Mikhael Gavalda sans allégeance
Arrivée : 12/11/2022 Messages : 47 faceclaim : Nicolas Simoes crédits : Lileris
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| J’étais seulement parti pour récupérer une commande, à l’origine c’était juste ça, mais la vie n’en a rien à faire et vous met des bâtons dans les roues à la moindre occasion. C’est comme ça que j’ai loupé de me faire emboutir par une voiture bien trop presser, que j’ai dû prendre un autre chemin, car il y avait bien trop de circulation pour enfin arriver à la boutique de vente en vrac de thé et café. J’aime beaucoup cet endroit, enfin avant, maintenant ils ont bien plus de monde. Au début, s’il y avait quatre clients c’était bondé, maintenant cela regorge de personne se disant chic et décrivant leurs vies secondes par secondes sur les réseaux sociaux. Enfin c’est leurs problèmes de s’afficher autant.
J’étais là juste pour ma commande et me voilà avec, en plus des nouveaux gâteaux qu’ils souhaitent faire gouter et un café bouillant d’un nouvel arabica, que je ne peux pas boire tout de suite sinon je pourrais dire au revoir à mes papilles et je ne peux pas rester non plus. Après avoir remercié tout le monde je décide de partir, mais avec mon vélo que je dois tenir à une main en restant à côté et de tenir le café. J’arrive tant bien que mal à rejoindre un parc … faut avouer que je ne suis plus très fan des parcs depuis ce qui s’est passé, malheureusement je me vois mal continuer ainsi jusqu’à chez moi et il était hors de question de gâcher le café qu’on m’avait gentiment offert.
Je suis pourtant assez calme et le visage assez fermer pour que personne ne vienne me voir, même si autour de moi je ressens légèrement les sentiments des enfants jouant, celui de la jeune femme assise sur le banc en train de lire un roman, ou bien des joggeurs. Je n’ai pas la sensation d’être vraiment perturbé, pourtant quand la journée commence mal, elle continue de plus belle. Mon vélo s’échappe de mes mains et comme je ne suis doué qu’avec l’informatique, je suis un peu trop brusque dans mon geste, je me brûle donc la main. Super. La douleur et la surprise me font lâcher le gobelet qui était devenu la prunelle de mes yeux durant quelques minutes. Génial, il est par terre et j’essaye de retirer le plus vite possible le liquide sur ma peau. « Bordel » c’est définitif je n’aime pas cette journée, je n’ai rien en plus dans mon sac pour ça. Je ramasse mon verre pour le jeter, grimassent un peu de douleur, je ne vois même pas les personnes qui pourrait venir vers moi.
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