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conversation normale, kezako? - Anatole
Oskar Schaffer
Oskar Schaffer

die Straßburger Regierung

Arrivée : 15/07/2022
Messages : 30
faceclaim : Jamie Campbell Bower
crédits : Saturday Prophet
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Mer 27 Juil - 13:58

Il ouvre les yeux avec peine, sait qu'on l'a sans doutes vu dormir, la tête contres ses bras et les bras sur le bureau. Comme un enfant. Oskar ne se rappelle même pas s'être mis dans cette position. La fatigue, violente l'avait assommé et puis après, le noir.
Il baille, sa mâchoire est ankylosée, ses yeux veulent retourner au sommeil. Quinze heure, pas du tout l'heure de dormir...
Son torse est douloureux un peu, ça le tire à chaque inspiration. Une partie de la douleur est psychosomatique, l'autre tient au fait que sa cicatrice est de nouveau sensible. Parfois, en se regardant torse nu dans le miroir, Oskar imagine un petit péage autoroutier entre les bourrelets de chair à vif. Bon sang, si chaque fois qu'ils devaient de nouveau lui ouvrir le torse, les chirurgiens payaient un droit de passage, Oskar serait riche ! L'idée le fait souvent éclater de rire comme cela, après la douche.
Oskar a l'habitude de rire seul.

Il n'est pas chez lui, mais au commissariat. La porte du bureau est fermée mais les stores cachent peu de chose. Au dehors de son petit débarras, des bruits de vie, d'agitation. De travail. Ici, dans ce cocon qu'on lui impose, le silence.
L'immobilité.

Finalement Oskar se met debout, il a au ventre un vieux reste de nausée mais n'y prête guère attention. Son pas est léger tandis qu'il sort et se dirige jusqu'à la machine à café. Il sourit aux flics qu'il croise, très peu lui répondent. Marcher trois pas est comme un périple mais Oskar tâche de n'en rien montrer.
Un homme est là, de dos. Oskar reconnait Anatole. Il s'approche, lui tapote l'épaule. Voir l'autre fait naître comme un flash dans son cerveau, il repense à un cambriolage. Pour lui, cela semble avoir eu lieu hier mais plusieurs semaines se sont passées. Dans le coma, le temps s'écoule différemment...

”Hey” commence-t-il. Sa voix croasse un peu. ”La violation de domicile avec cambriolage dont tu t'occupais avant...” ses lèvres sont sèches d'un coup, Oskar remue la main, ne veut pas terminer la phrase.
avant que je manque mourir

”Tu t'en occupes encore? Vous aviez retrouvé une semelle de godasse je crois, du 44...” Cette fois-ci, l'homme sourit un peu plus. ”Je pense pas que votre homme fasse du 44. Il a voulu faire comme dans les séries policières et brouiller les pistes en mettant des pompes trop grandes pour lui. Sauf que ce con a du oublier de les rembourrer avant, d'où la démarche chaloupée. Cherche quelqu'un avec de grosses ampoules, et c'était pas du tout quelque chose due à l'ivresse mais bel et bien prémédité. Je peux respirer ton café s'il te plait? “

Avant de m'évanouir.
Anonymous
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Sam 30 Juil - 11:42

Tu connais la plupart des gens par l’intonation de leur voix mentale, par les raccourcis qu’ils prennent, leur langue préférée, les petites expressions usuelles ou les images qu’ils renvoient. Oskar est de ceux qui ont une manière de penser qui te font savoir qu’il approche, même lorsque tu es ailleurs. L’habitude t’avait un poil manqué, vaguement inquiet, lorsqu’Emile avait passé un long moment à presser ses paumes sur la cage thoracique de votre collègue – certaines des pensées des gens amassés autour de vous n’avaient été guères encourageantes et tu étais resté là, bras ballants, plongé ailleurs, à observer la mort flirter une fois de plus avec Schaffer.

L’avoir reconnu te permet de ne pas te glisser loin, de laisser la main sur ton épaule sans disparaître comme un chat offusqué, ta tête se penche sensiblement sur le côté pour lui signifier qu’il a ton attention – quoi que cela veuille dire. Tu dodelines du chef au rythme de ses paroles, le regard passant d’un nom à un autre, essayant de savoir si tu es plus macchiato ou café serré aujourd’hui – dans tous les cas, la qualité n’est pas au rendez-vous et les gens qui ramènent du bon café au boulot le gardent précieusement à clef dans leur bureau. « Mmmh… » Tu essaies de remettre le cambriolage, tu demanderas peut-être à Emile ce qu’il en pense, si vous avez déjà rendu un compte-rendu final. « Il doit plus avoir d’ampoules. » Tu bailles et tu lui tends finalement ta tasse, un café serré nature, tout ce qu’il y a de plus représentatif du service public. « Tu veux mettre ton idée dans le rapport ? P’t’êt’ que si jamais… » Tu finis pas ta phrase, ton regard parti ailleurs, tu enfiles tes mains dans les poches de ton pantalon et tu passes sur l’arrière de tes pieds. « Mmh…. ? un autre cas, comparer. Tu devrais t’asseoir. »
Oskar Schaffer
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Mer 3 Aoû - 11:30

”Mes idées sont pas faites pour les rapports” grimace Oskar. D'elles, il ne tirera ni lauriers, ni fierté et le sait. Il peut les murmurer à d'autres bien sûr, et ceux-ci les porteront alors vers la lumière.
Lui, il est fait pour être oublié.
Lorsque Anatole lui tend la tasse, Oskar s'en saisit avec précaution. Il tremble de la main un peu, un mouvement quasi imperceptible mais le jeune homme sait ce que valent ses gestes.
L'odeur n'est ni bonne ni mauvaise, elle lui évoque cependant un sentiment de convivialité quand bien même aucun des deux ne parle vraiment.
Peut-être qu'il se trompe, qu'Oskar ne lit que ce qu'il a envie de voir, pour le moment cela lui convient.

Il oublie un peu la fatigue qui lui tord le corps et le coeur, se fiche du spectacle sûrement pitoyable qu'il offre. Les regards de dégoût ne sont pas rares sur lui, Oskar s'y est habitué. Il déçoit, il décevra toujours, quelque chose en lui le pousser vers les échecs tout autant que la mort. S'il aime ça? Non. Pour le moment il sait ne pas pouvoir faire autrement.
Le jeune homme rend la tasse. Un jour quelqu'un lui a demandé s'il pouvait lire les affaires de Dietrich pour une raison mauvaise. L'idée de ne pas comprendre le flic et ses agissements pouvait ne pas plaire, même aux collègues. Oskar refusa, son don ne marchait pas ainsi. Les fenêtres qu'il ouvrait se tournaient vers un passé proche, non vers l'âme et ses sentiments. Il n'expliqua pas pourquoi bien sûr, se contentant de refuser.

Le flic qui lui a demandé le hait encore pour cela.

Il tire une chaise, s'assoit. Ca aussi c'est un don, savoir par instinct où est le siège le plus proche. ”Comment va Max?” Il demande presque timidement.
La pointe de ses chaussures trace un dessin imaginaire par terre, aux pieds de la chaise. Continuer à parler effraie Oskar, il ne sait pas comment mener une conversation ainsi qu'on l'entend. Quelque chose de lui cherche à se dissimuler et s'excuser bien trop. Ne pas déranger, ne surtout pas déranger. Par le même temps, Oskar a envie de parler. Ses yeux croisent ceux d'Anatole finalement.

”Je suis désolé. Il ne dit pas cela à Emile ou aux autres, juste à lui et Oskar ne sait pas trop ce qu'il souhaite ainsi exprimer, ni ce qu'Anatole comprendra de cela.
Prononcer cette phrase est une bonne chose cependant. La chose qu'il devait faire en cet instant. Parce qu'Anatole ne lui répondra pas via des phrases toutes faites, de même qu'il ne lui répondra peut-être pas du tout d'ailleurs.
Qu'importe, le mot a été dit. Désolé.
Anonymous
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Dim 7 Aoû - 0:35

« Elle va bien, c'est les vacances. » En réalité, le rapport de Max aux congés était difficile, il y avait bien sûr cette joie enfantine d'être libre des devoirs, des réveils trop tôt, des obligations, mais Max n'aime pas être seule, n'aime pas être loin, a peur de quitter la routine parce qu'elle est trompeuse. Max est une enfant angoissée qui cache tout derrière des sourires et des réponses à côté – elle a sûrement pris ça de toi. Elle ne comprend pas toujours tout à fait que tu perces tout ça à jour parce que tu sais absolument tout ce qu'elle pense, mais elle le comprend et ne verbalise pas toujours ses craintes, parce que tu vas y répondre par toi-même ou parce qu'elle se sent trop vieille pour ça. « Elle a demandé où Oskar était, les vendredi. » Lors des vacances, Max refuse de passer toute la semaine au centre aéré et, souvent, le vendredi, est le jour où elle squatte les locaux du commissariat, passant de bureau en bureau avec ses cahiers de vacances, ses jeux ou ses crayons. « Elle a fait une carte mais elle a pas fini, je la ramènerais bientôt. » Ou, plutôt, la gosse le fera en donnant d'elle-même son cadeau plein de paillettes, de couleurs et un personnage Disney mal colorié.

Tu observes toujours ailleurs, ton esprit mêlé à celui d'Oskar, aux pensées tristes, à la crainte, au mal-être et tu inspires doucement, fixant le plafond comme s'il te permettait de te souvenir de comment c'était d'aller bien, d'aller mieux. « Oh... bah. » Tes yeux se fixent un moment sur la tasse que ton collègue a toujours à portée de nez. Tu as un demi-sourire, vaguement rêveur, qui n'atteint rien tout à fait et tu es à nouveau l'esprit obnubilé par une autre pensée. Tu t'ébroues et t'assieds sur une chaise, les mains jointes entre elles et tirées vers le ciel. « Et tu as pensé à d'autres affaires pendant que tu étais pas là ? Ça fait beaucoup de réflexion pour un congé, raconte-moi les plus mieux. »
Oskar Schaffer
Oskar Schaffer

die Straßburger Regierung

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Lun 15 Aoû - 13:33

Cela le surprend, la carte. Il n'a pas vraiment cette habitude là Oskar, qu'on fasse quelque chose pour lui. Pour montrer que l'on pense à lui. Max est une bonne gamine, il aime s'en occuper quand Anatole l'amène. Parfois, il lui apprend à lire les notes de musique sur une portée pour changer simplement des histoires que l'on lit. Ils font des concours de grimaces aussi.
Il sera heureux de la revoir. De recevoir la carte aussi, peu importe ce qu'elle montre ou ce qu'elle dit.
Oskar sourit un peu, enfin. Les traits de son visage se détndent, le gobelet de café est encore assez proche pour qu'il puisse en humer l'odeur.
Cela ressemble à ce qui se rapproche le plus de l'apaisement.

Il se redresse un peu, les épaules, la posture. Ses yeux se fixent sur Anatole, mais Oskar secoue la tête : il n'a rien d'autre à apporter à l'homme.

”Je...n'ai pas beaucoup pensé. On m'a mis en coma artificiel un long moment, et après il y avait les cachets. Parfois on devait me rendormir je crois, c'est assez flou. Je n'ai pu penser qu'à cela, à ces foutus chaussures trop grandes.”

Cela l'avait hanté en vérité, comme un cauchemar avec un bout de vérité, un détail qui s'accroche aux bords de sa conscience pour le menacer encore et encore : trouve ou tu ne te réveilleras jamais complètement.
En vérité, trouver n'arrange jamais rien.

”Un vrai policier en carton, pas vrai?” Les cernes sous ses yeux sont profondes selon la lumière. Oskar est calme cependant, au fond de lui il pense encore à la carte, sait que cela sera un talisman porte-bonheur pour les jours à venir. Sa tristesse est moins poisseuse, moins collante. Certains gestes sont ainsi, capables de donner l'absolution;

”Besoin de mon analyse super complète et intelligente sur autre chose en particulier? Je suis prêt à écouter.”

il aime cela, pouvoir être une oreille attentive. Ses idées ne peuvent lui appartenir dans le cadre d'une affaire policière, cela ne l'empêche pas de les offrir aux autres. Certains en profitent trop, bien trop.
De la même manière qu'ils profitent de lui certainement. Oskar a bien failli mourir de cela il y a peu. Ca, et son propre orgueil, son envie d'en faire plus quand bien même le coeur n'en est pas capable. Il ne veut plus y penser, du moins pas maintenant.
Anonymous
Invité

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Jeu 15 Sep - 23:23

Il y a quelque chose de positif s’échappant d’Oskar, c’est agréable, ça fait une petite corolle lumineuse autour de ses pensées et te fait presque échapper une risette – ce n’est qu’une ombre – et tu lui laisses un instant de plus ton café, pour la forme, pour l’odeur, parce que ça te fait plaisir. « Sacré pensée. Je note, Oskar, j’en parlerais à Emile, si tu l’as pas fait. » Tu soupires lourdement, pensant déjà à ce que tu allais faire au déjeuner, peut-être une soupe lyophilisée, ou alors un thé et un café… « Hmmm, non. » Tu bailles, ta tête dodeline toujours, tu peines à garder l’œil ouvert, la mine intéressée. « Si t’étais en carton, tu serais pas pas pas ici. » Tu redresses la nuque pour l’observer, cillant plusieurs fois comme si tu avais une poussière dans l’œil. « Puis un travail c’est un travail, t’as p’t’êt’ d’aut’choses à penser, comme euh… » Tu l’observes un moment sans rien dire, oubliant par là ce que tu voulais prouver comme point, mais ce n’était de toute façon rien de très marquant. « Pour pour… » Tu bailles et vas t’installer sur une chaise, croise les bras un instant. « Le travail, non. » En réalité, tu foutais bien le minimum et ça te suffisait amplement, tu n'étais pas payé mieux au rendement et ça t’évitait de te ronger les sangs en dehors du travail ; l’heure c’est l’heure et tu as bien assez des pensées des gens qui rentrent chez eux ou pensent à leurs malheurs – quotidiens ou non – pour en plus te créer une nouvelle rate – ou quelle que soit l’expression – pour des choses qui avançaient avec la lenteur toute personnelle de l’administration. « Mais Max m’a demandé de lui trouver la solution pour une énigme dans un jeu mais je trouve pas de … de … de walk.. solution. » Tes sourcils tricotent, en réalité tu n’as pas vraiment cherché, parce que tu as oublié en chemin, que tu as du mal à situer le cœur du problème et que tu es si facilement distrait par tout et n’importe quoi. Tu sors ton portable pour lui exhiber une photo d’une console portable où traine l’énoncé de l’énigme d’un jeu dont le nom t’échappe, peut-être Laiton ou Apollon.
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