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Weep and look sad, you’re on camera | Multi-quête 2 ouvert à tous |
| Amala Klausmann la Promesse
Arrivée : 20/06/2022 Messages : 74 faceclaim : Indira Varma crédits : avatar de docclara (Liesel)
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| Weep and look sad, you’re on camera RP ouvert (multi-quête 2) CW : mort, politique Parc de l’Orangerie Les lieux grouillent de monde, journalistes, service de sécurité, politiciens, Jägers, et autres personnalités en quête d’attention médiatique – et peut-être quelques âmes perdues sans agenda personnel. Habillée tout de blanc, couleur du deuil sur les terres de son père qu’elle n’a que rarement foulé, Amala ne peut que reconnaître le travail de rénovation. Plus aucune trace de l’explosion n’est visible, tout est revenu à l’identique, et la députée ne voit rien qui diffère dans ce lieu qu’elle connaît depuis l’enfance. Si ce n’est bien sûr la foule bien plus dense que d’habitude et la forme rectangulaire, plus petite qu’elle, couverte d’un linge blanc. Mauvais choix de couleur, puisque le bas du tissu est déjà tâché de poussière, selon elle, mais bien entendu personne ne l’a consultée pour l’organisation de cet événement, organisé par le gouvernement et le Parti Démocratique Strasbourgeois. Une cérémonie de mémoire pour les Jägers disparus il y a quelques mois seulement dans ce parc-même. Une explosion de gaz aurait privé la ville de trois de ses magiciens, l’élite de Strasbourg, le fer de lance du gouvernement. Amala n’y croit pas une seconde, mais comme tout le monde, elle affiche une mine grave et évite de dire du mal de ses adversaires politiques en ce jour. Cela ne veut pas dire qu’elle ne compte pas profiter de cette occasion pour essayer de grappiller des informations. Elle note donc attentivement les personnes présentes, échanges des poignées et prononce automatiquement des paroles de condoléances tout en essayant d’estimer qui est le plus susceptible de lâcher des détails utiles par inadvertance. Elle a encore le temps après tout, il reste encore une heure avant qu’un grand discours ne soit prononcé par le Président Schmidt, et la plaque commémorative dévoilée, sans compter bien sûr les autres discours plus personnels, venant de Jägers ou membres de la famille des victimes. Ils allaient tous passer des heures durant sur place, d’où le fait que l’accès au Parc soit limité et qu’un buffet à volonté ainsi qu’un bar aient été installé au pavillon Joséphine, dont une partie, cachée à la vue de tous est encore en travaux et inaccessible. Sur une inspiration, elle fait signe à son assistant.e et lui chuchote : «Rends-moi service, garde un œil sur les Jägers présents, apprentis, suppléants, anciens, peu importe, et si l’un deux boit un peu trop, dis-le moi. » L’alcool délie les langues, et la politicienne compte en prendre avantage. |
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| Elle avait passé le stade des larmes. Passé le stade de la sidération, également. C'était la peur qui l'avait tenu éveillé, toute la nuit durant. En ce jour de commémoration, l'apprentie Jäger était prise de violentes angoisses. Tout son corps était en alerte depuis la veille au soir. Elle avait fait les cent pas dans sa chambre du Rohan Institut. Sa mâchoire avait attaquées toutes les cuticules bordant ses ongles, eux-mêmes ravagés par d'anciens épisodes de stress. Elle avait observé sa tenue de deuil fournie par l'Institut. Un uniforme de Jäger entièrement noir, de la couleur des boutons au moindre fil cousu. Mêmes les deux lions d'or armés présents sur le blason de la Cité-Etat avaient été ternis pour l'occasion solennelle. Elle s'était faite violence pour ne pas appeler Alice et lui confier tous ses doutes, car elle savait que sa petite-amie l'aurait dissuadé de se rendre à la cérémonie. Liesel n'avait aucune envie de participer à cette réunion publique organisée sur les lieux même de l'accident. Elle comprenait l'intérêt d'entretenir la mémoire de ses collègues disparus. Malheureusement, une petite voix dans son esprit ne cessait de crier au loup. Elle était devenue méfiante. Paranoïaque, sans doute. Trop de zones d'ombres subsistaient dans cette histoire. Pourquoi n'avait-on pas retrouvé les corps de Gustav et Maude ? Pourquoi avoir reçu des directives de l'Institut sans avoir de réelle explication ? Une fuite de gaz dans le Pavillon Josephine...et puis quoi encore ? Cette explosion était volontaire, Liesel en était persuadée et les jägers avaient été visé. C'était l'idée qui avait muri dans son esprit depuis l'accident, sans qu'elle ne se soit jamais confiée à personne jusqu'ici. Elle avait arboré un visage impassible, celui imposé par sa fonction. Aujourd'hui, elle comptait faire de même pour les photographes et les personnalités politiques conviés au rassemblement. Liesel se refusa à toucher à l'alcool, bien qu'un bar ait été aménagé. Les palissades en bois installées pour calfeutrer la partie du Pavillon encore en travaux l'intéressaient davantage. Elle avait envie d'aller inspecter ce qui se trouvait derrière. Elle en observait les contours dans l'éventualité de se glisser sans que l'on puisse la voir. |
| Alice Dietrich la Promesse
Arrivée : 14/07/2022 Messages : 66 faceclaim : Benedetta Gargari crédits : feuille de carotte (av) Palmer (crackship)
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| Alice a essayé de ne pas trop y penser ; au pourquoi elle se trouve au parc de l'Orangerie, au morbide s'y trouvant à la suite de l'accident datant de quelques mois et à la Cérémonie voulant rendre hommage. Elle a vu la mine d'Aron lorsque la demande s'est faite, il l'a regardé, elle a hésité à demander à ce qu'il refuse ; sachant pertinemment qu'il faudrait quelqu'un pour livrer la commande, la mettre en place et récupérer les restes et plateaux le soir. Puis elle a pensé à Eden, un peu, à Liesel, surtout, et elle a finalement haussé les épaules.
Il lui a fallu froncer les sourcils et montrer quelques papiers pour avoir accès au parc, un peu de courage pour ne pas souffler trop fort ou lever les yeux au ciel devant l'organisation de l'événement. Il y a quelques leçons de décence qui mériteraient d'être prises, mais ce n'est que son opinion. Figure de l'ombre, elle ne porte que du noir pour se fondre dans la foule et qu'on ne la remarque pas.
Elle n'est personne, et ça la ravie amplement.
Elle essaie, postée près du buffet un peu en retrait, de reconnaître quelques visages dans la foule. Elle sait qu'elle ne pourra pas exactement approcher son ami, encore moins sa petite-amie -- et, en même temps, elle sait qu'il suffirait d'un regard mouillé de Liesel pour qu'elle s'avance bêtement vers elle pour la consoler. Elle reconnaît quelques figures de La Promesse, des Klausmann, vus dans les journaux ou croisés dans le peu de réunions où elle est allée. Avec un peu de chance, elle croisera Anatole ou Emile ; elle a vu quelques policiers s'assurer de la sécurité du lieu et que tous ne passent pas. Elle n'est pas tant intimidée du tout formel que ça ne l'intéresse pas, réellement. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer, elle n'est pas ici pour elle. |
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Il est si facile de faire semblant, de sourire comme si tout allait bien, de faire comme si rien ne c’était passé, de tout cacher sous un coup de peinture.
Quand elle a reçu son invitation pour la commémoration, Hildegarde s’est sincèrement demandée s’il s’agissait d’une mauvaise blague. Qui d’assez maladroit pour l’inviter à un évènement lié à une chose dont on l’a accusée ? Elle a même hésité à retrouver en personne ce petit plaisantin pour lui remettre les idées en place. Mais réflexion faite, elle y a vu une opportunité. Enfin la chance d’avancer et de connaître la vérité. Si le coupable ne reviendra pas forcément sur les lieux de son crime, nul doute que quelqu’un doit connaître quelque chose, de façon conscience ou non. Elle veut savoir, comprendre. Qu’enfin lumière soit faite sur ce qui s’est passé ; elle veut surtout qu’on clame haut et fort son innocence. Une explosion de gaz et puis quoi encore ? Les explosions, c’est sa spécialité à Hildegarde. C’est littéralement ce qu’elle sait faire le mieux au monde, alors ce n’est pas sur ça qu’on l’aura, ça c’est clair. On lui ment, comme au reste de la population et Hell a les mensonges en horreur. Alors elle a décidé de s’y rendre, de voir qui serait là et qui parlerait. Elle a prévenu Klaus qu'elle irait, on ne sait jamais, c’est toujours bien d’avoir quelqu’un pour la retenir au besoin ; ce n’est pas comme si elle avait tendance à s’emporter facilement, n’est-ce pas ? C’est plus pour les autres que pour elle-même qu’elle a décidé de le prévenir, on ne sait jamais ce qui va se passer. Elle est encore légèrement susceptible sur ce sujet, il serait fort dommageable que quelqu’un mette involontairement le feu à ses poudres. C’est pour cette raison que si elle peut passer inaperçu, ce n’est pas plus mal. Elle choisit ses vêtements en fonction, des choses plus quelconque que ce qu’elle aurait normalement porté dans ces circonstances ; une chemise un peu large et un jean remplace l’habituel robe, accompagné d’une casquette. Le but n’est pas tant de ne pas être reconnu que de ne pas attirer l’attention. Il serait stupide de croire que les autres Jägers ou apprentis ne seront pas capables de la reconnaître, mais c’est plus pour se prémunir des journalistes ou autres petits curieux qui pourraient, eux, la faire sortir de ses gongs.
C’est donc habillée de sa plus belle chemise noire - on voit plus difficilement les tâches dessus, c’est plus sûr - d’un jean classique et d’une paire de sneakers qu’Hildegarde pénètre dans l’Orangerie. L’explosion a été effacée, il n’en reste plus rien et c’est difficile pour l’ancienne apprentie d’être là sans ressentir un mélange de colère et de tristesse. Ce lieu lui rappelle tout ce qu’elle a perdu, bien sûr. Aussi, il ne lui faut pas longtemps pour s’approcher du bar pour descendre un peu trop vite un verre. Hors de question de supporter ça sobre ; elle n’en sera de toute manière pas capable. Trop d’images, de souvenirs et de regrets. Peut-être n’aurait-elle pas dû venir. Définitivement elle a bien fait de prévenir Klaus. Il n’est pas dit qu’elle ne risque pas de parler un peu trop et un peu trop fort. Après tout, ils sont bien là pour rendre hommage aux disparus, n’est-ce pas ? La meilleure chose à faire ne serait-il pas d’enfin leur offrir la vérité ?
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| Lola Böhm die Straßburger Regierung
Arrivée : 17/07/2022 Messages : 22 faceclaim : Clara Paget crédits : me
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| On t’a toujours affublée des attributs d’une Vierge sauveuse, d’une femme pure aux yeux clairs ; on a drapé ton corps du bleu roi sans te demander ton avis, on t’a nimbée de lumière – les éclats des flashes en auréole. On a fait de toi une sainte intouchable, une jeune fille virginale capable d’abattre l’ire du Ciel sur le monde à tes pieds. On t’a modelée, on a enfermée, on t’a laissée ici dans ce moule, ces cases dont t’as cru t’échapper, on t’a façonnée et pour une fois (encore une fois) tu t’es laissée faire. Te représentera-t-on en larmes, écroulée, dans une vision de faiblesse bien trop humaine pour la poupée intouchable que tu te dois d’être ? Te laissera-t-on pleurer, pleurer de chagrin et de tristesse devant les caméras qui sont plantées là et qu’on t’a toujours interdit de fixer ou pointer du doigt ? Te laissera-t-on parler, Lola ? Peut-être. Mais pour dire quoi ?
Tu es arrivée seule, ayant refusé la moindre escorte pour venir prendre part à la cérémonie. La perte d’Antonio pèse lourd dans ton coeur, et, lorsqu’on tente de t’interroger, c’est seulement son nom qui passe tes lèvres. (Tu sais que les autres victimes, tu doutes que les autres victimes n’en sont pas et ont lâchement laissé derrière elle un bordel trop grand pour un jour être réparé). Tu as salué quelques connaissances, pris ta mère dans tes bras alors qu’en cinq minutes elle t’a appelé deux fois Léa, une fois Lolita, et a fait passer tout ça sous le coup des surnoms et de l’émotion. On a voulu l’en empêcher, t’as ri et tu l’as juste serrée.
Tu es seule, toujours seule, dans une foule où les visages sont loin d’être des alliés. Tu serres au fond de ta poche gauche un discours que tu ne liras pas, on t’a déprogrammée, comme si l’on avait peur qu’à la dernière minute tu vrilles – de chagrin, de tristesse, de désespoir et de deuil. Alors que t’es f u r i e u s e, Lola. Furieuse face au portrait bien en vue vers lequel ton regard se glisse, les larmes qu’tu conjures quand on te parle sont des gouttelettes de rage qui emportent ton maquillage trop lourd, ton fard trop épais. |
| Amala Klausmann la Promesse
Arrivée : 20/06/2022 Messages : 74 faceclaim : Indira Varma crédits : avatar de docclara (Liesel)
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| Weep and look sad, you’re on camera RP ouvert (multi-quête 2) CW : mort, politique Parc de l’Orangerie La députée serre des mains, salue alliés et ennemis, adresse ses condoléances aux VIP de la commémoration, bref elle joue son rôle de représentante à la perfection, façade inébranlable de fausseté. Mais derrière son masque se cache l’avidité d’une politicienne qui veut voir tomber ses opposants, et son regard attentif, semblable à celui d’un prédateur, cherche une proie à désosser. Son ouïe aussi est en alerte, et il ne lui faut pas longtemps pour entendre dire que le discours d’une des Jägers, @Lola Böhm, a été déprogrammé. Voilà qui l’intrigue. Aurait-on eu peur que la jeune femme fasse un mauvais pas ? Qu’elle lâche une information sensible ? Appâtée, Amala se met en chasse, cherchant sa proie dans la foule. Au passage elle aperçoit une des apprentis Jägers ( @Liesel Fischer) près de la barrière en bois qui sépare les parties encore en travaux, un peu trop immobile, un peu trop en retrait pour qu’elle ne soit pas en train de tramer quelque chose. La Transformée hésite, un moment à aller la voir, avant de se raviser. Si la jeune magicienne s’apprête à faire quoi que ce soit de suspicieux, il valait mieux attendre qu’elle se mette dans le pétrin, pour avoir un moyen de pression sur elle. Amala continue donc sa route, mais cette fois stoppe en reconnaissant à la dernière minute @Hildegarde Richter, ancienne apprentie qui a quitté le rang des Jägers, juste après l’incident justement. Elle opte pour un détour, se disant qu’une conversation avec l’ex-apprentie ne pouvait qu’être intéressante. « Miss Richter c’est ça ? Ravie de faire votre connaissance. Je suis Amala Klausmann. » Elle tend la main, s’attendant à ce qu’elle soit serrée en retour, jugeant la tenue sobre, presque trop discrète, comme si la jeune femme cherchait à se cacher. En attendant la réponse de son interlocutrice, Amala fouille sa mémoire pour en sortir la moindre information utilise sur la magicienne. Fille d’une famille riche et influente, son père a été envoyé en prison, elle a repris le nom maternel, a rejoint les Jägers, puis les a quitté pour lancer une entreprise d’événementielle. La dernière donnée est un sujet suffisamment neutre pour commencer la conversation, et elle demande donc, d’un ton affable : « J’ai appris que vous aviez créé votre propre entreprise. Comment cela se passe-t-il ? Aimez-vous votre nouvelle activité ? » La jeune Richter n’est probablement pas dupe des intentions d’Amala, son passé l’ayant sans doute familiarisée aux manœuvres politiques, mais la députée espère que son vis-à-vis jouera le jeu. |
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