquoi Calix est venu tabasser le harceleur. Tu t'approches tranquillement des hommes alors que celui que tu dois surveiller prend la fuite. Baloo esquisse un geste vers le fuyard mais d'un léger sifflement tu le ramènes vers toi. La course serait trop éreintante et trop dangereuse. Ton regard se pose sur le vétérinaire qui peste comme pas possible alors que Tic descend de l'arbre et se poste près de lui en vérifiant qu'il va bien tout en pokant sa joue. « Tic... Il va bien, il râle. » Quand les gens râlent, c'est qu'ils sont en forme, ça, tu l'as bien compris. Tu tends alors une main au frêle vétérinaire pour l'aider avant de reprendre. « Qu'est-ce qui vous a pris de vous en prendre à lui ? » Outre le fait que l'autre est plus baraqué, tu ne vois pas trop pourquoi il aurait fait ça.
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Il avait l’air fin, il le savait pertinemment, les quatre fer en l’air, planté dans des rosiers. Planté, littéralement, parce qu’il sent maintes épines traverser ses vêtements, lacérer sa peau au moindre mouvement. Sortir de ce pétrin sera douloureux pour son dos, pour ses bras. Il tourne la tête, s’égratigne un peu plus la joue. C’est un coup à finir en lambeaux.
Quel est l’imbécile qui a mis des rosiers là ? Voici, le questionnement d’un homme sage.
Le vétérinaire était quelqu’un d’habituellement très calme, organisé et réfléchi. Ça c’est quand il n’est pas en état d’épuisement psychologique, ce n’était pas encore le cas, il était à un stade charnière où il avait tout simplement besoin de repos et surtout arrêter de fréquenter des gens qui ne cessent de mentir. Par chance, la suite de la semaine devait se passer au bloc opératoire, loin des clients et leurs histoires bien souvent tirées par les cheveux. Le brun rêvait de son lit à cet instant, ses multiples blessures, bien que superficielle, faisait office d’électrochoc. Il devait se repose, lever le pied. Rien ne servait de partir complètement en vrille, il revenait à peine d’un exil dans sa cabane dans les bois pour remettre ses idées dans l’ordre, il n’était pas pressé d’y retourner.
Une main tendue, un cadeau du ciel qu’il s’empresse de serrer pour s’extirper de sa prison d’épine. Ok, le rosier a gagné, mais une chose certaine, ce type-là se souviendra longuement du poing du chirurgien. Cette voix, il ne l’a pas reconnu immédiatement, il lui fallait quelques secondes pour réaliser, que son corps se remette dans l’ordre, que le sang qui bourdonne dans ses oreilles repartent dans des organes plus utiles à irriguer…
- Athénais, hm… Bonsoir ! C'est toujours un ravissement de se rencontrer, même dans des situations particulièrement embarrassante...
Il se dépoussière comme il le peut, tout en cherchant une réponse à cette question posée par l’une de ses meilleures clientes. Il apprécie cette femme pour les bons traitements qu’elle réserve à ses animaux et par son étonnante sincérité pour une détective. Il avait été amené à écouter le rapport de la brune à l’occasion d’une enquête demandé par La Promesse, il avait avalé trop vite des Dolipranes, car la belle brune n’avait que peu voir pas menti. Calix lui faisait suffisamment confiance pour lui éxpliquer que son potentia l’épuisait beaucoup et lui révéler l’emplacement de sa cabane dans les bois en cas d’urgence médicale pour ses bêtes, jusqu’à ce jour, elle n’avait jamais eut besoin de ses services alors qu’il se sentait au plus mal.
- Désolé, je suis obligé de…
Et il ôtait déjà sa chemise, la pudeur n’est pas une de ses principales caractéristiques. Le transformé constata l’état de sa chemise et surtout pu retirer toutes ces épines qui le torturaient. Il glanait ainsi quelques secondes pour trouver une réponse pas trop farfelue.
- Franchement… J’aimerais avoir une justification digne de ce nom, mais je crois que je me suis seulement laissé emporter par… Mais attendez, et vous ? Qu’est-ce que vous faites justement ici ?
C’est tellement facile de contourner le sujet en posant une autre question, pas vrai ? L’homme réalisait cependant qu’ils étaient probablement là pour la même raison. Il pourrait presque l’affirmer par la présence de Tic et de Bandit qu’il ne remarquait qu’à présent. Oh, il aurait fait un espion bien minable.
- J’ai eu un renseignement inquiétant que je voulais vérifier par moi-même.
Il ne mentait pas, il ne précisait pas que son renseignement venait de son don à détecter le mensonge, pire, à connaitre la vérité. Il est vrai que le fils Olicard n’était pas très épais, mais il avait le chic de se retrouver bien souvent dans des bagarres où il n’était pas le moins du monde concerné.
- Ceux qui ont le privilège du savoir ont le devoir d’agir ?
Qu’il lance avec un pauvre sourire résigné, c’est généralement pour cela qu’il se retrouve dans des situations impossibles. Merci Albert Einstein pour cette devise pour le moins dangereuse quand l’on s’appelle Calix Olicard. Il se pince les lèvres, bon sang, qu'il parle beaucoup trop.
Tu ne pensais pas trouver le vétérinaire sur place, d'une part parce que d'habitude, les gens évitent de se fourrer dans les ennuis, d'autre part, parce qu'il n'est pas réellement fait pour se battre. De plus, tu ne comprends pas réellement pourquoi il aurait à faire avec cet homme. Étrange, très étrange. Tic revient vers toi et se pose sur ton épaule. Tu aides l'homme à se relever et ton regard se fait inquisiteur. Oh pas que ton regard change suivant les gens, on ne va pas se mentir, tes expressions faciales sont assez... limitées à dire vrai. Mais là, tu vérifies qu'il n'a pas trop de blessures. Quelquefois, tu regrettes de ne pouvoir soigner les petites blessures des autres. Bien évidemment, tes animaux comptent en premier, mais tu aimes bien le vétérinaire. Depuis que vous avez emménagé ici, tu es allé voir de nombreux vétérinaires, mais lui seul à su satisfaire tes besoins. Notamment parce qu'avec ton métier, tu as besoin de tes animaux et que ton potentia ne te permet pas de les négliger. Tu te sentirais malade si l'un d'eux était gravement blessé. Calix t'a permis d'avoir ses coordonnées personnelles pour que tu puisses les utiliser si jamais quelque chose de grave arrivait à un petit de ta bande. Un léger soupir s'échappe de tes lèvres. « Aucun souci. Je ne trouve pas forcément cette situation embarrassante. » Ce terme t'es même plutôt inconnu. L'embarras, la gêne, tu ne connais pas vraiment. Mais à force de voir les gens, tu arrives à imaginer, un peu, qu'il puisse être embarrassé d'avoir été vu dans cette situation.
Est-ce réellement grave ? Ça tu n'en sais rien. C'est compliqué pour toi de trouver le degré de gêne des gens et ce que ça leur fait. D'un autre côté, le vétérinaire commençait à te connaître non ? Tu le regardes ôter sa chemise et hausse les épaules. « Pas de souci. » Le règne animal ne souffre pas de pudeur, alors ce n'est pas ton truc non plus. Tu ne comprends pas trop ceux qui te regardent parfois avec un air étrange quand tu montres un centimètre de peau en te déshabillant ou autre. Toi, ça ne te gêne clairement pas. Peut-être devrais-tu demander à Loni ce que cela peut faire. Elle est plus en phase avec les sentiments humains que toi. Bien évidemment, curiosité oblige et métier oblige -il a quand même fait fuir celui que tu devais prendre en flagrant délit- tu lui poses une question. Sa façon de te la retourner te fait hausser les sourcils. « Retourner la question pour ne pas y répondre. C'est plutôt astucieux, très cher vétérinaire, mais vous savez que je suis détective et que ce genre de chose, je connais parfaitement. » Ce ne serait pas la première fois que quelqu'un tente de ne pas répondre aux questions que tu poses. Mais d'un autre côté tu ne veux pas le questionner alors tu reprends. « Eh bien, vous avez fait fuir la personne que je voulais prendre sur le fait pour que ma cliente puisse enfin en être débarrassée. Malheureusement, j'ai l'impression que ses intentions n'étaient pas uniquement de harceler ma cliente. Il va falloir que je m'occupe de lui d'une autre façon. » La dernière phrase était plus un murmure qu'une véritable phrase. Naya vient se poser près du vétérinaire pour réclamer des câlins.
« Naya. » Elle te regarde et bat de la queue. Parfois, on pourrait presque croire que tu es jalouse, alors que pas du tout. Tes animaux côtoient deux personnes continuellement, ils cherchent toujours à recevoir des câlins et des gourmandises, d'ailleurs, Tac sort la tête de ta sacoche et cherche à voir ce qui se passe. Toujours en train de dormir celui-là. « Un renseignement qui vous a mis dans un tel état que vous êtes directement allé lui taper dessus ? » Tu le regardes, inquisitrice, tu aimerais réellement avoir une réponse, mais tu ne sais pas s'il te la donnera. D'un autre côté, la façon dont il obtient ses infos le regarde, mais il est vrai que parfois tu te poses des questions. Après tout, c'est comme la dernière fois où ils t'ont interrogé pour une affaire et qu'il était là. Tu n'as pas tout réellement compris ce qu'il faisait là, mais quelque chose te dit que ça a à voir avec son potentia très probablement. Mais le potentia des gens ne les regarde qu'eux après tout. « Peut-être, ou alors ils pourraient directement voir avec ceux qui ont les moyens pour qu'ils agissent à leur place. Ça éviterait que les choses dégénèrent non ? » Toi, tu sais te battre, après tout, on a fait de toi une guerrière avant même de savoir ce que tu aurais comme potentia. Après, tu comprends qu'il ne puisse pas te faire confiance, vous ne vous connaissez pas plus que ça après tout. « Vous avez l'air d'avoir besoin d'un remontant. Ça vous dirait d'aller dans un endroit calme ? Boire un café ou autre ? Je connais un endroit où je peux emmener toute ma troupe et on me donne toujours une table tranquille, visiblement, j'ai tendance à gêner les gens par mon absence de... sentiments humains visibles, un truc comme ça. Alors la personne m'a fait un petit coin pour que je puisse venir avec des clients et discuter tranquillement. »
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Calix avait fait des études de médecines jusqu’à ce que son potentia le rende complètement malade, jusqu’à ce qu’il se mette véritablement en danger, pour les autres. C’est un homme dévoué, de ceux que l’on aimerait voir en héros, mais qui ne le peut. Souvent, l’on se l’imagine comme un personnage politique de grande envergure, mais il demeure dans l’ombre et sa sympathie ne s’étiole pas aux yeux des autres. Le vétérinaire a cette singularité d’aimer les gens, sincèrement, mais les aimer, les côtoyer le rend malade. Fou à lier, tout simplement. Parfois, il soufre tellement qu’il aimerait rester seul dans les bois pour toujours, puis la douleur change, la solitude n’est pas faite pour lui. Son amour pour les gens fait de lui quelqu’un d’extraordinairement doux, bienveillant et capable d’accepter le particularités de chacun. Néanmoins, lorsque la limite de ce qu’il ne peut tolérer est franchi et qu’il n’est plus très loin de perdre le contrôle, Calix est capable de décisions douteuses et radicales. Des choses qui ne lui ressemblent pas véritablement, mais qui pourtant, font pleinement parties de lui.
Il n’avait donc aucun problème à accepter la personnalité que beaucoup pourraient trouver dérangeante de la brune. Il n’était pas dérangé par sa réponse, par son manque de réactivité émotionnelle, il voyait en elle un tableau d’autres qualités tout aussi louable que l’empathie. Elle n’était pas un monstre psychopathe prête à s’en prendre à un enfant, elle était loyale et avait des valeurs que le vétérinaire trouvait louables.
- L'on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, hm ?
Répondait-il avec humeur alors qu’elle lui fait remarquer que sa tactique de poser une question pour en esquiver une autre était plus que ridicule face à une experte comme elle. C’était une femme sensée, si elle ne maniait pas la lame du mensonge, la manipulation était peut-être un peu plus son domaine. Il apprécia ce contraste audacieux qu’il ne lui connaissait pas encore.
Il retirait les épines de sa chemise, un peu pressé par le froid tout de même. Le vétérinaire écoutait les motivation de la femme et ne fut guère étonné de ses propos. Il aurait sans doute dû feindre la surprise, mais il ne voulait pas mentir à celle qui ne pouvait le duper. Ils n’étaient pas à arme égales sur ce terrain-là et il ne voulait pas en abuser. Son regard dévie en direction de Naya, c’était toujours un enchantement pour l’homme que de constater que les animaux n’étaient que rarement rancunier envers lui, la main qui n’apparait que quand la douleur est déjà là, une main qui ôte la souffrance mais qui ne laisse que rarement des souvenirs heureux chez les bêtes.
- Sans doute, mais je ne suis qu’un homme. Je fais aussi des erreurs.
Il acceptait la critique sans animosité, parce qu’elle avait raison. Il aurait dû faire appel à quelqu’un, mais qui ? Bien qu’il soit entouré, Calix ne sait jamais vraiment qui sont ses véritables amis, c’est le danger quand l’on fait de la politique, même dans l’ombre. On l’aurait aidé, mais on lui aurait fait la morale sans aucun doute.
- Cette personne m’a l’air bien arrangeante à votre égard.
Commentait-il tout simplement avant de tourner le dos à son interlocutrice.
- Je suis tout à fait partant pour un quelconque remontant et découvrir cet endroit. Mais avant cela, auriez-vous l’amabilité d’arracher ce qui me pique encore ?
Il espère être ainsi débarrassé des dernières épines. Il offrit une petite caresse à Naya pour patienter. Tenant à la main son vêtement qui ne lui procurerait malheureusement que peu de chaleur. Il avait vu rouge, ça tient chaud quand le sang ne fait qu’un tour… C’était un phénomène biologique basique, rien de plus, et il allait le payer par la suite.
- Ça me gâcherait un peu le reste de la soirée.
Il n’était pas contre un peu plus de confort, si elle acceptait de toucher son dos tatoué pour trouver les épines en questions. Il était fin, sa musculature n’était pas chétive mais ça ne cassait pas trois pattes à un canard ! Cal n’était que peu concerné par son apparence, ce qui générait parfois des allures peu flatteuses.
Malgré les égratignures qu’il arbore, ce n’est pas un homme qui se plaint, sa tolérance à la douleur est bien supérieure à ce que l’on peut s’imaginer, surtout après l’attaque d’un groupe de Salvateurs… Il peut dire connaitre le sens même de l’envie de mourir tant la douleur est intenable. Peu de personnes savent ce qu’il a traversé, à quoi il a survécu. Il déteste tout à fait en parler.
Calix suivrait la jeune femme, il connaissait bien le quartier et ne se sentait pas menacé. Il a déjà eut des élans paranoïaques, mais ce petit échange de coups l’avait revigoré, pour ainsi dire, il se sentait en pleine forme.
- Je serais bien curieux de connaitre de quelle façon vous comptez vous occuper de cet homme. Comptez-vous m’éclairer autour de ce fameux remontant ?
Ne put-il s’empêcher de demander, toujours animé par l’horrible vérité perçue dans la journée, le besoin d’empêcher cette raclure de bidet de nuire, tout simplement.
« Pourquoi une histoire de singe et de grimace ? » Ah... Tu l'as déjà entendu quelque part celle-là, c'était quand déjà ? Tu te poses la question quand tu te rends compte qu'en fait, ça n'a aucune importance. C'est probablement l'une de ces expressions étranges que tu prends encore au premier degrés et qui, bien évidemment, ferait rire tes anciens camarades de classe... Trop terre à terre il paraît. Peu importe, cela n'a pas grande importance à tes yeux. Tu crois comprendre ce que le vétérinaire a essayé de te dire. Franchement, le langage humain est toujours d'une complexité à toute épreuve, pourquoi ne pas simplement dire que tu n'es pas du genre à te laisser berner, ou alors que tu as l'habitude de comprendre ce genre de sous-entendu parce que les gens ont l'habitude de te mentir ou alors de détourner ton attention ? Tu n'en sais rien, mais tu préfères ne pas chercher en fait. Ton regard se pose sur l'homme qui reprend la parole et tu hausses les épaules devant ses paroles. « Nous faisons tous des erreurs, il n'empêche que certaines peuvent causer la mort. » Tu restes un moment à le regarder et reprends. « Je n'aimerais pas que vous mouriez. » Une vérité somme toute cash. Est-ce parce qu'il est un bon vétérinaire ? Probablement. Est-ce pour autre chose ? Qui sait... Le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas. Quoi qu'il en soit, tu l'aimes bien ce vétérinaire, c'est quelqu'un de compétent et sa mort ne serait profitable à personne.
Tu finis par lui proposer d'aller ailleurs pour discuter et boire un truc. L'endroit où tu as l'habitude d'aller en fait. Sa réflexion te fait hausser un sourcil. Arrangeant... Peut-être. Probablement. Tu ne sais pas si tu dois répondre alors qu'il te tourne le dos. Est-ce qu'il est fâché de cet arrangement ? Probablement pas, il n'a aucun intérêt à être fâché pour cela, malgré tout, tu reprends. « Je l'ai sorti d'un mauvais pas avec une ex-petite amie qui avait décidé de tout le lui prendre alors qu'il n'avait rien fait. Je crois qu'il a dit qu'il me devait une vie entière de remerciement. Alors je lui ai juste demandé s'il connaissait un endroit convivial qui accepterait les animaux et qui pourrait accueillir aussi des clients. Parfois, ils préfèrent les lieux avec du monde... Surtout quand je dois faire mes rapports. » Est-ce pour éviter des effusions de sang ou autre ? Ou alors parce qu'ils se sentent plus à l'aise ? Tu n'en sais trop rien, alors tu hausses les épaules, autant pour lui -même s'il ne le voit pas- que pour toi. Tu écoutes sa requête et t'approche tranquillement. « D'accord. » Tu n'as jamais été pudique, le règne animal ne l'ai aucunement. Et puis, il a raison, ça pourrait être désagréable pour lui d'avoir encore des aiguilles coincées dans le dos. Tu regardes avec attention et pose tes mains sur son dos. Heureusement pour lui, elles sont assez chaudes pour ne pas lui procurer de frissons... Enfin tu le penses. Ta sœur dit toujours que tu es solaire, alors que tu préfères la nuit... Allez savoir !
Quoi qu'il en soit, tu ôtes les épines de son dos. Étonnamment, sa peau est douce... Pourquoi ce genre de réflexion ? Tu ne sais pas trop. Mais la plupart du temps, quand tu serres la main de tes clients mâles, ils ont toujours cette peau dure, presque râpeuse. Pourquoi la sienne semble si douce ? Il faudra que tu demandes à ta sœur, non seulement pour ce fait, mais aussi pour le fait que cela t'importe... « Il faudrait peut-être bien prendre du désinfectant en passant. Ces buissons charrient pas mal de mauvaises bactéries avec le monde qu'ils rencontrent. Il serait contre-productif que vous tombiez malade. » Ce serait mauvais pour son travail après tout. « Oh ça... Peut-être. » Tu passes une dernière fois ta main le long de son dos pour vérifier qu'il ne reste rien et tu reprends. « Vous pouvez remettre votre chemise en sécurité. » Aucune épine ne viendrait l'embêter, ce soir du moins... Quant à sa requête de tout à l'heure, tu fais signe aux animaux de te suivre alors que tu te diriges vers l'endroit. « Il existe plus d'une façon de coincé quelqu'un. Notamment quelqu'un de violent. » Après tout, tu n'as pas fait d'arts martiaux pour rien, pas vrai ? Tu embarques donc ta meute et Calix jusqu'à la petite brasserie. Le patron t'accueille à bras ouvert et t'embarque jusqu'à ta table. Une fois installé, il vous colle la carte entre les mains. « Vous pouvez commander ce que vous voulez. » Toi, tu demandes un coca en attendant, tu as besoin de sucre !
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Un sourire bienveillant, avec même une pointe de tendresse, s’est étiré sur ses lèvres tandis qu’elle lui demande des précision sur la métaphore. Le brun aime beaucoup parler de manière imagée, il trouve ça plus léger, plus visuel et amusant. Chacun peut s’imaginer un vieux singe auquel l’on peut faire des grimace pour se croire malin et que celui-ci vous répondent avec de bien meilleures grimaces ! Il aime bien ces petits apartés de l’esprit, il trouve cela dommage qu’Athénais n’est pas cette fantaisie de l’imaginaire, mais s’il peut contribuer à l’aider à développer son imagination, pourquoi pas ? Il n’est jamais trop tard après tout, pour apprendre à rêver.
- Une simple expression. Imagine qu’un vieux singe n’a pas besoin de leçon de grimace, ça serait parfaitement ridicule. Il en est de même pour moi, qui essaie de détourner ton attention avec une autre question, alors que c’est ton domaine de mener des interrogatoires, hm ?
Il arque un sourcil de manière interrogatrice pour être certain qu’elle comprenne la comparaison. Le vétérinaire enchaine rapidement sur la situation pour ne pas la mettre mal à l’aise.
- Pour tout vous dire, je n’aimerais pas mourir, enfin… Pas pour l’instant.
On peut toujours changer d’avis, il soigne assez de bête pour connaitre la souffrance de la fin de vie, le soulagement de l’euthanasie dans certains yeux. Il ne peut croire que l’on ne peut désirer la mort à un certain stade de douleur. Il avait connu la souffrance, lorsqu’il avait été attaqué par des Salvateurs il y a quelques années de ça, mais il s’était battu pour vivre et depuis il se sait bien plus fort qu’il ne l’aurait songé.
- Il n’avait rien fait ? Tu sais… Dans les histoires de cœur, c’est toujours compliqué… Mais certaines réactions sont excessives quand l’on est blessé, je comprend qu’il vous soit reconnaissance.
Parfois, il ne peut s’empêcher d’essayer de chercher pourquoi il n’a jamais été heureux en amour, même trahis et utilisé… Il se persuade d’avoir sa part de responsabilité, il n’avait pas envie d’être une victime dans l’histoire.
Bien qu’il aurait pu la déranger en lui demandant d’ausculter son dos, il ne se gêne pas vraiment pour le lui demander. Elle accepte sans discuter, il sens ses mains dans son dos tatoué, elles sont curieusement tièdes malgré la température extérieure, lui avait eut un coup de chaud à cause de l’autre gars, à moins que ce soit ce contact. Le brun a seulement acquiescer concernant le risque d’infection, il n’a pas vraiment l’habitude que l’on se préoccupe de sa santé, pourtant, tout le monde s’y intéressé. Parfois même, on le harcèle, pour être certain qu’il n’est pas en plein burn out mental, mais pour ce qui est de prendre soin de lui, c’était un peu plus rare. On lui disait d’aller se reposer, de se calmer, alors il devait avouer que même s’il n’était que question d’épines, c’était malgré tout agréable. Surtout ce dernier contact le long de son dos…
- Merci.
Dit-il le plus simplement du monde avant de se rhabiller et de prendre la route en suivant la belle brune dans les rues de Strasbourg. Ils arrivent dans une brasserie où le tenancier les accueillent chaleureusement.
- Bonsoir.
Avait-il simplement dit avec un léger mouvement de tête accompagné d’un pauvre sourire, conscient de l’état dans lequel il se trouvait physiquement.
- Je prendrai un américano, merci.
Il avait grand besoin de se réchauffer. En attendant leurs boissons, ses yeux verts parcourent distraitement le menu, il n’a pas vraiment d’appétit ces derniers temps, mais il sait qu’il se doit de manger, à condition de que la jeune femme l’accompagne.
- Je veux vous aider pour empêcher cet homme de nuire, je ne peux pas le laisser courir les rues de Strasbourg compte tenu de ce que je sais… Malheureusement, je n’ai aucune preuve de ce que j’avance, mais je vous demande de simplement me croire. Ce type est un pédophile.
Il tirait sans doute des conclusions hâtives, puisqu’il n’avait pas lui-même la preuve que c’était le cas, mais ce qu’il comptait faire à cette jeune fille de onze ans avait été des plus explicite, selon Donnie. Malheureusement, la voix silencieuse de Donnie n’est pas recevable devant un tribunal de police…