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good grief. ft. Ludwig
Gustav Schreiber
Gustav Schreiber

l'Écho

Arrivée : 17/07/2022
Messages : 37
faceclaim : Tomer Kapon
crédits : kidd (ava)
good grief. ft. Ludwig Fed44120b7bf125918d2bcd1d76e3811

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Dim 21 Aoû - 22:16

good grief

Y’a un truc qui va pas — ses oreilles qui bourdonnent trop, le sommeil qu’il n’arrive jamais à trouver véritablement, cette solitude qui lui colle à la peau alors qu’il est (encore) (toujours) (affreusement) entouré. Le regard d’Emma brille de moins en moins alors que la fatigue et la lassitude de l’entre deux pèse aussi sur ses épaules, parfois c’est celui triste et inquiet de Maude qu’il croise et qui lui fait regretter leur décision d’il y a quelques mois. Ernest veut croire, pourtant, qu’il a fait la meilleure chose pour eux à l’époque ; et, égoïstement, pour lui. Il veut croire que ce nouveau rôle trouvé auprès de l’Echo est important, il veut croire qu’il est enfin Maître de quelque chose, il veut croire qu’il n’a pas… abandonné, plutôt que quitté, Lola pour ; eh bien, rien.

Être loin du Rohan Institut lui permet de relativiser beaucoup de choses ; et, étonnamment, d’en apprendre encore plus. Strasbourg est parcourue avec plus de minutie et il en découvre de nouveaux coins, principalement pour se cacher. Ses habitants sont redécouverts d’un autre point de vue, de ce citoyen lambda qu’il prétend être les rares fois où il ose avancer en public. Le pire étant ? Personne ne lui prête attention.

Peut-être que, juste pour ça… Une moitié de la peine était value.

Mais il y’a quand même un truc qui va pas, qui gratte, qui n’fait pas sens. Ernest n’a pas les réponses, Ernest n’a pas d’entité supérieure supposée avoir toutes les réponses vers qui se tourner pour savoir quoi faire. C’est, relativement, reposant. Mais il a dû vérifier auprès de quelques personnes de confiance, et obtenir l’accord de son acolyte pour prendre la décision, avant de se décider à arpenter les rues de Krutenau en plein milieu de la nuit. Moins dangereux pour lui que d’éviter la lumière du jour, c’est aussi parce qu’il attend une certaine heure et la fermeture des établissements ouverts tardivement que l’horaire est choisi. Quelques badauds franchement alcoolisés sont croisés, et certains lui collent un sourire aux lèvres tandis que d’autres ont plus tendance à lui faire s’enfoncer sa capuche sur sa tête.

L’étudiant buissonnier est rapidement repéré et la clientèle relativement menue le rassure alors qu’il se poste dans un pas d’porte non loin ; si on lui demande, tout au plus, il n’est que l’un d’eux. Son palpitant s’affole en voyant la silhouette connue de son ami, mais il reste discret jusqu’à ce qu’on ne commence à baisser les stores et autres grillages. Alors, il s’approche, les mains dans les poches et le cœur au bord des lèvres. L’air désolé, même, il doit définitivement avoir l’air d’un des ivrognes refusant que la soirée ne se termine. “Hey.” Qu’il souffle, essayant de capter l’attention de Ludwig. “T’affole pas, n’panique pas, c’est…” Il se rapproche. “Moi.” Il espère que derrière les cheveux qu’il laisse pousser à loisir et la barbe qu’il entretient à peine l’autre saura le reconnaître — et ne pas hurler qu’il voit des fantômes, car après tout… Gustav Schreiber est mort, aux dernières nouvelles.
Anonymous
Invité

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Lun 22 Aoû - 12:04

T’es pas du genre à craindre qu’on t’agresse la nuit, la Krutenau n’est pas le lieu de tous les crimes, il y a bien évidemment des bagarres, des vols, des agressions mais il y a une présence suffisante de badauds pour arrêter les plus craintifs et les plus virulents eux-mêmes connaissent la proximité avec le Rohan. Tu as plutôt un sursaut – pas réellement agacé, encore que tu as surtout hâte de retrouver ton lit après avoir fermé le bar – et te retourne pour observer d’un œil dubitatif l’espèce de bobo clochard qui se tient à côté de toi. Vu l’âge, ça n’a pas l’air d’être un étudiant en recherche de lui-même et tu clignes plusieurs fois des yeux, lorsqu’il te dit que c’était lui. Oui, d’accord, mais tu en vois beaucoup des gens qui sont eux dans la vie, dont certains persuadés que tu te souviens d’eux particulièrement – alors, certes tu as une bonne mémoire des gens et tu essaies de faire attention à tout ce qu’on te dit, mais oh, il est une heure avancée du matin, laissez tes neurones tranquilles.

Tu cilles à nouveau, lâches un gémissement de réflexion avant de pencher la tête en espérant mieux capter la lumière du lampadaire du coin de la rue. « Euh… » Tu te passes une main dans les cheveux, ne faisant rien pour arranger ta coiffure. « Bah. Mec. » Tu te frottes des yeux fatigués, oui, peut-être que, mais enfin. « Il est pas tard, ou tôt, même pour un mort ? » Tu regardes autour de toi, essayer de capter s’il y a pas un plaisantin qui s’amuse à faire des invocations, des illusions, ce genre de conneries, mais c’est un peu compliqué là de calculer parmi les rares passants beurrés lesquels sont juste bourrés et lesquels pensent ne pas l’être. « Tu pouvais pas venir aux heures d’ouverture ? T'es encore plus suspect comme ça que si tu t'étais assis au comptoir en criant ton nom. On croirait que t'essaies de me vendre de la beuh. »
Gustav Schreiber
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l'Écho

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Mar 23 Aoû - 22:17

good grief

Il n’a pas la meilleure approche, en même temps… Sa visite est (légèrement) improvisée, pour Katze du moins, et il est censé être…, et il n’a rien de mieux que ‘moi’ à offrir parce que ça fait des mois qu’on ne l’appelle plus Gustav (Gus) et que ça lui convient plutôt bien, et ; non, la prochaine fois il ne fera pas l’effort de se raser, c’est tout le principe de la cavale et du mode incognito, keep up a little. Ernest aurait envie de lâcher un “bah quoi, mec ?!”, ou de se plaindre que dix ans d’amitié pour ne pas être reconnu…, ou de rire, mais il attend seulement que les neurones se connectent ou que Ludwig ne se réveille.

Il cille un peu, bêtement, (lui aussi).

On le compare à un mauvais vendeur de drogue, et fair enough, mais…

Il est fatigué.

Franchement fatigué.

Alors il se met à rire.

Vraiment bêtement.

”Peut-être que j’essaie de te vendre de la beuh ; j’peux entrer ? Non pas que j’ai envie de m’attarder dehors, mais…” Mais c’est une personne recherchée, ou pas, ou si, peut-être. Il ne peut, en tout cas, pas prendre le risque de rester bien longtemps à découvert et espère que les neurones terminent de se connecter chez son ami malgré l’effet de surprise — il n’a pas si confiance que ça en son super mode incognito.
Anonymous
Invité

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Sam 27 Aoû - 22:43

Le mec se met à rire, comme si c’était une bonne blague et tu renifles un peu l’air ambiant pour essayer de savoir si les vapeurs d’alcool ou l’odeur de beuh omniprésente étaient du fait de Gustav ou si c’était juste l’ambiance de la ruelle à cette heure. « Entrer ? » Tu cilles un instant, non mais, tu viens de passer la serpillière dans le bar, hors de question de mettre vos pieds sales par ici. « Bof. » Tu croises les bras un instant, dévisageant toujours la mine défraichie du jäger – ou ex ? – et tu papillonnes à nouveau. « C’est propre et je suis pas sûr de qui t’es vraiment. Je veux bien que Confucius ait dit que pierre qui roule tous les chats sont gris, mais quand même. » D’un autre côté, tu ne vois pas non plus qui pourrait t’en vouloir ou essayer de te piéger ; tu aides des gens sans te mêler à des trafics, tu tiens ton bar, tout est à peu près en règles, tu n’as pas dû appeler la police depuis quelques semaines pour une rixe. Bref, rien ne justifierait ce genre de manipulation étrange. « J’habite pas trop loin, si tu te souviens bien. » Tu enfonces tes mains dans les poches de ton sweat et intime le mouvement d’un coup de tête et de quelques pas. « Faudra que tu m’expliques ton truc. »
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l'Écho

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Sam 17 Sep - 23:27

good grief

Y’a un moment de panique ; qui marque un arrêt dans tout son corps et son être, qui fait ensuite battre son coeur à une vitesse trop rapide, et c’est seulement parce qu’il est entouré et proche d’oreilles craintes (et qu’il a de plus en plus de mal à utiliser son potentia) qu’il n’ouvre pas une nouvelle dimension pour aller s’y planquer. Qu’ça devienne un réflexe lui file un peu la gerbe, au passage ; ou que ça aussi c’est parce que Ludwig n’a pas l’air très apte à le laisser entrer, qu’Ernest prend des risques pour finalement rien, qu’il se faisait une joie de voir son ami, et en même temps qu’elle idée de s’faire passer pour mort, et… Y’a des sourcils qui s’arquent, alors que l’autre maintient la posture. Non mais allez mec c’est moi, s’teuplait. Il aurait envie de plaider, il sourit de manière bien plus légère aux expressions qu’on mélange, secoue un peu la tête. « Je sais — je suppose. » Il ne sait rien du tout, on ne lui a jamais fait le coup de ‘eh au fait j’suis pas mort woopsie’.

Ern a l’impression de respirer un peu mieux et il opine vivement du chef à ce qu’il espère être une invitation, il se souvient, laisse le barman finir ses affaires avant de le suivre avec bien deux secondes de retard. Sa capuche glisse un peu, dans le mouvement rapide, il ne prend pas la peine de la remettre en place. Si ça peut convaincre Ludwig. « Bien sûr ; » Il a inclus l’étape explications à leurs retrouvailles — a pensé à quelques mensonges, à détourner la vérité, mais… Ils verront plus tard. « Et toi, tu vas bien ? Le bar, Merry, les gosses ? » Finalement, il se sent bête et impertinent : il aurait peut-être dû prévenir, d’une quelconque manière, avant de débarquer.
Anonymous
Invité

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Sam 17 Sep - 23:46

« Euh. » Tu tournes un regard par-dessus ton épaule vers l’entité mystérieuse et tu finis par lui offrir un sourire. « Oui, ça va, les gamins se détendent, ils me testent toujours mais c’est des gentils gosses. » Essentiellement des petites rivalités qui n’ont pas la grandiloquence que la fiction peut parfois mettre sur des relations tumultueuses entre enfants et beaux-parents, mais peut-être que les scénaristes sont restés coincés à une époque où le divorce n’était pas une affaire si courante. « Et Merry s’occupe du café dans la journée. » Tu t’arrêtes un instant, puis tu reprends le chemin. « Je devais aller manger chez elle demain matin. Tu manges quoi, au p’tit déj ? Que je la prévienne. » Tu ne fais pas grand état de l’état de soi disant mort de Gustav, entre les disparus, les jägers, l’écho et les histoires sordides de la nuit, tu as vu ton lot d’expériences douteuses et tu avais tout à fait confiance en ta compagne pour tenir sa langue. Tu extirpes ton trousseau de clef de ta poche et fais tourner autour de ton doigt l’anneau avant de le récupérer dans ton poing et entreprendre de triturer la serrure pour ouvrir la porte. « Tu veux le lit ou le canapé ? Il se déplie, t’inquiète, pas de soucis, mais y a des poils de chat sur le canap’. On se fera une eau chaude, quand même, que tu me dises ce que tu fous là. » Tu le guides dans l’escalier étroit en pierre jusqu’au 3e étage, où la lampe grésille et tu pousses la porte, faisant signe à Gus d’entrer.
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