Aujourd’hui est le jour où je fais le point avec mon planning, ce n’est pas le moment le plus passionnant de mon travail, mais je suis bien obligé de faire le point et surtout que je sache bien les différentes tâches que je vais devoir faire, ainsi que de me mettre dans l’idée de devoir me déplacer et croiser des gens avec des sentiments. En soit, je n’ai jamais rencontré personne qui n’en avait pas, tout le monde à des sentiments, mais certain son si proche de certaine douleur mentale qui m’arrive parfois de les sentir à nouveau même quand ils ne sont plus proches de moi. Une déviance de mon potentia. Pour le coup, je n’ai pas grand-chose en ce moment, ce n’est pas un mal, je vais pouvoir m’offrir le luxe de prendre du temps pour Nyx et moi.

Je regarde d’ailleurs un moment la boule de poil posé sur le sol juste à côté de son panier qui je cite était le panier à prendre pour le confort du chat, que tous les chats l’adoraient … J’ai l’honneur de dire alors que Nyx n’est pas un chat. Je souris tout seul à pensant à ça, puis je me remets au travail. Mon prochain client est un vétérinaire, il semble avoir besoin d’un système pour ses données clients. Rien de très compliquer, il faudra pourtant que je sois sur place pour tester et surtout déterminer exactement les besoins réels de cette personne. Je prends un peu de temps pour retrouver mon contact, mais l’homme s’appelle Calix Olicard. Le dos coller à mon siège, je le fais tourner de droite à gauche un petit temps avant de tapoter sur mon clavier. Ce que je cherche ? Je voulais juste savoir si cette clinique était bien perçue, car en plus de voir le feeling avec cette personne, si l’établissement était bien évalué peut-être que j’allais pouvoir confier Nyx plus sereinement que je ne le fais actuellement. Surtout que la boule de poil roux n’était clairement pas d’une douceur avec les autres. Il était comme moi, méfiant, et ne se laissait pas facilement caresser, il fallait que je sois à côté de lui pour espérer qu’il se laisse faire durant les soins. C’est un chat merveilleux, d’une douceur et d’une affection qu’on nous porte peu, mais la vie avait été dur pour lui et il choisissait ceux à qui il voulait faire confiance. C’est un peu l’avis déterminant pour savoir quel vétérinaire avait le droit de l’avoir comme patient. Je pose mon regard sur lui, il dort toujours et l’heure tourne jusqu’au moment fatidique où je dois partir travailler. Malheureusement je ne vais pas pouvoir emmener Nyx avec moi pas aujourd’hui en tout cas. Alors après avoir rangé mon matériel de travail dans un sac, je vais faire un bisou à mon cher ami. « Je reviens vite, tu gardes la maison pour moi d’accord ? » Le ronronnement toujours les yeux clos me donne le signal que j’interprète comme un ok pas de soucis. Je me redresse et mets mon sac sur le dos. « Allez bisous à tout à l’heure. » Je quitte la maison la fermant bien à clef, juste après avoir vérifié que l’eau et la nourriture étaient bien en place.

C’est avec un vélo électrique que je débarque chez mon client. Fort heureusement j’ai de quoi le ranger et l’accrocher. Le bâtiment semble vraiment fiable, je finis par entrée. Mon observation se porte sur la pièce, je regarde chaque objet, fenêtres et tout ce qui pourrait être vivant. Déjà en étant à l’extérieur je sentais un peu les sentiments, maintenant que j’y suis tout y est plus clair. Mes poings se serrent doucement et ma mâchoire se crispe. Ce n’était qu’un moment à passer rien de plus, je respire doucement, puis je prends la parole en m’approchant de l’accueil. « Bonjour, je suis de l’agence Lop nous avons rendez-vous pour évaluer votre système informatique. » Je tends ma carte pour lui montrer que c’était bien moi et on me demande d’attendre. Je reste donc debout dans un coin de la pièce, mon sac à la main, j’aurais bien voulu déjà commencer le travail en lui posant des questions, mais bon je devais prendre mon mal en patience. J’ai donc commencé à compter pour penser à autre chose que ce que je pouvais ressentir.