Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice)
Anonymous
Invité

Invité


  (#) |
Dim 31 Juil - 19:46

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Alice Dietrich

Il faisait bon se promener sur les bords du Rhin, au frais. En ce dimanche après-midi où les coins d'ombres se faisaient rares, Liesel était ravie de ne pas être en service. Ce qui lui avait permis de troquer son épais uniforme de jäger, pour une robe légère à rayures bleues et blanches. Elle avait donné rendez-vous à Alice au Jardin des Deux Rives – parc situé à l'extrême est de Strasbourg – pour un pique-nique en amoureuses. Cela faisait une semaine que les deux jeunes femmes ne s'étaient pas vues, éloignement dû à un conflit d'agenda. Avec son travail à la boulangerie, Alice avait des horaires décalés de ceux de Liesel, qui était parfois amenée à terminer son service tard dans la soirée. L'apprentie jäger ne souhaitait pas déranger sa petite-amie après une certaine heure. Elle savait combien son sommeil pouvait être chaotique, inutile de la réveiller en pleine nuit pour quelques papouilles. Il était préférable que les moments passés ensemble ne soit pas des instants volés. Avec ce pique-nique, elles auraient tous le loisir de se raconter malheurs et bonheurs des derniers jours, les doigts entrelacés dans l'herbe tout en picorant des victuailles.

Avant de prendre le tram pour traverser la ville, Liesel avait fait le tour des petits commerçants de la Grande-Île pour trouver de quoi manger et boire abondamment. Alice lui avait promis de s'occuper du dessert et de rapporter une bonne miche de pain. De son côté, elle avait fait une razzia chez le traiteur en achetant deux tranches de pâté en croute, une généreuse part de salade de cervelas bien fraiche, un morceau de Munster et des cornichons marinés. Pour faire passer le tout, elle avait également acheté des petites tomates et des olives, sans oublier une bouteille de bière d'Alsace (celle qui portait son nom). C'est donc un sac isotherme rempli à ras bord que l'apprentie jäger s'était rendue en transport en commun, jusqu'au jardin aménagé sur les bords du fleuve alsacien. L'endroit était heureusement assez différent du Parc de l'Orangerie pour ne pas l'angoisser. Le vue était dégagée, le paysage moderne avec ses pistes cyclanes, ses sculptures contemporaines exposées ici et là, ainsi que cet imposant pont zébrant l'horizon. Les parterres de fleurs avaient souffert en cette saison, Liesel tenta de trouver un coin tranquille et finit par s'installer sur un banc, le long des fontaines. Elle envoya à Alice une photo des canards barbotant face à elle, accompagnées d'indications géographiques pour l'aider à la rejoindre.

↪ Si tu as oublié le dessert, je leur donne ta part ! #coincoin m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) 3974116088
Alice Dietrich
Alice Dietrich

la Promesse

Arrivée : 14/07/2022
Messages : 66
faceclaim : Benedetta Gargari
crédits : feuille de carotte (av) Palmer (crackship)
m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) C170d41eba9aa5de1b57a7e90aa9db74da963e3f

https://mimb.forumactif.com/t124-alice-dietrich-i-am-awake-but-a
  (#) |
Mar 2 Aoû - 20:49

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Liesel Fischer m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) 2815414934

Aucun scrupule à refuser la réunion dominicale organisée par Léandre, à ignorer les messages de Maman et à partir un peu plus tôt du travail pour pouvoir passer à son appartement avant d’aller retrouver sa petite-amie. Cela fait bien longtemps qu’Alice n’a pas vu Liesel, elle a pensé qu’elles ne pourraient pas se voir encore un moment en lisant mal un message ; la blonde lui manque affreusement et si les choses ne sont pas simples elles peuvent être parfois faciles avec un peu d’efforts. La brune les fait donc, ne prend que le temps minime pour se reposer après un réveil encore tôt, s’apprête un moment dans la salle de bain pour coiffer le carré qu’elle a refait couper récemment, pour se maquiller joliment, pour être aussi plaisante à regarder que possible.

La boulangère n’est pas en retard qu’elle a plutôt bien géré son temps, elle angoisse légèrement de sentir le carton des diverses pâtisseries qu’elle amène s’humidifier sous ses doigts dans le tram ; elle espère seulement qu’il s’agisse de la chaleur et non que ses oeuvres sont en pleine auto-destruction, et un jour elle investira dans une glacière digne de ce nom. Elle foule la passerelle lorsque son téléphone vibre d’une notification. Un sourire s’applique sur ses lèvres, son palpitant déjà agité à l’idée d’être à seulement quelques minutes de l’apprentie Jäger s’affole dans sa course.

↪ Non !! J’arrve !

Elle tape rapidement, se sent aussi cohérente qu’un Anatole dans un demi sommeil, presse un peu le pas en soufflant pour se rapprocher de la destination qu’elle a en tête. Heureusement pour ses nerfs elle n’a pas de mal à repérer la tête bienaimée, et elle avance plus vite encore, et son sourire s’agrandit si c’est possible quand leurs regards se croisent. Il y a cette fébrilité qui lui donne chaud, cette électricité au bout de ses empreintes lorsqu’elles se posent enfin sur Liesel donc elle saisit un bras en s’asseyant pour mieux garder l’équilibre. Il y a ce « Bonjour, » qu’elle souffle timidement du bout des lèvres avant qu’elle n’ose les tendre pour embrasser la cause de son affolement. « Je ne suis pas en retard, si ? Tu m’attends depuis longtemps ? » Demande-t-elle, un peu inquiète, lorsqu’elle se recule pour mieux la regarder.
Anonymous
Invité

Invité


  (#) |
Lun 8 Aoû - 22:14

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Alice Dietrich

« Tu es belle ! » soupira-telle en voyant Alice arriver, les yeux pétillants et les fossettes creusées par le sourire qui illuminait son visage. Chaque fois que son regard se posait sur la figure de la brune, un chapelet de compliments teinté d'admiration s'échappait de ses lèvres. Sans se faire prier, elle captura celles tendues en offrande par sa petite-amie et leurs rouges à lèvres s'entremêlèrent avec gourmandise. « Bonjour toi » chuchota Liesel, qui ne put s'empêcher d'orner la joue d'Alice d'une trace rosée, en lui déposant un baiser taquin sur le profil. L'espace d'un instant, la blonde se laissa aller à de menues caresses. Son front collé contre celui de la brune, elle lia leurs doigts tout en frôlant sa peau d'un revers de pouce. L'espace d'un instant, le parfum familier de sa petite-amie lui procura un sentiment de réconfort extrême. Le monde autour d'elles n'existait plus, pas même les canards qui continuaient de cancaner. « Je n'ai pas regardé l'heure. Ça fait du bien de ne pas être à la montre quand je ne suis pas à l'Institut » avoua Liesel, bien heureuse de sa liberté accordée pour le week-end. Difficile pourtant de mettre ses devoirs et son statut d'apprentie jäger de côté lorsqu'un petit garçon était venu l'aborder dans le tram pour lui demander un selfie. D'abord gênée, – elle savait que jamais elle ne s'habituerait à cette notoriété – elle avait fini par se prêter au jeu des réseaux sociaux, souriant de manière courtoise comme elle le faisait régulièrement lors des réunions officielles.

Une horde d'admirateurs aurait bien pu l'encercler à ce moment-là, qu'elle n'aurait pas lâché des yeux Alice. « Tu as soif ? J'ai pris du local » dit-elle en sortant la bouteille de bière d'un litre qu'elle avait acheté. Elle avait opté pour de la blonde, plus rafraichissante compte-tenue des températures élevées. Elle sortit également deux gobelets en carton recyclable qu'elle posa sur le banc entre elles deux. « Qu'est-ce que tu as choisi pour le dessert ? C'est toi qui l'a fait ? » demanda-t-elle un chouia curieuse, tandis qu'elle faisait sauter le bouchon mécanique pour leur servir de la bière fraiche.
Alice Dietrich
Alice Dietrich

la Promesse

Arrivée : 14/07/2022
Messages : 66
faceclaim : Benedetta Gargari
crédits : feuille de carotte (av) Palmer (crackship)
m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) C170d41eba9aa5de1b57a7e90aa9db74da963e3f

https://mimb.forumactif.com/t124-alice-dietrich-i-am-awake-but-a
  (#) |
Lun 15 Aoû - 12:22

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Liesel Fischer m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) 2815414934

« Pschhhht!! » Vous ne saurez jamais si elle chasse l’un des chats de Léandre ou si elle accepte un compliment — le son est le même et trahit à quel point elle peut être mal à l’aise de simples choses, de l’attention qu’on lui porte. Alice sourit, Alice est affreusement contente de retrouver Liesel, Alice pourrait presque excuser la séparation et le manque pour ce genre de retrouvailles. Elle se laisse embrasser la joue et sent la marque qu’on lui fait fourbement, s’en fiche franchement un peu (beaucoup). Elle se laisse aussi aller à l’étreinte douce, quoi qu’elle s’inquiète d’avoir trop fait patienter sa petite-amie. Le sourire est un peu plus triste à la réponse, elle retient celle qu’elle voudrait lui dire depuis des mois. Ce n’est pas qu’elle ne porte pas le Rohan Institut dans son cœur, mais c’est qu’elle s’inquiète du temps et des efforts demandés pour… Elle n’est toujours pas sûre de savoir quoi. « Bon tant mieux. » Elle prévoira plus de temps, la prochaine fois, pour arriver à l’heure.

Le sac de Liesel est bien plus rempli que le sien, et Alice rit un peu avant de souffler un contentement certain. « Du local à ton effigie, quel hasard ! » Elle moque seulement pour plaisanter, avant de se reculer sur le banc pour pouvoir ouvrir le carton contenant les pâtisseries. « J’ai pris plusieurs tartes, uh — » Elle commence, les désignant une à une, « Fraise, abricot, citron, pomme. » Entre ne pas savoir quoi choisir et vouloir être sûre qu’il y ait quelque chose qui fasse envie à la blonde. Alice hausse une épaule, un peu désolée. Elles se fréquentent depuis quelques mois maintenant, mais elle a encore l’impression d’être tout autant maladroite que leurs premiers rendez-vous.

Pour son excuse, Liesel est trop bien pour elle et sa nervosité est amplement justifiée, dira-t-elle.

Il lui faut tout de même quelques instants pour chasser les craintes, elle regarde la bouteille être débouchée avec expertise et lâche un long soupir ; le temps de s’ancrer dans le réel, car il y a de ça aussi. Il n’y a que dans ses rêves qu’elle a tant de chance. Alice attrape le verre qu’on lui tend avec un sourire de remerciement. « Ta semaine s’est bien passée ? »
Anonymous
Invité

Invité


  (#) |
Mer 24 Aoû - 22:02

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Alice Dietrich

La pudeur l'empêcha d'étreindre Alice outre-mesure, en ce lieu public fréquenté. Pour satisfaire ses ardeurs excitées par le manque nourri au cours des semaines passées, elle se contenta d'attirer son corps vers le sien, scellant ses lèvres à celles que lui tendaient la brune. Elle aimait infiniment ces moments volés ampli de douceur. Volés car Liesel se sentaient chanceuse et coupable d'une telle euphorie. Habituée à devoir quémander des marques d'affections, n'ayant eu pour modèle du genre que la tendresse de sa grand-mère maternelle. L'assurance qu'elle montrait à son amante n'était qu'un voile dissimulant sa peur du rejet. De ce fait, Liesel mordait avec ferveur chaque instant passé avec Alice, craignant qu'il soit le dernier.

« Je dois faire marcher le commerce familial, vois-tu » se défendit Liesel sur le même ton plaisantin que la brune. Elle ponctua son argument d'un jeté de cheveux en arrière. Son sourire s'étira en découvrant les trésors sucrés confectionnés par Alice. Curieuse et l'appétit titillé, elle se pencha au-dessus du carton pour mieux inspecter les quatre tartelettes aux fruits qui luisaient d'un glaçage gélatineux protecteur. Si elle n'avait pas acheté autant de charcuterie sensible à la chaleur, elle aurait volontiers commencé par le dessert.

Bien décidée à profiter de ce pique-nique estival, Liesel servit un verre de bière à Alice, avant de présenter le sien pour trinquer à leurs retrouvailles. Le malt d'orge était frais sur sa langue, un régal. « Plutôt calme. Je n'ai pas beaucoup fait de patrouille. J'ai été à l'Académie jeudi, avec un précepteur. On a rencontré les élèves pour une présentation » expliqua-t-elle en déballant un à un les provisions qu'elle avait acheté. Elle sortit également des couverts en bois, dont elle tendit une paire à Alice. « C'était sympa. J'ai joué au foot avec plusieurs gamines. Ça m'a rappelé l'internat » soupira-t-elle avec une certaine mélancolie. Liesel avait adoré son passage à l'Académie, revenir en ces lieux lui étaient toujours agréable, tant elle avait pu s'y épanouir avec grâce. « Et toi ? Pas trop chargée à la boulangerie ? Tu dors comment en ce moment ? » demanda la blonde, un brin préoccupée par le rythme circadien de sa petite-amie.
Alice Dietrich
Alice Dietrich

la Promesse

Arrivée : 14/07/2022
Messages : 66
faceclaim : Benedetta Gargari
crédits : feuille de carotte (av) Palmer (crackship)
m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) C170d41eba9aa5de1b57a7e90aa9db74da963e3f

https://mimb.forumactif.com/t124-alice-dietrich-i-am-awake-but-a
  (#) |
Dim 28 Aoû - 14:45

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Liesel Fischer m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) 2815414934

Les verres en carton ne font aucun bruit lorsqu’ils se rencontrent, y’a de ça en moins, mais Alice s’en fiche un peu qu’elle s’applique à observer le si joli minois de Liesel (comme si elle avait véritablement besoin d’une excuse, pour ça). Le commerce familial fonctionne, elle ne dira pas qu’elle oublie parfois de faire marcher la concurrence et au lieu de prendre la première bouteille venue les rares fois où on lui demande de ramener quelque chose quelque part elle prend… Liesel. Besoin de l’avoir partout avec elle, d’une quelconque manière ; témoin qu’elle occupe ses pensées, quasi tout le temps. Les premières gorgées sont rafraichissantes à côté de la chaleur estivale. La brune se fait la réflexion que, définitivement, elle aurait dû investir dans un sac qui garde le frais pour ses pâtisseries — la prochaine fois, si on lui permet d’avoir une prochaine fois…

Elle écoute attentivement ce qu’on lui raconte, quoi qu’occupée à observer les traits de la blonde ; les quelques cernes dessinés sous les yeux, malgré qu’on les cache, le nez un peu retroussé, elle se frotte bêtement la joue en se rappelant la marque qu’on lui a laissé, retrouve le clair des yeux alors qu’elle se met à sourire. Elle ne sait pas si elle doit se réjouir ou non de la semaine calme de l’Apprentie Jäger ; se passe d’un premier commentaire autre qu’un sourire qu’elle peut entendre le contentement de son amie d’être allée à l’Académie. Elle attrape les couverts tendus, souffle aussi son amusement. « Tu as gagné ? » Les Dietrich… Ne sont pas exactement connu.e.s pour leurs capacités sportives ; tous les groupes de gamins croisés l’ont rapidement compris et les rares fois où ils étaient invités à participer à un quelconque sport de ballon, c’était surtout pour les mettre aux buts. Là où, selon humeur et compétence, ils excellaient plus ou moins mais…

La boulangère hausse les épaules aux questions qu’on lui pose, observant plutôt le repas qui se met en place. « C’est les vacances, les clients viennent plus tard à la boulangerie, ça… Repose, d’une certaine manière. » Les locaux ont aussi plus de temps et s’attardent pour discuter, les touristes veulent goûter les produits du terroir et posent des questions, les quelques tables dont l’établissement dispose sont un peu plus occupées que d’habitude. Tout roule, vraiment, il y a juste son patron qui est présent aléatoirement pour mettre une ombre au tableau ; Alice ne compte plus les demi-heures ou heures supplémentaires fortuites, enfin si pour les demander sur sa paie, mais… Que peut-elle y faire ? Et pour son sommeil, bon sang, elle sent ! qu’il y a quelque chose à dire, mais ! « Je dors… » Elle fait semblant de réfléchir, essaie de grapiller des secondes pour trouver ; « Mieux à tes côtés, » voilà ! un ricanement amusé lui échappe, elle secoue la tête et continue, « mais sinon, bien. » Elle ne se réfugie plus dans le sommeil, elle fait l’habituelle sieste en rentrant du travail pour avoir assez d’énergie pour se concentrer l’après-midi, se couche toujours tôt mais… Sa famille et ses ami.e.s sont rencontré.e.s dans la vraie vie, elle fait des efforts, et c’est devenu assez naturel pour que ce ne soit pas tant des efforts que la normalité. Malgré ça, elles n’ont quand même pas le temps de se voir — du moins pas autant qu’Alice le voudrait, mais elle n’ose pas demander, et sa subtile manière de faire passer le message que sa petite-amie lui manque est au moins fondée.

« Une certaine connaissance commune, » Eden, elles n’en ont pas tant que ça des connaissances communes, « M’a mis dans la tête l’idée de vacances en Italie. » Elle commence, tâtonne d’abord pour prendre la température, cherche le coin d’yeux ou de lèvres en face pour y déceler une aversion quelconque à ce qu’elle pourrait avancer. « Peut-être… Enfin, » bon sang, pourquoi c’est si difficile ?! « Est-ce que tu voudrais, euh, venir avec moi ? Est-ce que… Tu pourrais ? »
Anonymous
Invité

Invité


  (#) |
Sam 3 Sep - 22:11

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Alice Dietrich

La blonde avait toujours ce vilain doute niché dans un coin de son esprit, celui qui, persistant, revenait à chaque évocation de son métier : Passait-elle pour une diva aux yeux de sa petite-amie ? Pour s'être trouvée de l'autre côté, des pages entières de sa vie, dans l'anonymat aux côtés d'hommes importants, de figures illustres ; elle savait combien le poids des responsabilités et de la notoriété pouvait être accablant, voire même écrasant. Liesel ne voulait pas devenir comme son père, cet homme déshumanisé, devenu fonction intégrale sans connexion avec la réalité. Elle ne voulait pas non plus devenir comme son frère, reproduction grossière du géniteur. Elle regardait Alice et voyait en elle tout ce que ces deux êtres partageant son sang n'avaient eu et ne lui avaient jamais donné : compassion, amour et humilité. « À la fin, oui. J'ai peut-être dévié un tir mal cadré en faisant trembler un poteau... » expliqua Liesel, en regardant distraitement en l'air, une fossette au coin des lèvres. Avait-elle triché ? Oui. Mais seulement parce que les élèves l'avaient fait aussi. Le match avait été l'occasion pour chacune de démontrer toute l'étendue de son potentia et certaines élèves de l'Académie avaient sacrément été gâtée par la nature.

Écoutant à son tour sa petite-amie faire le récit des dernières semaines, Liesel déballa consciencieusement les tranches de pâté en croûte, pour ensuite détacher à la main des morceaux irréguliers du pain apporté par Alice. Elle se mit à sourire quand la brune mentionna leurs nuits conjointes. Elle aussi dormait mieux à ses côtés, surtout après de longues caresses accompagné d'un fabuleux orgasme.

Affamée comme deux, Liesel commençait à engloutir un morceau de pâté, qu'elle fit couler avec une gorgée de bière, lorsque sa petite-amie vînt à parler de vacances en Italie. « Oh chouette ! Tu veux y retourner ? » qu'elle demanda avec enthousiasme, la bouche à moitié pleine. Des vacances avec elle. « Oh ! » s'exclama Liesel, bouche bée. Elle s'arrêta de mâcher pendant un instant. La perspective de partir dans le sud de l'Europe avec Alice lui faisait chaud au cœur. Elle avait envie d’exulter, puis elle se rappela soudain que sa fonction de jäger ne lui allouait guère un emploi comme les autres. Son contrat n'était pas régit par les mêmes droits du travail que les autres professions. « Oh... » reprit-elle finalement, la tête baissée. Lui laisserait-on seulement la possibilité de prendre un congés ? Techniquement, elle y avait droit. Mais dans les faits, cela dépendait du bon vouloir du Gouvernement. Liesel était un pion pour lui. « Je ne sais pas si je pourrai facilement prendre des congés, vu que les jägers sont en sous-effectif. Ça dépend quand tu veux partir... » commença-t-elle par dire, bafouillante. Mais pourquoi se creusait-elle la tête autant, pardi ? Comme frappée par la foudre, la jeune blonde se ressaisit. « Je veux dire, quand est-ce que tu veux qu'on parte ? Je veux qu'on parte ! Alice ! Bien sûr que je veux venir en Italie avec toi ! Je veux manger des glaces, des pizzas, des pâtes ! Boire des Spritz ! Jeter des pièces dans toutes les fontaines du pays ! Je veux que tu me montres tout ce que tu aimes là-bas ! » énuméra Liesel, qui avait lâché sa tartine de pain pour faire de grands gestes laissant exprimer son excitation.
Alice Dietrich
Alice Dietrich

la Promesse

Arrivée : 14/07/2022
Messages : 66
faceclaim : Benedetta Gargari
crédits : feuille de carotte (av) Palmer (crackship)
m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) C170d41eba9aa5de1b57a7e90aa9db74da963e3f

https://mimb.forumactif.com/t124-alice-dietrich-i-am-awake-but-a
  (#) |
Sam 17 Sep - 23:19

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi

feat. @Liesel Fischer m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice) 2815414934

Il y a une grimace, entre la surprise et l’outrance, qui vient rider le visage d’Alice lorsqu’on avoue une tricherie — avant qu’elle ne se mette à rire, parce que bien sûr qu’utiliser son potentia au sport est permis et rend les parties trépidantes, mais enfin Liesel des adolescentes de 15 ans ! De son côté, la routine à la boulangerie n’a rien d’exceptionnelle que ce rythme un peu calme qui rime avec les vacances. C’est ce sujet que la brune décide d’aborder, sans prendre trop de détours car même si elle bafouille elle essaie de ne pas mettre trop longtemps avant de révéler son intention et d’inviter sa petite-amie à la rejoindre en Italie, si elle le peut, et le veut. Elle essaie de ne pas trop y penser, aux sons de surprise qui échappent à la Jäger ensuite. S’occupe à attraper sa part en nourriture sans pour autant y toucher pour l’instant. Baisse la tête aussi alors que les secondes s’écoulent et laissent la réponse pencher vers le non. Etait-ce trop tôt pour demander ? Ou peu délicat, considéré le métier de sa blonde et les récents événements du côté du Rohan…

C’est bien ça que commence à répondre Liesel ; et Alice devrait presque se retenir de se mordre la langue pour ne pas dire de bêtises. Les Jägers sont en sous-effectif, d’accord, mais n’ont-ils pas annoncé recruter ? N'ont-ils pas un système de suppléants, d’apprentis, qu’est-ce qu’elle en sait elle ? Et puis, de quelles menaces on les protège, au juste ? « Je comprends, c’est pas- » Elle commence, le cœur un peu pincé, à dire que ce n’est pas grave ; sursaute presque quand on lui coupe la parole avec un enthousiasme nouveau auquel elle ne s’attendait pas. Les paupières battent l’air et elle se tourne un peu plus vers sa copine, pour être sûre, s’exclame d’un « Liesel ?! » quand on appelle son prénom avant de se mettre à rire de la to-do list qui s’agrandit de seconde en seconde. Elle pose une main devant sa bouche, pour chasser l’hilarité qui n’est pourtant pas moqueuse. « Je comprendrais, si tu ne peux pas, Lizzie… » Mais ça lui ferait si plaisir qu’elles prennent du temps, qu’elles soient vraiment et seulement toutes les deux, et loin d’ici… Si Alice a ré-appris à aimer sa ville, elle reste ce toujours ce carcan là où Naples a des goûts de libertés.

« Il faut que je vois, avec la boulangerie, mais je pensais à septembre… » Cela lui laisse quelques semaines à s’organiser, à l’Apprentie, si vraiment elle veut en être. « Ou on peut voir ensemble, peu importe, du moment que tu sois là… » Et si l’Italie c’est trop loin, ou qu’une ou deux semaines c’est trop long, peut-être qu’elles pourront essayer de se trouver un week-end dans un ailleurs à côté pour que Liesel ne s’éloigne pas trop… N’importe quoi, pour lui montrer qu’elle est sérieuse à propos de leur relation ; et que, si, bon sang, elle souhaite passer du vrai temps avec elle.
Contenu sponsorisé



  (#) |

m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi ☆ (alice)
Page 1 sur 1

magic in my bones ; :: l'heure du 5 à 7 :: archives :: les RPs
Sauter vers: