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Ancient Dreams In A Modern Land - Cas' & Lak |
| Cassandre Hoffman l'Écho
Arrivée : 21/07/2022 Messages : 18 faceclaim : Charlie Hunnam crédits : Avatar by Nebulleuse
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| Ancient Dreams In A Modern Land @Lakshan Addams Ce qu'il était élégant, dans son veston brun, sa chemise, elle, était d'un joli écru qui s'accordait bien avec le reste. Un simple pantalon noir, droit, complétait sa tenue. Une paire de vans noirs dénotaient totalement de la tenue, mais ces pompes étaient confortables, et il en avait marre de se taper des ampoules en enfilant ses mocassins. Alors, Cassandre avait opté pour le confort, devant le style. Ses lunettes, à motifs écailles étaient fièrement posées sur le bout de son nez. Sa veste, un simple trench coat était accroché à son bureau. Il faisait trop chaud, il avait d'ailleurs roulé les manches de sa chemise pour laisser ses avant bras à l'air. L'homme attirait l'ombre à lui, et était globalement préservé. Il se trouvait à l'extérieur du centre communautaire, endroit où il passait la plupart de son temps libre quand il n'était pas dans son cabinet. Du moins... Une semaine sur deux. Il y traînait beaucoup moins lorsqu'il avait la garde des jumelles. Les filles aimaient bien traîner là bas, mais la mère des petites ne supportait pas de les voir errer là. Dommage. Il était donc tranquillement assit sur les marches de l'entrée du bâtiment, en train de fumer sa clope, quand il vit un homme s'avancer. "Lakshan ? J'suis désolé, mais si vous cherchez votre fille, elle vient de partir. J'crois qu'elle a parlé de passer à la boulangerie au coin d'la rue. Mais elle sera de retour d'ici peu." Les deux hommes s'étaient vus une ou deux fois, lorsque le premier accompagnait sa fille, ou venait la récupérer. La gamine était bien grande mais elle restait sa gamine, quoi de plus compréhensible ? Pour Cas', ses gamines, même à 15-20- 30 ou 40 ans resteraient ses gamines. Et cet état ne changerait jamais vraiment. Il tape le cul de sa cigarette dans la poubelle la plus proche. Cas' ne supportait pas éparpiller les cendres, il avait tendance à trouver ça dégueulasse. De même... Il aimait moyen l'haleine que ça donnait, mais il était trop accro. Il avait arrêté pendant quelques années, mais avec la pression du divorce, il avait reprit. "Vous allez bien ? Vous écrivez toujours ?" Nim parlait beaucoup de son paternel. Du coup... Cas' savait beaucoup trop de choses sur lui. Bien malgré lui. "Vous voulez un café ? Un soda ? Un peu d'eau ? Pour vous faire patienter en l'attendant." |
| Lakshan Addams sans allégeance
Arrivée : 13/07/2022 Messages : 33 faceclaim : Naveen Andrews crédits : me//gifs par dearindies sur tumblr
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| Ancient Dreams In A Modern Land @Cassandre Hoffman T’as miraculeusement terminé plus tôt, aujourd’hui. Papiers pliés avant l’heure, scénarii arrangés sur des post its qu’ont fini au feu parce qu’ils n’avaient plus rien à t’apporter ; t’as lâché un je vous vois demain qui a bien montré que tu foutais les pieds hors du monde exigu de l’Echappée Belle, et que, de toute manière, personne vraiment te récupérerait si tu te cassais cinq minutes plus tôt. L’horaire n’était pas le plus fixe au monde, il faisait trop beau dehors, et t’étais pas supposé avoir ta couverture quoi qu’il arrive. T’étais libre, autant que faire se peut, mais l’temps de dire au revoir et de parloter avec tout un chacun, tu as donné quinze minutes de plus à ton employeur avant de sortir. Le zéphyr chaud qui s’est engouffré t’as foutu à terre, crâmant tes poumons comme le feu s’épanouit grâce à un appel d’air. T’oublies souvent à quel point les températures du coin sont peu clémentes depuis que ton corps a décidé de faire l’inverse exact de l’évolution naturelle : à quoi ça sert, d’résister au froid, en l’ère du réchauffement climatique ? Pourtant, tu as préféré marcher. Les bus sont bondés, le tram n’est pas mieux : les êtres du coin se pressent contre les murs frais et s’grimpent dessus dans les endroits climatisés – et actuellement le moindre contact physique te donnerait envie de leur tirer une balle. Ca ferait une chouette histoire, tiens, le canon dans le dos sans possibilité de se retourner, les menaces, les peurs, les gens autour qui meurent. A noter. Ses pas te mènent, gourde à la main, jusqu’au centre social. Histoire de pas avoir l’air trop con dans ta vadrouille, tu as décidé que tu pouvais bien passer voir ta fille à défaut de donner, toi aussi, un coup de main. Peut-être qu’elle voudra rentrer avec toi, ou juste qu’elle t’enverra chier comme elle en a quelquefois pris l’habitude. T’sais pas. Une silhouette familière à l’orée te fait sourire, tu lui adresses un signe de tête. (Merde c’est quoi son nom déjà ? ) « Pas de problème, assures-tu avec un mouvement de la main qui n’est pas sans rappeler le roi effaçant les horreurs de ses sujets, et leurs considérations, Je vais l’attendre. Vous voulez un chewing gum ? » L’offre est innocente, c’est simplement que tu sors la boîte quand il pose sa clope et que tu as besoin d’agiter les machoîres pour pas dire trop d’conneries à la minute. Tu la lui tends, ouverte, offerte, essuies de ta manche la sueur qui perle sur ta tempe. « Ca peut aller. J’écris entre deux voyages, oui. Pas de grand succès à prévoir. » L e sourire goguenard d’un écrivain qu’a accepté la défaite danse sur tes lèvres étirées. « Si vous avez un café, je ne suis pas contre. C’est probablement déconseillé à cette heure-ci, mais on n’y résiste pas. »Tu hausses les épaules et ranges ta gourde dans le sac à dos défoncé qui t’as suivi outre-atlantique. T’as l’air d’un ado en perdition, t’as l’air d’un vieux qu’a plus toute sa tête. « Et vous ? Comment ça va ? Nim me ramène des nouvelles au compte-gouttes, alors… Autant venir vous demander. » |
| Cassandre Hoffman l'Écho
Arrivée : 21/07/2022 Messages : 18 faceclaim : Charlie Hunnam crédits : Avatar by Nebulleuse
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| Ancient Dreams In A Modern Land @Lakshan Addams La fumée bleutée forme de délicieux entrelacs, elle s'enroule sur elle même, forme des volutes de fumée qui hypnotise ceux qui y sont sensible, et passe au dessus de la tête des habitués. Il y touche, à la clope, depuis qu'il a quinze ans, il faisait ça en cachette, car si sa mère le choppait, elle risquait de l'étriper, et il a gardé ses mauvaises habitudes. Sa mère était buraliste, c'était un peu complexe de se procurer quelques paquets de clopes sans qu'elle le sache. Aujourd'hui il se cache plus, a part de ses filles, qu'il a récupéré une ou deux fois en pleur à cause de cette addiction. Lui il pense qu'il faut bien mourir de quelque chose. L'homme en face de lui, il le connait un peu. De vue, surtout, de loin, et surtout parce que sa fille est sa collègue de travail. Elle lui confie parfois quelques secrets au creux de l'oreille, mais l'homme est une tombe et n'en parlera jamais. Elle a du flaire la demoiselle. Sans doute trop our son propre bien. Il écrase sa clope et jette son mégot dans la boîte prévue à cet effet, bientôt il faudra la changer, ça le dégoûtait toujours un peu. Mais il le faisait. Avec des gants, parce que s'te bouillie de cendre visqueuse lui donnait la gerbe. Mais plutôt crever que de laisser une partie indésirable lui survivre sur terre. Il était du genre à trier ses déchets, à faire en sorte que rien ne finisse dans la nature, pour la faune et la flore. L'homme est dans l'ombre, comme d'habitude, il a prit l'habitude de vivre ainsi. Toujours à l'ombre, sans profiter des chatoyants rayons du soleil. Parfois ça lui manque. "Volontiers. Merci." Il ne dit jamais non à ce genre de propositions, il a toujours l'impression d'avoir une haleine de chacal lorsqu'il termine de fumer. Oh... Il n'en était pas à là par chance. Il enfile le petit dragée dans sa bouche. Le goût de la menthe forte lui imprègne bientôt la bouche. "Dommage" qu'il répond au "grand succès". "Enfin paraît que la célébrité rend con, alors j'la conseille pas vraiment l'ami. Restez comme vous êtes, c'est trè" Cass' pense à peine à l'insomnie qu'il a en perspective, fait avec et un demi sourire lui échappe. "Vous voudrez que j'vous le serve tiède ? Il me semble que vous préférez les boissons fraiches. Du moins c'est ce que votre fille m'a raconté." Car, quand elle le voit toujours à l'ombre, attirant l'obscurité à lui, elle a souvent parlé de son père, d'à quel point cela pourrait lui être utile. Il comprenait, Cas. En un certain sens. Un petit reniflement amusé lui échappe lorsqu'il regarde son vis à vis. "Quelle cachottière, j'vais bien, la mère de mes gosses me fait la misère et essaye de me retirer le droit d'garde, mais... Je me fais pas trop de soucis. V'nez, restez pas là. On a la clim à l'intérieur. J'ai pas envie que vous vous desséchiez sur pied."
Et il lui ouvre la porte sans cérémonie, traversant le couloir desservant sur plusieurs salles, avant de s'arrêter dans la "tisanerie". C'est comme ça qu'ils appellent l'endroit où ils mangent, boivent, partage les ragots. L'homme enclenche la cafetière, qui se met à glouglouter joyeusement. "Puis ici je ne m'ennuie jamais, y'a toujours du monde à écouter, à rassurer." Et il était fier, le blond, de ce qu'il faisait. "C'est des temps bizarres. Trouvez pas ? M'enfin ça me fais quand même plaisir de vous voir." |
| Lakshan Addams sans allégeance
Arrivée : 13/07/2022 Messages : 33 faceclaim : Naveen Andrews crédits : me//gifs par dearindies sur tumblr
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| Ancient Dreams In A Modern Land @Cassandre Hoffman Tu hausses les épaules. La célébrité, c’est définitivement à l’inverse de ta ligne de carrière, de tout ce que t’as pu prévoir pour toi. T’es un agent de voyage avant tout – tu lui dis, « je suis agent de voyage, aussi. » comme si l’info pouvait faire disparaître l’ignominie des projecteurs pour toujours détournés de toi. Tu bosses pas dans du vent, ta couverture d’auteur est juste là pour appuyer le carnet de notes, de rêves et d’angoisse que toujours tu traînes avec toi. C’est rien de plus qu’une surcouche, la petite finition pour t’éviter d’avoir à trop t’justifier. Nim a toujours trouvé que tu devrais écrire et a toujours pensé que tu serais meilleur conteur que vendeur d’escale aux tropiques ou en Enfer. Elle avait pas totalement tort – mais t’allies avec brio les deux, désormais. La boîte se dégoupille telle une grenade, tu la lui tends, ouverte, et prend dans le corps de l’arme un petit carré sucré qui va te dégommer l’arrière du palais. Avec un sourire en coin, tu laisses ses remarques passer entre tes mots. « Non, non, elle n’a rien caché… t’as l’air plus embarrassé qu’elle, elle ne pourrait l’être. Tu mords ta lèvre puis bouffes ton chewing-gum à défaut de tes mots. Disons juste que je pense qu’elle a cette… Elle n’est pas du genre à raconter les histoires et les vies des autres. L’inverse d’une commère. Il y a un mot pour ça ? » C’est toi l’auteur, imbécile, tu devrais savoir. Tu grimpes les marches à sa suite et laisse échapper un soupir d’aise une fois au frais. Tu tolères encore la chaleur – pour peu qu’elle ne touche pas les quarante degrés. Tu n’es pas certain, en revanche, de ce qu’il se passera le jour où ton potentia décidera de faire un nouveau bond en avant…. Si ça se trouve, tu devras vivre dans une chambre froide, comme un quartier de viande. Fantastique. « Je peux le boire chaud, hein, ne vous ennuyez pas pour moi. » murmures-tu en le regardant remplir la cafetière. Ca va faire mal, tu vas douiller, mais tu préfères avoir l’air à l’aise et continuer à discuter plus que de devoir forcer quelqu’un à se plier aux terribles injonctions de ton potentia. Parce qu’il n’aide personne, ton pouvoir, il est affreusement égoïste, il emmerde juste le reste du monde. C’est nul. Terrible. A chier. Tu croises les bras devant toi, tes pouces caressant des formes inconnues sur la peau dénudée par ton tshirt. « C’est un monde étrange, tu admets en penchant la tête, entre le bruit du café et le couinement de la porte qui se referme. Mais les temps ont toujours été bizarre, aujourd’hui comme hier. Nous avons juste plus de clés désormais. Si on peut dire ça. Tant qu’il ne se met pas à pleuvoir n’importe quoi ou que le ciel ne vire pas au rose fuschia, permettez-moi de continuer à vivre sans m’inquiéter outre mesure. » Ta blague est nulle et tombe à plat. Le sourire ne disparaît pas, sur tes lèvres. Tu te repositionnes contre la table où tu t’appuies d’une fesse. « J’ai vu trop de choses depuis que je suis né pour trouver le monde bizarre. Tout prend un temps d’adaptation. Et puis, conclus-tu avec un haussement d’épaule, je suis un écrivain de pacotille, rien n’est franchement bizarre. »
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