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02. ★ Vivre à Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg

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Dim 12 Juin - 16:11


Vivre à Strasbourg

hic Argentoratum, hic gloria omnium est


en résumé
la cité-état un point d'histoire sur la construction de la ville de Strasbourg, sur la fondation de la Cité-État en 1950, le rayonnement intérieur et extérieur de la ville ;

vivre à Strasbourg les us et coutumes, comment vit-on en ville, quelle éducation est faite... ;

quartiers & co une brève description des principaux quartiers et ce que vous pouvez y trouver.

01) Capitale européenne Élémentaire ;

★ Tout au long de l'histoire, Strasbourg a été un point d'affluence et d'influence sur le continent européen. Choisie par les Romains pour son accès à l'eau et à des terres fertiles, ainsi qu'une vue sûre sur l'autre rive et sa situation géographique parfaite pour y installer un port, la ville est rapidement devenue un lieu de commerce. Y vivaient de nombreux Élémentaires des quatre éléments primaires et quelques Magiciens — rendant ainsi exceptionnel cet équilibre où, auparavant, de nombreuses villes se sont construites sur un seul élément.

★ Tous les éléments ont pu trouver leur place sur la Grande Île, rassemblant un nombre important de populations hétérogènes. Si certains quartiers ont été réservés à des éléments, l'essentiel de la ville mélange les individu·e·s dans des ententes réciproques et une architecture et un urbanisme réfléchis.

★ En tant que ville commerciale, port majeur européen et carrefour culturel, on trouve des nationalités, des ethnies, des religions diverses à Strasbourg, et ce depuis plusieurs siècles. Ville cosmopolite, elle attire les populations étrangères qui y voient un moyen de quitter leurs villes mono-élémentaires ou qui se plaisent juste dans l'atmosphère paisible. On retrouve beaucoup de nombreuses petites communautés, basées sur une culture commune, qui se rassemblent régulièrement dans leurs quartiers.

02) Cité-État depuis 1950 ;

★ Après la Seconde Guerre Mondiale, l'Alsace se déclare territoire indépendant en 1947. Après plusieurs négociations menées d'une main rude par Karl Schmidt, Strasbourg se démarque de cette nouvelle entité et devient la Cité-État de Strasbourg en 1950.
→ Lire la chronologie pour se repérer.

★ Karl Schmidt a présidé de 1950 à 1965. Son parti politique, le Parti Démocratique Strasbourgeois (PDS) promet d'être le juste équilibre pour tou·te·s les Élémentaires ainsi que les Magicien·ne·s. Depuis sa formation officielle en 1950, il est le parti majeur au gouvernement et le seul a avoir eu accès au pouvoir. La Présidence est renouvelée tous les cinq ans.

Karl Schmidt est une figure emblématique de la Cité-État, apprécié notamment dans sa fonction de Président. Suite à ses années d'exercices, il s'est fait de plus en plus discret en politique et avait complètement disparu des couvertures médiatiques lorsque sa mort a été annoncée en 1980.
Karl Schmidt, 1901-1980, Élémentaire lumière
Karl Schmidt est un prêcheur de paix dont le potentia est d'apaiser les gens l'entourant. Déjà tout jeune à l'issue de la Première Guerre mondiale, il s'entoure d'intellectuels et théorise une paix commune, manifeste lors de la Seconde Guerre. Il participe aux négociations pour l'indépendance de l'Alsace et prépare déjà les pourparlers pour celle de Strasbourg, alors qu'il est déjà engagé politiquement dans sa ville de naissance depuis quelque temps. C'est lui qui signera la Déclaration d'Indépendance, lui qui sera élu le Premier Président et verra son mandat renouvelé deux fois. Il ne se représente pas en 1960, jugeant avoir fait son temps, s'efface petit à petit de la vie politique. Il reste une figure respectée aujourd'hui, un souvenir nostalgique pour les anciens.
Robert Knepper (c) Palmer


★ Le gouvernement strasbourgeois se décompose en ministres et ministères, dont certains concernent les spécificités de Strasbourg et de la vie Élémentaire. Le Président actuel est Simon Schmidt, petit-fils de Karl Schmidt, élu pour son premier mandat en 2020 dans un duel l’opposant à Phillip Klausmann. Le principal parti d’opposition est celui de La Promesse, « Nature et nous », les autres partis politiques sont bien plus en marge.
→ Plus d'informations sur le gouvernement : onglet « die Regiarung » sur l'annexe 03. Les organisations.

03) Rayonnement intérieur

★ Le gouvernement strasbourgeois a une bonne image et est globalement apprécié de sa population : la démocratie fonctionne, le gouvernement est à l'écoute et semble faire de son mieux pour aider dans les cas de difficultés... Plusieurs institutions ont été mises en place pour accompagner et protéger la population : die Hochschule, le Registre des Magicien·ne·s, les Jägers, etc.

★ Strasbourg est également très ouverte d’esprit et a facilité ses lois pour reconnaître toutes les minorités : le mariage homosexuel a été reconnu et autorisé en 1961, les questions d’identité de genre sont discutées depuis les années 1980. Les lois ont suivi petit à petit : il est aujourd’hui possible d’effectuer un changement de genre, d’être accompagné dans les démarches de transitions qui sont d’ailleurs gratuites (dans le public). Pareillement, il n’existe pas de tabous concernant les relations intimes, enseignées dans leur ensemble relativement tôt. Pour ces idéaux jugés « libres » par certains autres États, Strasbourg est appréciée de sa population et attire également des étrangers souhaitant vivre comme ils l’entendent.

04) Rayonnement extérieur

★ La bonne image de Strasbourg passe outre ses frontières : l’indépendance de la ville semble avoir été un succès qui a pu en inspirer d’autres pour en faire autant. En outre, le fait que la Cité-État n'ait été impliquée dans aucun des autres conflits nationaux et/ou mondiaux depuis son indépendance y joue beaucoup. Strasbourg a même pu avoir un rôle de pacificateur pour résoudre certains des conflits extérieurs.

★ La politique du gouvernement est très ouverte à l’installation d’étrangers : les formalités à l’arrivée peuvent paraître strictes, mais Strasbourg a plusieurs ambassades notamment dans les pays limitrophes pour accompagner cette charge administrative. La Cité-État fait très régulièrement des campagnes et autres tentatives de séduction pour inviter à s’y installer, notamment dans le cadre du programme RENAPO.

★ Il est possible de devenir citoyen Strasbourgeois : au bout de 7 ans de vie sur le territoire, en continu ou en tout, en prouvant l’implication dans le local, le rôle qu’on a ou peut avoir pour la communauté...

05) Des débuts de contestations

extraits chronologie a écrit:
1980-1990 Déclin de l’activité après les Trente Glorieuses, Strasbourg commence à grandir en population. L'engouement autour de la politique du PDS diminue quelque peu même si le gouvernement est toujours apprécié de tous·tes. Les inégalités se creusent, la pauvreté s'aggrave, le ressenti est géographique : passé le centre historique et les coins touristiques, Strasbourg tend vers le gris. Un Marché de contrebandes et de services illégaux se développe dans le quartier des Poteries.

2008-2009 Le gouvernement strasbourgeois, occupé par le programme RENAPO et la chasse aux Salvateurs, semble être incapable de faire face aux inégalités et autres criminalités : c’est à l’initiative de la population que s’ouvre le premier Centre Communautaire, nommé 'les Échos de Koenig' dans ce même quartier (Koenigshoffen). Les quartiers défavorisés commencent à s'organiser et des mouvements de solidarité et d'entraide se mettent en place. Débuts de protestations envers le parti PSD qui restent assez marginales.

2015-2020 Plusieurs séries de disparitions ont lieu : le gouvernement met en place des recherches sur toute la période, sans succès. Vent de solidarité, venant de L'Écho et de La Promesse. Les contestations augmentent, face à un gouvernement désemparé, La Promesse prend un tournant positif dans l'avis populaire grâce au soutien officiel et officieux offert aux défavorisé·e·s et familles des disparu·e·s.

début 2020 Plusieurs des disparu·e·s réapparaissent, mais malades et sans aucun souvenirs et, pour certains, sans potentia. Le gouvernement dit n'être au courant de rien, fait au mieux pour accompagner ces désormais nommés Disparu·e·s et enquête sur ce qu'il se passe.

06/2020 Élection de Simon Schmidt, petit-fils de Karl Schmidt, à la Présidence de la République. S’il est relativement populaire auprès de la population native de Strasbourg grâce à son lien de parenté avec le fondateur de la Cité-État, un score serré avec Phillip Klausmann du parti La Promesse a généré un vent de contestation et certains ont même pensé les élections truquées.

07/2020 Suite au retour des Disparu·e·s et à l'élection présidentielle, quelques membres de l'Écho décident de s'organiser pour commencer à enquêter sur le gouvernement strasbourgeois, en passant notamment par le Rohan Institut.


01) Éducation

★ La langue officielle de Strasbourg est l'alsacien. Les langues parlées couramment sont l'alsacien, le français et l'allemand. Pour les natifs de Strasbourg, il n'est pas rare d'avoir un mélange des trois — l'anglais est souvent une solution de facilité pour discuter avec des étrangers, qui l'utilisent sans soucis entre eux, mais tous les natifs n'acceptent pas de s'y plier.

★ Le système scolaire est le même qu'en France : on peut rentrer à la maternelle à partir de 3 ans, en primaire à partir de 6 ans, au collège à 11 ans. C'est à partir du collège que l'enseignement s'ouvre vers des voies technologiques ou d'apprentissage, à partir de 13 ans (la 4ème). Le lycée est à partir de 15 ans et il en existe plusieurs dans Strasbourg avec chacun des spécialités dans leurs options.

L'enseignement se fait en alsacien, en allemand et en français (enseignement trilingue avec certaines matières dans certaines langues). Quelques heures par semaine sont dévouées à l'apprentissage d'une autre langue ou à l'éducation civique, au choix.

★ Il n'y a pas d'enseignement religieux à l'école, toutes les religions ont une place à Strasbourg avec des lieux de cultes pour toutes les communautés, notamment car il y a eu plusieurs arrivées d'étrangers encouragées dans les années 1960 puis 2000. Chacun est libre d'exercer la foi qu'il veut.

02) Cadre de vie

★ La monnaie utilisée est l'Euro, depuis 2002.

★ Il est difficile de se promener en voiture dans le centre de Strasbourg, c'est pourquoi les habitants ont quasiment tous un vélo. Le vol de vélos, ensuite jetés dans le canal, est un phénomène récurrent, surtout lors des bizutages étudiants ; ainsi, les Strasbourgeois rentrent leurs vélos chez eux. Les trams et les bus sont efficaces et réguliers et permettent de se diriger vers quasiment tout Strasbourg.

★ La Grande Île et le centre de Strasbourg sont très urbanisés, avec quelques îlots de Nature, mais tous les habitants peuvent rejoindre quelques parcs (des Contades, l'Orangerie, etc.) en peu de temps grâce aux transports en commun. Les quais sont également très fréquentés, surtout durant les beaux jours, et certains se risquent même à se baigner lorsqu'ils sont suffisamment loin des écluses ou des bateaux.

03) Culture et gastronomie

★ Les Strasbourgeois·ses sont d'un abord froid et poli, qui leur donne une réputation d'être hautain·e·s et peu amicales·aux. Cependant, une fois proche d'elleux, il est difficile de passer outre leur loyauté. Être invité chez un·e Strasbourgeois·e est généralement signe d'amitié. Il est de bon ton de ramener un cadeau lorsqu'on va chez un ami (gâteau, bouteille, fleurs, objet fait soi-même), sans qu'il ne soit trop extravagant.

★ Très proche de la culture allemande, la nourriture alsacienne est composée d'énormément de patates et de chou/navet (choucroute ou navet salé) mais également de charcuterie, de crème (les flammenkueches utilisent les restes) et du fromage. Le poisson revient également sur les tables (saumon, truite) et on apprécie grandement les fruits locaux (mirabelles, fraises, framboises, rhubarbe, quetsches). Cependant, Strasbourg est une ville cosmopolite qui accueille beaucoup d'étrangers et leur laisse une place culinaire importante, créant des mélanges ou permettant à tout le monde d'y trouver son compte.

★ Très friand·e·s de gourmandises, les Strasbourgeois·es se font un plaisir de multiplier les pâtisseries (Schneckenkuchen, streusel, brioches, tartes aux mirabelles), les gâteaux salés (kougelhopf, pain d'épice) et, surtout, pendant la période de Saint Nicolas et de Noël, d'offrir des mannele aux enfants et de faire des fournées de bredele en famille.

04) Us et coutumes

★ Si on conseille aux touristes d'éviter certaines zones la nuit, la ville est bien éclairée et vivante jusqu'à tard. Les bars sont nombreux, les restaurants servent jusqu'à tard et les happy hours qui durent des heures permettent de mélanger toutes les bourses. On préfère généralement la bière, peu chère et qui se décline en dizaines de pressions au vin, et on propose souvent des flammenkueches ou des planchas pour accompagner.

★ Le 6 décembre est aussi important à Strasbourg que l'est le 24 décembre pour les chrétiens. On y fête la Saint Nicolas, accompagné du Père Fouettard, qui fait le tour des écoles pour distribuer des pains d'épices, des chocolats et des mandarines aux enfants sages et du charbon aux garnements. Une procession a lieu dans la ville et le soir, les parents offrent aux enfants des petits cadeaux.

★ Le marché de Noël de Strasbourg est l'une des grandes attractions touristiques de la ville et commence 4 semaines avant l'Avent (à la maison, on allume une bougie de la couronne chaque dimanche pendant ces 4 semaines). Étalé dans toute la ville, avec des échoppes combinant nourriture, vin chaud, artisanat, spectacles et, souvent, un pays ou une région en invité, il est supervisé par un sapin géant amené et décoré pour l'occasion (que les locaux appellent affectueusement Papa).

★ Devant la Cathédrale Notre Dame de Strasbourg (appelée Maman par les locaux), une légende dit que le Diable ou un·e Magicien·ne est enfermé·e sous les cryptes de l'église, car de violentes rafales de vent impatient en balaient le parvis et n’en finissent plus de courir autour de l’édifice. On peut également admirer à l'intérieur l'Horloge Astronomique dont le secret a été perdu en même temps que le meurtre de son constructeur. Il est possible de monter sur les toits de la Cathédrale et c'est un lieu privilégié de certains Élémentaires de l'Air.

★ La fête nationale, de signature de l'indépendance, est le 30 septembre.


01) La Grande Île

Des bâtiments imposants en grès des Vosges, les sols essentiellement pavés, la Grande Île est délimitée par des frontières naturelles d'eaux. C'est ici qu'on trouve l'essentiel de la vie étatique et magique de Strasbourg. Au centre trône la Cathédrale et les anciennes boutiques regorgent d'artisans dont on vante les qualités sur tout le continent.

Lieux Le Rohan Institut, die Hochschule, Hôtel Klinglin...
Loyers Il coûte très cher d'y habiter.

02) Le Centre

Entourant la Grande Île, c'est ici que se trouve la vie culturelle et sociale de la ville ; si on trouve son content de bars et de restaurants sur la Grande Île, c'est ici que s'épanouissent les structures innovantes, les ateliers nouveaux et le campus universitaire. Il y grouille constamment du monde jusqu'aux premières lueurs de l'aube et les maisons à colombages côtoient les bâtiments en grès.

Loyers Dépend de l'endroit, d'abordables à onéreux.

03) Strasbourg Ouest

C'est ici que se retrouvent les petites mains, les usines et les quartiers populaires. Les bâtiments plus récents hébergent des populations plus pauvres, souvent hétérogènes et on parle dans toutes les langues dans les quartiers. C'est ici également que se trouve l'hôpital civil, une immense bâtisse se trouvant au milieu des quartiers.

Le Marché du quartier Poteries Le Marché a toujours été une institution du quartier Poteries, mais depuis 1980 s'est diversifié dans ce qu'on y trouve. D'abord un endroit où la revente d'objets magiques importés et où la contrebande était importante, des services se sont ajoutées au fil des années... Les Salvateurs y ont trouvé un coin où trouver des clients, les revendeurs de canalisateurs reliques des collectionneurs, quelques autres commerces illégaux comme des combats d'Élementaires ou autres peuvent aussi s'y organiser. Le Marché est l'endroit où il ne faut pas trop traîner, rendant le quartier Poteries particulièrement peu fréquentable.

Lieux Centre Communautaire 'Les Echos de Koenig', le Marché Poteries...
Loyers Abordables, quartiers pauvres.

04) Strasbourg Nord

Si certains vantent la gravière, lieu privilégié pour les sportifs et les gens cherchant un peu de frais, c'est surtout une partie de Strasbourg qui mélange habilement des populations hétérogènes, autant financièrement que dans leurs origines. Les anciennes usines qui ont fait la richesse de la zone ont été délocalisées mais laissent à la zone un charme ancien qui est mis à profit par des investisseurs y voyant une bonne opportunité.

Loyers Les loyers sont de plus en plus chers.

05) Strasbourg Sud

Les quartiers limitrophes au Centre sont peuplés par des populations de classe moyenne qui se gentrifient plus on s'éloigne. Les maisons deviennent cossues et riches, les populations les plus pauvres quittant le quartier sous la pression de promoteurs attirés par l'argent. C'est pourtant ici que les jeunes se retrouvent en été pour aller se baigner au lac. L'immense port de Strasbourg se trouve également ici, attirant à la fois des étrangers que des gens prêts à investir.

Loyers Encore abordables, ont tendance à augmenter.




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