(but in a bro way !) ft. Léandre
Baptiste Lalande
Baptiste Lalande

la Promesse

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Mar 27 Sep - 21:44

Ce n’est pas tant que ce n’est pas une bonne idée ; c’est… eh bien, pour commencer, c’est une idée, voilà, et… bon. Baptiste aurait pu trouver une excuse, un ‘oui oh trop dommage pas ce soir j’ai un truc qui s’est rajouté à la dernière minute’ (mais entre trentenaires célibataires sans enfants difficile de se leurrer… même s’il y a les chats) ou un ‘c’est beaucoup pour des retrouvailles on remet ça à une prochaine fois ?’ (excellente idée et ça implique en plus de se r’voir une prochaine fois). Mais non. Il y avait le sourire de Léandre lorsqu’il a passé les portes du Chat-fé, leur accolade qui a duré un peu trop longtemps qu’il a ramené l’idiot contre lui alors qu’il a voulu s’échapper trop tôt et ensuite il suppose qu’ils se sont dit que foutu pour foutu, la vilaine odeur de l’ami passé et la familiarité reposante de le retrouver. Il y a eu de quoi papoter, longtemps, de même pas râler de se faire interrompre par un client ou un chat ou les deux. Et quand Léandre a demandé si les plans tenaient toujours pour ce soir, il y avait en plus quelques étoiles pour faire briller ses yeux (une sombre histoire) et Baptiste n’a pu que répondre par l’affirmative (une sale affaire).

L’Eau avait déjà bien conscience qu’il s’agissait d’une (mauvaise) idée quand il a attendu quelques minutes, après la fermeture du café, dans le salon de l’Esprit le temps qu’il se rafraîchisse et se change (Lumo n’a pas tant aidé à lui ronronner d’ssus, comme si il l’avait déjà adopté…).

Mais après une moquerie de ‘oui oui pas de charisme bah voyons’, un périple dans les rues de Strasbourg à trottinettes et une brève hésitation entre deux points de chutes — et désormais installés sur une minuscule table carrée avec si peu d’espace que leurs jambes se croisent et qu’ils ne peuvent pas réellement s’appuyer sur la table en même temps… Ce n’est pas, tant, une bonne idée. De jeter Léandre dans le grand bain des rencontres (galantes ?!), alors que lui-même n’en fait plus depuis un certain temps, qu’il n’a pas véritablement de conseils à lui donner ; et qu’il y a un peu de monde ce soir. Des hommes, des femmes, des autres. Des personnes pour parler proches, pour rire, pour manquer d’s’embrasser ; des paires qu’on ne voit peu ou pas, à la télé, des individus hauts en couleur, des gens tout à fait normaux. Baptiste sourit, au moins, alors qu’il est aussi physiquement (par les circonstances…) proche de son comparse et n’a besoin que de relever les yeux pour le voir. « Comment tu te sens ? » Qu’il demande, tout de même heureux de pouvoir aider son ami à sortir dans des endroits dans lesquels il n’aurait jamais peut-être pas mis les pieds seul, content de continuer à passer du temps ensemble alors qu’ils ne se sont pas vus depuis des années.
Léandre Dietrich
Léandre Dietrich

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Jeu 13 Oct - 10:37

@Baptiste Lalande

C'était un simple appel, une conversation, tard dans la nuit, qui s'était délicieusement étiré, et t'avais ris, t'avais eu un incroyable sourire sur la face, et une joie que t'aurais pu considéré comme euphorique étant donné que tes émotions actuelles te semblaient bien fades, en rapport avec celui que t'étais avant que ton potentia ne devienne un don. Et tu l'avais finalement vu un beau jour passer les portes de ton établissement, les chats avaient levés la tête un moment, intrigués, avant de revenir à leur principales occupations, toi... T'étais resté figé sur lui. Tu l'avais pris dans tes bras, et vous étiez restés ainsi, les secondes s'étirant sans doute un peu trop entre vous deux. Vous aviez parlés, l'un en face de l'autre, de tout, de trop de petits riens. Et cette entrevue avait allégé un poids dont t'avais pas conscience.

Une fois le café fermé, vous étiez montés, et tu t'étais enfermé dans la salle de bain, douche rapide, chemise colorée d'un bleu pâle, ponctué de couchés de soleils stylisés tirant du rose au jaune en passant par une mirifique palette de couleurs. Lunettes à monture épaisse sur le bout du nez, tu t'en voudrais de ne rien voir et de louper ne serait-ce qu'une miette de la soirée, t'avais également enfilé un pantalon voir, simple, et des sneakers dont les semelles s'allumaient de temps à autres, merci les leds multicolores. Un gilet que t'avais trouvé au rayon femme de ta frip' préférée, plein de torsades, tricoté sans doute à la main par une p'tite vieille, le gilet était chaud, pour toi qui avait tendance à toujours avoir froid ou à frissonner. Vous vous étiez finalement lancés tous les deux dans les rues de Stras' en trottinette, et tu t'étais laissé guidé, tu avais suivi. Cette posture là, sans décision à prendre, elle était agréable. Le vent ébouriffait tes cheveux qui étaient passés d'un classique "coiffé décoiffé" en une anarchie claire et net dans laquelle se glissait quelques mèches blondes ainsi qu'un ou deux cheveux blancs. Trace de passage de ce bon vieux temps.

Et vous voilà en tête à tête à une table, alors que ton regard lorgne sur les cocktails aux noms étranges. Tu vois dans cette semi pénombre les illustrations de verres bariolés. ça danse un peu plus loin, dans un brouhaha que la musique absorbe. Mais cette voix, la sienne, tu l'entends par dessus tout ça, et ton regard glisse de la carte à l'homme que t'as en face de toi. Vieil ami que t'avais, par une nuit d'été, embrassé. Une simple demande, sans refus, l'alcool (trop peu). ça avait été intime, et tu t'étais senti en phase à cet instant là, puis t'avais disparu des radars. Ces retrouvailles en face à face avaient un goût plaisant. Étrange, mais plaisant. C'est un sourire mutin qui éclaire ton visage.

"Bien. Enfin... J'ai pas assez d'alcool dans l'organisme pour me jeter là bas mais... ça peut aller." Pour une fois t'avais pas les jambes trop flageolantes, et tu te sentais à l'aise parce que t'avais cette présence près de toi, un garde fou qui pouvait te tendre la main si tu plongeait. "Tu sais si t'étais pas là... Je crois pas que j'aurais eu le cran de venir. Merci Bat'." Et ton regard, il brille d'un semblant de jeu, alors que tu penches la tête. "Et toi ? Comment tu te sens ? J'ai..." Tu te penches en avant pour murmurer. "J'suis plus trop sorti depuis l'époque de la fac tu sais... J'ai plus l'habitude de voir autant de monde, c'est impressionnant." Et tu frissonnes. Tu frissonnes parce que dans l'fond t'as peur que dans toute cette marrée bigarrée se cache un ou deux spectres qui te forceraient à fuir, à t'éloigner loin... Si loin. Loin des regards plein de jugements, loin des regards réprobateurs.

La fuite... C'est ce que t'as toujours fait de mieux. Mais... Tu voulais pas le laisser lui. Pas encore. Pas alors que vous vous retrouviez. Alors tu restais, et t'étais dévoré par ces deux émotions aux antipodes. "C'est normal d'avoir envie de rester et de se barrer en courant en même temps ?" que tu murmure avec un petit rire rauque.
Baptiste Lalande
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Dim 16 Oct - 18:34

Baptiste passe une main dans ses cheveux – de son front jusqu’au bas de sa nuque et dans l’autre sens, pour regagner un effet ébouriffé – tout en lâchant un petit rire. Il a bien conscience que c’est une première fois pour Léandre, c’est en quelque sorte une première fois pour lui, mais… Le bougre tient un café, a l’habitude des conversations mondaines et des lieux publics ; ça touche à quelque chose de peut-être plus sensible, d’être dans un bar si ouvert, mais ça ne change pas vraiment de son quotidien. Il ne s’en rend juste pas compte. « L’but c’est pas que tu sois ivre pour avoir un peu confiance en toi, tu sais… T’es pas obligé de te jeter là-bas si tu n’en as pas envie. » Déjà, il faut une phase importante de repérages pour trouver un… poisson moyen, quelqu’un de pas trop moche à regarder et qui semble abordable ; viendra ensuite une phase de pep talk, et éventuellement un passage à l’acte. Dire bonjour, se présenter, proposer de discuter quelques minutes. Léandre est nerveux, mais il a sans doute vu trop de films où le bonjour est précédé quelques secondes plus tard des baisers fiévreux dans des toilettes à la propreté aléatoire. C’n’est pas ça, la vraie vie, et il peut aller à son rythme – s’il y a bien une chose que Baptiste a envie de lui transmettre, ce soir…

Il a un sourire, simple, qu’il espère doux en plus, lorsqu’on le remercie.

Lui aussi est heureux d’être là, d’être avec lui surtout.

Il hausse les épaules lorsque la question lui est retournée. « Ça roule. » Même si ça fait un petit moment qu’il n’est pas sorti, même si c’est rarement sans son frère ou une présence rassurante qu’il a l’habitude de fréquenter (Léandre est une présence rassurant qu’il espère avoir bientôt de nouveau l’habitude de fréquenter) ; et lorsqu’il est seul il n’y a généralement pas grand monde pour l’entourer puisqu’il sort en plein milieu de la nuit. Le danseur se redresse un peu, sur son tabouret-chaise. « Tu vois du monde tous les jours au Chat-fé, non ? Eh bah tout pareil ici, sauf que t’as pas à courir pour servir quelqu’un toutes les deux minutes. » Le reste fonctionne de la même manière : bonjour, sourire poli… Et s’il a besoin d’une pause et de se cacher, il n’y a certes pas de chats mais il y a lui. Baptiste rit encore et secoue un peu la tête à la question, « Peut-être ? » qu’il ne se souvient plus trop de ses premières fois et qu’ils n’ont surtout pas assez le même tempérament pour vraiment savoir si c’est normal. « On n’est pas obligé de rester longtemps, on peut y aller petit à petit. » Mais ils sont obligés de rester un peu, au moins pour la postérité et parce qu’un serveur se dirige vers eux avec un sourire sur les lèvres. S’il essaie de rendre la politesse, il y a un petit « oh merde... » qui s’échappe des lèvres du Transformé dans un chuchotement – c’est la magie de la Terre qu’il sent (une odeur de terre mouillée, justement, d’herbe un jour de pluie, les fleurs dans la boutique d’Antoine) et il loupe les premiers mots que sa propre magie se met en place. Il y a une plante pas loin derrière Léandre, à quelques deux mètres ; ses doigts s’ankylosent. Pas assez arrosée. « Pareil... » Que répond Baptiste quand on lui demande ce qu’il souhaite consommer (il n’a pas écouté, il espère qu’ils ont encore les mêmes goûts), « et de l’eau, merci. » (faut vraiment faire quelque chose pour cette pauvre plante, et que son potentia ne se focus pas dessus toute la soirée alors qu’il aimerait se concentrer sur Léandre) (par amitié).

(Peut-être parce qu’il est aussi un peu joli à regarder entre la lumière tamisé et l’éclairage un peu rose du bar.)

« Je suis très content que tu sois lié à l’esprit. » Baptiste souffle, sous un ton plutôt taquin, lorsque le serveur s’est éloigné (la plante souffre toujours, malheureusement). « Mon potentia ne s’agite pas en présence d’Esprit… Et oui, je dois choisir qui je fréquente depuis que j’ai passé la Cérémonie ; tu as eu de la chance. » Il plaisante, bien sûr ; il a pu faire attention à ne pas aller dans des endroits trop secs avec des élémentaires Terre, et avant sa Disparition la pluie qu’il produisait était surtout liée à des émotions positives donc ça n’avait pas trop d’importance et n’était qu’une anecdote à de bons souvenirs… Très peu de sélection avant qu’il ne décide d’apprécier quelqu’un, donc. Il ne sait pas si Léandre savait, pour la Cérémonie, et ils n’en ont pas parlé plus tôt – c’est donc chose faite, que de lui donner l’information, bien qu’il pouvait peut-être s’en douter car il n’a jamais caché son allégeance au mouvement des alliés de la Nature.
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