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green means go [Anatole]
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Lakshan Addams
Lakshan Addams

sans allégeance

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Sam 16 Juil - 22:23

27.JUL.22Tu passes beaucoup trop de temps de ce côté-ci de Stras, ces derniers temps. Appuyé sur la table à laquelle il a ses habitudes, t’as repoussé au loin les napperons en dentelle en forme de chat et la petite tasse du même calibre où ton thé attend, froid et inhospitalier. T’es arrivé il y a une heure, tops, et t’es à peu près sûr que le thé que tu as commandé à ce moment-là t’y as pas touché depuis ton arrivée. Tu as été bien trop occupé à te trouver une place plutôt calme dans la pièce de l’horreur – comme tu l’appelles. Le salon où tu te poses d’ordinaire n’a pas les bons sièges, ceux que tu te réserves lorsque tu décides de venir travailler.
Alors, bon gré mal gré, tu t’es rabattu sur la pièce aux allures d’enfant maudit entre The Grudge et Hello Kitty. C’est un choix artistique, les tables en formica d’une couleur passée, les sièges qui laissent deviner les formes patte de chat – ou l’empreinte, même, des pattes étant passées par là –, et les décorations mi-lolita, mi-cringe (terme de jeunes qui, pour toi, a plus la tête d’un mot simple qu’t’as déjà du employer dans tes anciennes années).
T’as déposé ton pc sur une table, réclamé une tasse format main coon (parce qu’il faut bien donner un nom aux tailles et qu’apparemment le gérant a décidé d’appeler ça main coon) et glissé un pourboire par habitude pour remercier de la rapidité. T’as fait un grand sourire, et t’as commencé à bosser.

Enfin, si l’on peut dire ça. Sur ton petit carnet de cuir, t’écris à l’envers tes graffitis de médecin pour définir, point après point, les étapes d’un voyage qui s’déroule des nuages à la terre. Tout s’imbrique et tout évolue : c’est une sortie d’université qui dérape, un réveil dans un train en partance pour le Danemark qui va jamais passer la frontière ; l’histoire s’éclate, un braquage, un détournement, des bloqueurs d’onde pour qu’la cible réussisse pas à joindre quiconque….
N’importe qui, passant en face de toi, t’prendra sans doute pour un doux dingue qui écrit une histoire d’horreur ou un polar bien mené. La preuve : pour parfaire le tout, y a trente minutes, t’as mis une pile de bouquins aux couvertures noires glacées entre toi et le bar, laissant cependant le petit chat en carton-pâte vert avec son smiley débile dire que oui, t’es ouvert à ce qu’on s’asseye en face de toi pour boire et papoter.

Superbe invention que ces petits chats qui invitent les passants, pas vrai ? Disons que plus t’en apprends sur la psyché humaine, sur celleux face à toi, et plus t’es en mesure d’te plonger par la suite dans des histoires qui emmèneront les autres là où iels ne veulent surtout pas aller. T’as besoin d’leur peurs et d’leurs pensées pour que prennent vie sous ta plume et tes arrangements les horreurs que vous vendez.
T’aimes encore penser qu’tes histoires ne sont rien de plus. Que des histoires.



HRP La déco, les petits chats de parole et le format "main coon" ont été approuvés par Léandre green means go [Anatole] 1514723061
Anonymous
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Sam 16 Juil - 22:41

Tu rejoins parfois ton frère à la boutique, accompagné ou non de Max – cette fois-ci elle est partie faire du shopping avec Emile, des histoires de chaussures qui brillent et qui ont des strass et, bref, tu sais que ton coéquipier pourra l’occuper un moment. Tu as observé pendant une bonne demi-douzaine de minutes le menu au-dessus du comptoir – l’employé a, à peu près, l’habitude donc a vaqué à ses tâches le temps que tu reviennes parmi les vivants. Tu as commandé un thé matcha glacé avec des boules dedans, tu l’as laissé choisir le goût et tu as erré pendant un petit moment, ta consommation en main avant d’aller t’effondrer à une table où personne n’avait – semble-t-il – osé s’installer jusqu’ici. Tu fixes un moment l’homme, un œil disant merde à l’autre avant de sourire et poser ta boisson non entamée sur la table. « Vous faites des escape games ? C’est comment ? »
Lakshan Addams
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Dim 17 Juil - 13:09

T’as les yeux rivés sur ta feuille, tu bouffes ta lèvre et t’essayes de pas laisser les conneries stupides qui parasitent ton esprit se jeter sur ton plan parfait. Tu feras pas venir des bestioles bouffant des doigts de pied, t’auras pas non plus besoin des clowns en cuir (l’allitération en c claque comme les lanières cloutées qu’tu les vois utiliser). C’est un point du dossier que t’as relevé qui t’as fait sourire et qu’comme un con t’as rangé dans la case absurde – mais faudrait jamais juger jusque là. On a toustes des paralysies de la logique et de la raison différentes : les clowns, les chiens, les papillons tâchetés de blanc – saloperie.
Un bruit te fait relever la tête, alerte. Une chaise qu’on tire, un pas éthéré qui claque à peine sur l’sol damné. T’as les doigts couverts d’encre, une tasse froide à ton côté et des bouquins décrivant des manières meurtrières entre cinq à quinze fois plus improbables que toutes les saletés possibles du monde. Tu sais qu’t’as mis le p’tit chaton vert devant toi, et ça devrait pas tant te choquer Lak !
Y a un temps d’battement, faut que ton cerveau enregistre les mots du garçon lunaire posé juste en face de toi. Y doit pas avoir la gueule plus âgée que ta fille, une forme de jeunesse intemporelle flotte dans son regard perdu. (Et c’est pas une vision d’horreur, mais d’habitude)

« J’écris des histoires et ça forme les cauchemars de demain. C’est plutôt sympa. »
Ta réponse, honnête, fait naître une pointe de regret derrière ton coeur et au fin fond d’ta gorge. C’est sympa. Bah vas-y, fais souffrir les gens avec des idées. C’est sympa. C’pas la honte qui t’étouffe, Lak.
« Des fois, y a quand même une fin heureuse. »
Avec un hochement de tête, t’attrapes ta tasse et avales une gorgée – trop infusée par ta faute, infecte mais tiède juste comme tu l’aimes – du thé oublié jusque là à ta droite.
Anonymous
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Dim 17 Juil - 13:39

« Les cauchemars de demain ? » Tu demandes, un poil curieux, de l’amusement perlant dans ta voix sans que cela ne se reflète sur tes lèvres ou dans ton regard. L’homme est inspiré et obnubilé par son travail, tu lances un vague coup d’œil aux livres sous lesquels la table croule, tu ne reconnais que les couvertures – ou plutôt la thématique des couvertures, l’habitude de reconnaître un type de littérature aux couleurs utilisées et aux choix des des graphismes. « Une fin heureuse ? Vous écrivez des romans ? » Tu demandes, aspirant trop bruyamment dans la paille énorme qui va avec ta consommation. Tu tousses un peu, manquant de t’étouffer avec une perle que tu as oublié de croquer et tu agites la main. « C’est un … hreu. » Tu tousses plusieurs fois, te frotte le nez, la larme à l’œil et tu lui tends. « Vous voulez goûter ? »
Lakshan Addams
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Lun 18 Juil - 6:50

Des fois, y a quand même une fin heureuse. La bonne blague que tu balances entre deux gorgées de thé. C'qu'y faut pas entendre lorsque tu déguises ta vérité. T'as l'habitude de trouver les paroles justes et la juste nuance afin de décrire ce taf. C'est qu'il faudrait des semaines, des décades et des decades pour qu'un inconnu comprenne les saloperies affiliées à ta place. Tu as le sourire en coin du gars qui sait ce qu'il a dit et approuves, d'un hochement de tête.
T'es une genre d'écrivain.

"Ouais, plus ou moins. Ca ne marche pas fort, alors..." tu tapptes des doigts sur la couvertire du bouquin le plus proche : c'est un titre con, genre dernier glas pour le condamné. T'aimes la littérature, mais les gens savent pas être logiques et originaux, c'est trop leur demander.

"Je suis dans les escape game aussi. Le genre d'horreur, ça marche mieux que les histoires lambda que je peux fournir. Et vous ? Si vous voulez, sinon, dites un truc au pif et j'y croirais. "

Tu te penches vers l'homme entrain de s'étouffer, ptit rêveur sûrement accorderait à la mort un sourire égaré. T'as des réminiscences trop vivides, la sensation de l'air qui se barre hors des poumons te compresse la poitrine. D'un geste fluide, la carafe à disposition pas trop loin est attirée à vous par tes doigts à peine tremblants, tu sers une grande rasade dans un verre qui traîne là pour les mêmes raisons et lui glisse avant toute chose.

"Buvez, déjà, avant de tenter a nouveau la mort avec votre... je sais pas quoi. C'est mortel ? Je vous avoue que j'ai un peu la trouille de tester maintenant.  " Y a un sourire tremblant qui tient pas longtemps sur ta gueule vachement plus pâle. "Si ça vous brûle, buvez. Sans modération. De l'eau, d'préférence."  
(Y a tous les souvenirs qui grattent ta gorge, toutes les pointes de douleur qui t'empalent à nouveau)
Anonymous
Invité

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Lun 18 Juil - 10:18

« Moi j’écris pas trop. » Lâches-tu avec un regard en coin comme si c’était là la question posée. « Vous faites où vos escape games, alors ? » L’esprit est un peu brouillon, t’es aussi ailleurs, tu observes tout, le chat vert, la main sur le livre, le comptoir plus loin, tu tousses encore un peu, les yeux un peu brillants de cet échec d’absorption. Tu remercies d’un signe de tête – il n’y a rien de joyeux, pas besoin de lire ses pensées, il suffit d’observer, le visage est pâle, les doigts tremblent comme les tiens et tu bois plusieurs rasades d’eau – t’en mets partout, ça te coule dessus, ça dégouline et tu te remets à tousser. Tu es un peu rouge mais tu souris, il te faut un petit instant avant de retrouver la parole. Tu es trempé comme un gosse, même Max serait plus tenable à table et tu fais comme si de rien n’était. « A nouveau la mort ? » Tu lisses ton sweat doucement, étalant un peu du surplus de gouttes qui ne s’était pas encore imbibé dans le tissu. « Euh. Je sais pas vraiment. Du thé, vert là… » Tes yeux roulent dans leurs orbites, tu essaies de te souvenir trop loin alors qu’il suffit de te retourner pour regarder sur le menu affiché. « Mmmh. Oui, bon, du thé avec des boules. Je sais pas, j’ai dit de faire comme il aimait. » Ton regard se repose sur le bonhomme, un poil plus clair, à peine plus aiguisé, tu t’en fous, mais t’es assis là et tu ne souris pas, t’es ailleurs à nouveau avant de revenir sur ton compagnon. « Si quoi brûle ? Pourquoi ça brûle ? » Au loin, tu agrippes le regard d’un chat qui t’observe en agitant la queue, les oreilles tournées sur les côtés. Tu as un sourire faible, la tête qui dodeline. « Ca va ? Ca vous brûle ? »
Lakshan Addams
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Lun 25 Juil - 7:04

T'as l'esprit qui se dégoupille et part en tourbillon. Au fin fond de sa gorge tu imagines sans aucune peine le morceau logé, l'air raréfié qui devient d'autant plus brûlant qu'il se fait denrée inexistante. Puis la libération inouïe qui accompagne la première goulée ! La gêne toujours présente, gêne fantôme, souvenir stupide d'un corps malmené. (Tu as crispé les doigts sur le rebord et tu t'accroches à la table marquetée par instinct. Y a les souvenirs qui tournoient et s'abattent au rythme de ta respiration mesurée, musique de la masse d'armes qu'une Mnémosyne vengeresse ferait jouer dans ton crâne)

T'as un problème avec les conduits obstrués, depuis ton acvident débile. Tu te forces à ramener ton esprit en de plus calmes patûrages. Tes doigts attrapent ton thé désormais froid, en retire le sachet commandé expressément et tu portes à tes lèvres la boisson trop infusée que t'avales avec un relent de désespoir. (Noyer le trauma dans le thé. Meilleure idée. )
"J'ai paniqué. " que tu réponds sans ambage avec le goût amer de l'infusion foirée tapant contre ton palais libre.

Le gamin aux yeux nuageux, ciel d'orage et mouvements serrière les nimbus, papillonne entre le monde et toi. Il a un peu de compassion pour le vieil anglais qui massacre son thé sciemment, histoire de le boire, qu'écrit des escape games auxquels personne ne joue et qui n'intéressent, de prime abord, que les aficionados de true crime. Tu fous un coup de dents dans le rebord de ta tasse avant de le reposer. "Probable, je bois plus chaud, mais c'est une autre brûlure qui m'nquiétait pour vous. C'est... c'est horrible, de finir étouffé. Même pour une fin temporaire. "

Fais pas ton innocent non plus, Lak. Cette peur viscérale de crever tel un poisson hors de l'eau est ton ending préféré, tu me la feras pas. Car tu connais la terreur pure qui, des années après, ensaime encore dans l'esprit des graines de souvenir qui donnent bien vite des traumas vivaces, vivants.
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Sam 30 Juil - 11:25

Le mec est bizarre – à peine plus que les gens que tu fréquentes au quotidien, parce que derrière les sourires et les apparences, tu sais bien ce que pensent vraiment les gens. Tu entends des films, des meurtres qui ne seront jamais commis, de la haine macérée, des réparties qui ne sortent pas pour la conciliation et la paix des ménages. Tu entends aussi des belles choses, des petits bonheurs, des histoires qui se construisent, des questionnements et des peurs sincères. L’homme en face de toi manque de se noyer en lui-même et ce parce qu’il s’imagine déjà l’être. « Ah oui. » Tu cilles doucement, la compréhension perlant au bout des cils. « Vous faites des recherches pour savoir tout ça ? » Tu sens bien que cette peur de l’étouffement est tellement viscérale qu’elle a été expérimentée. « Mais ça ne brûle pas … quand… » Tu penses indiquer ta gorge mais ta main part pour prendre à témoin le ciel et tu ne parles plus un petit moment, l’esprit ailleurs, dans d’autres pensées, avant de t’ébrouer et de sourire. « Quand tout ça, sauf si c’est chaud. » Ca n’est pas plus clair que le reste mais tu n’as pas envie de recommencer ta phrase. « Pardon de vous avoir fait peur. » Tu souris, cette fois, d’une risette qui n’atteint rien et tout, les yeux ne suivent pas l’impulsion, mais le contour s’étrécit une pointe, la commissure se hisse mais pas suffisamment pour qu’on identifie réellement l’intention. « On a plus peur quand on sait ou quand on ne sait pas ? »
Lakshan Addams
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Sam 6 Aoû - 23:37

C’est complètement débile, mais l’espace d’un instant, t’as pas la moindre idée d’pourquoi t’as parlé de brûlures. L’eau ne crâme pas ta gorge, c’même l’inverse. Tu te souviens de la sensation d’étouffement du verre d’après, celui qu’a jamais voulu passer et qu’t’as rendu avec le reste de ton repas fatal de peu. La froideur du tout contre ta trachée emcombrée de ta mort imminente des secondes plus tôt avait apaisé la morsure plus qu’autre chose… Alors pourquoi parler de ça ?
Pourquoi le feu, Lak ?

T’avales une gorgée un peu pensive, très paniquée dans le tourbillon de sensations fantômes bouffant l’arrière de ta gorge. Heureusement qu’t’as rien pris à grailler, tu pourrais t’en vouloir. Tu hausses les épaules et tes doigts s’recroquevillent autour de ton gobelet dans un vain espoir de t’ancrer là où t’es posé. La salle emplie de décors soigneusement trouvés aux quatre coins de l’enfer n’a rien de réel, c’est donc peine perdue. « C’est l’après, qui brûle. Une gorge à vif, ça se souvient des blessures et ça vous le fait payer. Un peu comme quand on vous étrangle, à dire vrai. »
(Tu sais trop d’choses, Lakshan. La prison t’a pas arrangé, t’étais déjà macabrement amoché – les broutilles au coin d’une zone non-surveillée et les traces des doigts graciles d’tes codétenus sur ton cou trop bronzé ont été le point de bascule)

« Faut voir de quoi on parle. Je suis du genre à plus craindre ce que je connais déjà – mais c’est une histoire de point de vue. Y a plus grand-chose qui m’terrifie, dans le monde. Plus la vieillesse s’impose à vous, discrètement, et moins vous avez peur des zones d’ombres d’votre vie. »

Il y a des zones d’ombre un peu partout dans le monde, mais v’z’êtes bien peu à pas craindre de foutre les pieds dans ces formes distordues qui rappellent à l’humain sa toute-puissante insignifiance. T’as un geste de la main pour effacer les dernières traces du malaise entre vous, à peine une minute ou deux plus tôt. « Vous savez, vous aviez pas à vous excuser de… Tout à l’heure. Ca arrive à tout le monde, quand ça passe par le trou des bugnes. »
L’éclat dans tes yeux est celui d’un foutu gamin. Qu’tu l’aimes cette expression, merde.
Anonymous
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Dim 7 Aoû - 9:51

Quand on vous étrangle... Ton regard se pose sur le nez de l'homme en face de toi, les pensées virevoltent dans une danse macabre et rappellent des souvenirs qui auraient mieux fait de rester enfouis. Tu n'as pas, à ton souvenir mais il ne faut pas s'y fier, été étranglé, ou peut-être par un adelphe dans un d'enfant un peu violent. Pourtant, les sensations terribles, tu les entends, les vois, et ton cerveau imagine et projette sans peine parfois la douleur qui est lié à un acte. Tu cilles doucement, ne relevant pas les phrases qui devraient inquiéter, garde un demi-sourire. « C'est joliment dit. » Finis-tu par lâcher, lorsqu'il te répond, passant une main inconsciente sur ta gorge. « C'est... c'est... c'est... c'est normal d'avoir peur de souffrir quand on sait que ça peut arriver. » Ton regard se repose sur ta boisson, qui trône à nouveau au milieu de la table – tu t'étouffes souvent, trop empressé de manger pour faire fonctionner un certain nombre de réactions chimiques dans ton corps, ou parce que tu aimes ça, ou parce que tu es parfois perdu dans d'autres têtes et ton corps entre en mode automatique sans gérer la vitesse. Tu ne t'es que rarement posé la question et tu continues à te faire du mal d'une façon qui est pourtant normalement maîtrisée par n'importe quel enfant. « Le trou des... des quoi? » Tu cilles, la tête oscillant d'un côté, puis de l'autre, le regard perdu sur l'épaule de Lakshan. Tu n'es déjà plus très sûr de ce que tu as pu lui dire, était-ce navré ou désolé pour quelque chose. Ton sourire disparaît alors que ton nez se fronce. « Ah. Bah. Peut-être pour avoir bah... postillonné. Et c'aurait été... été dommage que je sois réellement blessé. Il faut communiquer avec son corps, parfois. » Tu abaisses enfin la main pour attraper à nouveau ta consommation et tirer plusieurs fois sur la paille dans un bruit d'aspiration trop fort. Tu la reposes ensuite sur la table, manquant presque celle-ci et tu as un mouvement de chute qui se rattrape au dernier moment. « Oh. Mais c'est gentil de dire ça. Et puis et puis la vieillesse c'est une excuse mais on a toujours des gens pour qui on peut avoir peur, hein? »
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