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| Lakshan Addams sans allégeance
Arrivée : 13/07/2022 Messages : 33 faceclaim : Naveen Andrews crédits : me//gifs par dearindies sur tumblr
| (#) | Ven 15 Juil - 20:36 | |
| 20.JUL.22 Y a peu d’endroits où tu as traîné les pieds, ces dernières années, hormis ta boîte et les librairies. Bouffeur de fantasy et de thrillers convaincu, tu justifies les quarante mille titres dans ta bibliothèque par le besoin intrinsèque et professionnel avant tout ! De te renouveler. L’horreur fait vendre, la peur fait décoller. Tu peux toujours appliquer ce genre de conseils à ton boulot. De King, surtout et bien trop souvent, tu tires des petites choses qu’on t’a indiquées : la peur d’un champ, d’une chambre d’hôtel à moitié ouverte, d’un bouquin mal écrit et d’une fin décevante. C’est fort dommage il fait clairement pas partie de tes auteurices préféré.es. T’as aussi tiré des aliens des films récents, des fantômes planqués dans des murs, des monstres pour les plus jeunes. Putain. Le pire, c’les plus jeunes. Les mômes de treize, quatorze ans, poussés par des parents avides qui acceptent pas qu’une fois sortis d’l’Académie les gones n’y retournent pas, leur potentia déjà augmenté. On veut tous d’un surdoué dans la famille, peu importe le prix. On veut tous l’exceptionnel, peu importe la sanité mentale.
On s’y fait, à la longue. Ca ne rend pas la chose plus facile, mais l’on s’y fait. T’as arrêté d’demander l’âge quand on t’as dit que t’avais l’air con à hésiter d’leur vendre la formule sensations fortes – résultat garanti. Tu fous d’l’indélébile sur la photocopie de leur carte d’identité, t’as pas besoin de savoir. (Malheureusement, bien souvent, leur vieillesse les rattrape au galop quand iels indiquent avoir peur de ces creepypasta que t’as longtemps cru être des pâtes flippantes)
Mis à part les librairies, et les bibliothèques – temple à l’odeur poussiéreuse sans gamins perdus ! –, l’obligatoire supérette pour l’envie de fanta à trois heures du matin (pour combler les souvenirs étouffants d’une cellule dont les murs ne se referment plus sur toi) et la serre où tu récupères ses quelques graines prêtes à crever, y a pas beaucoup d’endroits où t’as usé tes groles. Par contre, tu as toujours adoré traîner du côté des bars à animaux : avec trois bestioles plus ou moins propres et en bonne santé à la maison, toutes adoptées à divers âges de leur vie, on aurait pu en douter. Tu fais les SPA et les associations régulièrement, et, quand tout va bien, tu es obligé d’envoyer trois messages par semaine à ta fille en lui demandant si elle veut pas un nouveau petit chat (le tout accompagné de photos plus adorables les unes que les autres) Tu as un problème, peut-être ; un besoin d’affection et de tendresse pour des animaux, pour compenser la famille déglinguée que t’as jamais eue autrement qu’en la personne de Nirmala – et encore, si elle a tout été pour toi, soleil et roc, désormais tu sais qu’elle va pas tarder à fuir le nid qui doucement s’désagrège. Alors… alors ton attention s’tourne vers les chats.
Tu pousses la porte du chat-fé (oui) où, quelques mois plus tôt, t’as adopté la petite bouille infernale et câline qu’est Potdpaille. Tu aimes venir dépenser la fin de ton salaire en des cafés par ici, l’ambiance délicate et rassurante est plus qu’agréable à vivre. Tu viens avec un ou deux livres, tu te poses dans le coin droit de la pièce, et entre deux tasses si l’proprio est pas trop occupé à regarder dans l’vide, tu lui fais la discut avec plaisir. |
| Léandre Dietrich sans allégeance
Arrivée : 13/07/2022 Messages : 42 faceclaim : Pierre Niney crédits : SaturdayProphet pour le vava, gif dans le profil et dans la signa by disastereyes
| (#) | Dim 17 Juil - 15:37 | |
| 20.JUL.22T'étais bien souvent rêveur, à mater le vide. Généralement c'était, en partie à cause de ton don. Alors... Tu l'aimais ce pouvoir, il t'avait donné l'opportunité de vivre dignement et de lancer ta formidable boîte. Mais... Y'avait comme un goût amer, comme un petit quelque chose qui t'empêchait de vivre "normalement". C'était l'prix à payer, tant pis. Tu dénotais pas de ton adelphie. T'étais sorti de ta période "sombre" où, pour toi, la vie, c'était quelque chose de trop dur, trop désagréable. T'avais fini par faire ta crise de la trentaine, t'entourer de chats, beaucoup trop, et d'en faire ton business, fallait au moins ça pour nourrir les bêtes qui t'accompagnais. Un "ding" caractéristique te sortais de ta rêverie. En matinée, assez peu de gens passaient le pas de ta porte. C'était pas pour te déplaire, ça t'offrais une matinée calme en perspective. Tu t'appuies sur ton comptoir pour regarder en face qui a l'audace d'affronter tes bêtes à poils, les chats déferlent attirés par le bruit, et certains se frottent aux jambes du nouveau venu, ils le connaissent à force. T'offres un joli sourire à la personne qui te fais face. Ton regard se focalise sur l'homme, et pas sur d'éventuels esprits que tu lui as vu traîner une ou deux fois. "Lakshan !" que tu claironne d'une voix sans doute trop guillerette. "ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu. Vous allez bien ? Je vous sers quoi ? La salle du fond, comme d'habitude ?" C'est un sourire plein d'un certain flegme, un brin hagard que tu lui adresses. Mais un sourire sincère, qui monte jusqu'à tes prunelles et les fait pétiller. T'as quelques habitués, t'as sympathisé avec certain.es. Lumo, petit éclair blanc de son état, s'élance, et finit par se poser sur le comptoir, braillant plus que miaulant. Le chat était sourd, et bien incapable d'entendre sa propre voix ou son débit sonore. Celui là... Il était ta mascotte, mais il resterait avec toi, il n'était pas à l'adoption. Tu caresse la bête, qui se met à ronronner comme un moteur alors que le bout de tes doigts viennent gratter la fourrure à la base de la queue. FT @Lakshan Addams |
| Lakshan Addams sans allégeance
Arrivée : 13/07/2022 Messages : 33 faceclaim : Naveen Andrews crédits : me//gifs par dearindies sur tumblr
| (#) | Mer 20 Juil - 17:35 | |
| Tu as dans ce coin-ci tes habitudes. Le thé toujours froid, au moins tiède, sous peine de crâmer cette peau si douce à peine tannée qui recouvre ton épiderme. Le coin du fond, la salle dans laquelle il est possible de boire sans attraper une conjonctivite ou retomber en une enfance bienvenue. (Pas que tu aies quelque chose contre Hello Kitty ou le style plus lolita, mais les napperons en forme de patte de chat, c'est loin d'être ton délire premier. Tu as d'autres passions, et t'as toujours prôné la sobriété architecturale et décorative autant que possible.) Tu hoches la tête avec un air impenétrable, complètement à l'opposé de cette gueule dans les nuages que le proprio t'oppose une fois arrivé.
Tu te penches un peu vers le chat, qui n'en a strictement rien à foutre de ta présence. C'est le frère de Potdpaille - la surdité en plus, mais Léandre avait déjà jeté son dévolu dessus quand t'es venu adopter. "Bonjour, oui. Et bonjour toi... Comme d'habitude, je n'aurai pas de réponse." fataliste, le mec fan de chats- comme toute personne ayant choisi d'avoir un animal hautain dans leur vie. "Ca va, ça va. Le temps est bon et les histoires sortent bien." Toujours ta couverture, répétée sur tant d'années, n'a aucune raison de bouger. Au debut, t'étais écrivain pur et dur par peur de retomber chez les flics si on te trouvait à fantasmer des scénarii de mise à mort ; depuis, c'est passé. Le couperet ne pèse plus autant sur ta nuque les soirs d'insomnie, t'es presque humain avant d'être de la graine de potence.
"J'aimerai beaucoup un café long. De préférence pas trop chaud, mais sinon j'attendrai, ne vous inquiétez pas pour moi." Alors que tu sors ta monnaie du fin fond de ta poche, tu rajoutes : "Voulez-vous voir les photos de Potdpaille ? Il a fait son petit numéro il y a deux heures a peine, j'en ai à la pelle. " |
| Léandre Dietrich sans allégeance
Arrivée : 13/07/2022 Messages : 42 faceclaim : Pierre Niney crédits : SaturdayProphet pour le vava, gif dans le profil et dans la signa by disastereyes
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| Les gens t'prennent souvent pour un idiot. C'est sans doute l'air hagard que tu t'traines de même que ta famille. Z'êtes liés à l'élément de l'esprit, ça a bien quelques désavantage. Tes sourires se font sincères, pour tes habitués, qui plus est, qui ont adoptés certaines de tes boules de poils. Tu bossais avec une association super sérieuse, et t'étais vraiment content de ce partenariat, t'avais l'impression de racheter un peu toutes les mauvaises actions et les "erreurs" de jeunesse que t'avais commis et qui t'avais mené ici.
"Il vous entend pas il peut pas vraiment vous répondre... Mais vous savez bien qu'il gueule plus fort que les autres !" Que tu glisses dans un sourire, croisant nonchalamment les bras. Tu savais jamais trop quoi en faire de ces bras beaucoup trop longs, donc généralement tu fourrais tes mains dans tes poches, ou tu croisais les bras. ça te donnais une certaine contenance. Tu hoches la tête. "Faudra qu'vous me fassiez lire un peu vous histoires un jour ! Je suis curieux. Vous savez, j'suis un grand lecteur. Toujours dans le domaine de l'épouvante ?"
Un sourire s'étire sur tes lèvres, et tu pointe du doigt un p'tit panneau qui se trouve sur le comptoir. "J'fais du cold brew pour l'été si vous voulez. J'me dis que ça pourrait vous plaire nope ? Vu les chaleurs, une boisson fraiche ça fait toujours du bien. Sinon, y'a pas de soucis, j'vous fais le café et j'vous le servirai une fois qu'il aura un peu tiédis." Tu te penche un peu en avant sur le comptoir. "Bien sûr que je veux les voir ! Il est pas prêt de quitter le mur des adoptés, et j'y ajouterai des photos avec grand plaisir !" Tu montres du pouce le mur derrière toi. C'était un tableau en liège que tu avais fait faire, en forme de tête de chat, sur lequel était épinglé des polaroïds de tous les précédents occupants des lieux qui avaient quittés le bar pour une famille aimante. T'avais Potdpaille qui y était épinglé. Certaines photos étaient entourées d'autres, représentant les chats dans leurs familles. Tu attends, avec un sourire incroyablement doux, d'avoir des nouvelles d'un de tes petits protégés. "Je doute pas qu'il doit être fin heureux avec vous, z'avez l'air d'un cat lord vous savez. J'vous dis ça sans aucune critique derrière, promis, on a une passion commune." Tu gratouilles Lumo derrière l'oreille, il se met à ronronner beaucoup trop fort. |
| Lakshan Addams sans allégeance
Arrivée : 13/07/2022 Messages : 33 faceclaim : Naveen Andrews crédits : me//gifs par dearindies sur tumblr
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| Evidemment, maugrées-tu dans ta barbe mentale – si l’image est étrange, elle renvoie aussi au fait que ton menton reste rasé de près et de frais depuis ton passage en taule – évidemment que si t’y réfléchissais trente putains de micro secondes, t’aurais pas essayé de taper la discut à un chat. D’autant plus un chat sourd. (Pas qu’il ait plus de réponse en répondant à un chat totalement entendant, remarquez : la source la plus fiable d’informations vous confirmerait que ces bêtes-là n’étaient pas faites pour la discussion. ) Avec un sourire en coin et un hochement de tête, se détachant du chat qui baille et l’ignore sans aucun problème, t’approuves avec enthousiasme la proposition. « Pas de problème, je vous ferai lire un jour. Lorsque j’aurai de quoi lire, je vous donnerai. Il faut que ça soit bien écrit, ou vous pourriez me donner un café de fond d’étagère pour la peine. ! » La blague peut ne pas passer : même dans ta tête, elle avait une consonance étrange. Peut-être qu’il poussera un soupir et repoussera au loin l’expression cheloue et la tentative d’humour d’un presque quinquagénaire ? (A deux ans près, pas de chichis : la vieille vient et frappe n’importe qui. )
L’air un peu intéressé, beaucoup trop dans la réflexion profonde, tu soupèses et repèses les options qui s’offrent à toi. Eternel indécis sans pression, sans aucun bagage trop pesant sur les épaules, chaque choix te vient après la période qui semble être la plus appropriée. (Manière de dire d’une façon propre que jamais tu ne te presse, peu importe l’urgence. L’homme en toi a appris, à ses dépens, à sa grande et heureuse surprise, qu’la précipitation n’engendre jamais d’aussi belles conséquences qu’un choix mûrement réfléchi.) (Même si là, on parle juste de café)
« Juste tiède, ne vous embêtez pas. J’ai pu goûter le cold brew la dernière fois mais je préfère quand même la tiédure… Chaleur ? De l’autre. M’en voulez pas. » T’hésites et tu trébuches sur ses mots, comme toute personne dont les pensées ont été câblées plusieurs décennies durant sur une autre langue. Lorsque tu dors, c’est toujours en anglais que les pensées s’envolent, teintées par les rêves décolorés.
Après une rendition presque réussie de la Macarena,le téléphone atterrit comme par magie sur le comptoir entre eux. Tu le déverrouilles sans le besoin d’un code : pourquoi planquerais-tu des photos de son chat ? (Le secret est d’avoir le véritable portable, carte sim et emballage de plastique daté, dans la poche du coeur pour confondre l’excitation avec son vibreur, et inversement) Sur l’écran presque neuf, petit Potdpaille apparaît en technicolor, plus vivant que tout. Il a l’air d’un chat heureux, à patouner les boucles légères de son nouveau papa ou à courir un peu de partout, ficelle joyeusement tuée dans la bouche. « Vous voyez ? » |
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