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gone girl (netanel)
Anonymous
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Lun 18 Juil - 17:17

juillet gone girl Eden revient de temps en temps sur les lieux de l'accident. Il s'y rend la plupart du temps avec l'espoir intime d'y trouver une preuve qui aurait échappé aux enquêteurs, une piste. Quelque chose. Il cherche sans savoir exactement ce qu'il cherche, mais avec la certitude qu'il y a quelque chose à trouver. Sans surprise, ses escapades se soldent en échec. Il n'est pas encore prêt à impliquer les autres dans ses investigations. Il n'est pas sûr qu'il voulait partager sa théorie, ses inquiétudes et ne veut certainement pas montrer à quel point il a été moralement affaibli par l'accident. C'est difficile à avouer, mais la seule personne avec qui il serait bien capable d'échanger sur le sujet n'est autre qu'Abe. Une option qu'il conside comme un dernier recours.

Ce jour là pour une fois il a une plus noble idée en tête. Il se souvient d'un homme qui lui a porté secours, dans le chaos et la cohue et Eden voudrait le remercier personnellement. Il a mit un point d'honneur à se rendre auprès de chaque personnel soignant pour les féliciter, de même pour toutes les personnes impliquées de prêt ou de loin - inconsciemment, il espérait que quelqu'un ait remarqué quelque chose. Le retrouver n'a pas été difficile, c'était même ironique ; il en a parlé à sa mère et celle-ci s'est esclaffé. Bien sur, qu'elle le connaissait, tout le monde le connaissait. Eden avait oublié Netanel. Ne l'ayant pas revu depuis des années, il ne l'avait même pas reconnu.

Il habite le quartier de l'Orangerie, c'est assez rapide d'y aller et Eden a eu le chance de ne croiser personne sur sa route. Il n'a plus peur de frapper chez les inconnus. Toute timidité a été balayée depuis qu'on l'a habitué à la présence des médias et aux projecteurs. Il sonne, poliment et attend qu'on vienne lui ouvrir.
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Ven 22 Juil - 16:22

@Eden Ackermann | L'homme avait pris la douloureuse habitude de parler à l'effigie de son épouse omniprésente au sein de l'appartement conjugal. Dès qu'il se levait le matin, l'homme adressait un bonjour au sourire de son épouse encadrée près du sien, sur la table de nuit. Plus tard, après s'être douché, il lui lisait le journal en buvant son café du matin, surveillé par son regard capturé sur le polaroïd aimanté du frigo. Parfois, il avait l'impression qu'elle lui répondait lorsqu'il interrogeait son portrait accroché au-dessus de la télévision, pour décider quel nouveau programme commencer les nuits où il ne dormait pas. Dans ces moments de solitude, les silences impliquant réponses étaient comblés par le miaulement de ses trois colocataires poilus. Les trois félins étaient d'un grand soutien émotionnel et le chat choisi par son épouse lui donnait l'impression qu'une partie d'elle était encore présente dans le foyer.  

Ce matin-là, le bourreau de travail qu'il était n'avait pu s'empêcher d'examiner les radios d'un patient, avant même d'avoir bouclée sa mallette en cuir pour se rendre au cabinet. Ses cheveux gris encore humides de la douche étaient plaqués vers l'arrière de son crâne. Sa chemise propre négligemment enfilée attendait de finir d'être boutonnée et seulement l'une de ses chaussettes rayées chaussait correctement son pied droit, tandis que le gauche prenait toujours le frais. Installé sur la chaise du petit balcon jouxtant le salon, il profitait de la douceur matinale en ce clément mois de juillet. Le soleil perçait lentement au-dessus des bâtiments bourgeois du quartier de l'Orangerie. La rue était tranquille en contre-bas et Netanel ne s'attendait guère à être dérangé à une heure pareille. Pourtant, le bruit strident de la sonnette lui fit lever le nez de son examen radiographique. Retirant ses lunettes de vue logées sur le bout de son nez, il fronça les sourcils avant de se lever pour aller ouvrir. Sa surprise fût grande en découvrant derrière la porte, une silhouette qui ne lui était pas inconnue, mais dont il ignorait l'identité. « Bonjour » salua solennellement Netanel, qui ne put s'empêcher d'esquisser un hochement de tête. « Pardonnez-moi, je n'ai pas la mémoire des noms. Rappelez-moi le vôtre, s'il vous plaît ? » demanda-t-il, extrêmement confus.
Anonymous
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Mar 23 Aoû - 21:40

juillet gone girlSa mémoire ne lui fait pas défaut, à l'instant où il fait face au docteur, Eden est projeté plusieurs semaines dans le passé. Son voyage dans le temps va même plus loin, il est persuadé de l'avoir déjà vu à une autre époque de sa vie, tous les deux bien jeune. Lui, à peine vraiment adulte. Netanel connaît mieux ses parents qu'il ne connait Eden. Eden ne partage que partiellement leurs croyances ; il faut dire que le gouvernement s'est imposé dans sa morale et a écrasé toute autre forme d'allégeance. Eden ne vient même plus aux repas de famille, il est harcelé de questions et sait que certains sont tentés de lui parler uniquement pour le quart d'heure de gloire que ça leur procure, il ne prend pas le temps d'appeler, et les amis de la famille sont de lointains visages qui lui reviennent partiellement. La célébrité est exactement comme il l'imaginait, ingrate et solitaire. Alors il ne traîne qu'avec les autres Jägers et avec les gens comme lui, dont la notion de vie privée a prit un tout autre sens. Il s'imagine difficilement faire autrement. A chaque fois qu'il se rapproche de quelqu'un les rumeurs vont bon train.

Il se demande si le docteur le regardera différemment une fois qu'il saura qui il est. C'est souvent le cas, un mélange de crainte, de respect et parfois de mépris. Rares sont les personnes qui demeurent indifférente à son titre. Il s'éclaircit la gorge et détourne le regard du bouton manquant à sa chemise. Le regard perçant qui détaille son interlocuteur. « Pardonnez moi de vous déranger. A en juger son allure, Eden ne l'a pas sorti du lit, mais presque. Il l'a sorti de sa routine. Je suis Eden Ackermann, Jäger. Il se demande si ce n'est pas un peu brutal comme annonce. A priori, ce n'est pas tous les matins qu'on vient le déranger à sa porte et son but n'est pas de le brusquer. C'est rarement par courtoisie qu'un Jäger traîne les rues et vient frapper à votre porte. Vous étiez présent lors de l'explosion et vous m'avez porté secours. Je souhaitais vous exprimer ma gratitude. » Il sourit. Eden est sincère et ne cherche pas à se faire bien voir, il n'y a pas de caméras cachés, de photographes dissimulés, ce n'est pas un coup de pub gratuit. Il est venu seul et vulnérable, encore hanté par les évènements. Peut-être avec l'idée de poser quelques questions (comme si la police n'avait pas déjà tout passé au peigne fin). Il ressent souvent, presque constamment, le besoin de revenir sur ses traces, en marche arrière jusqu'au jour fatidique où leur destin à tous à basculé. Et le sien également.
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Dim 28 Aoû - 20:10


cw: opinion politique

@Eden Ackermann | Casquette vissée sur la tête, tee-shirt décontracté, jean un poil trop large. La silhouette de l'homme mentait sur sa véritable identité, sur la fonction qu'il occupait dans le public. Pas un seul instant – même la mémoire agitée à la vue de cette face familière – il n'aurait jugé de l'importance haute de l'homme, habillé de la sorte. Son visage chaleureux dénotait avec l'autorité qu'il représentait. Netanel le trouvait à la fois jeune par son accoutrement, ses yeux rieurs, quand bien même le blanc de ses cheveux et celui de sa barbe naissante étaient l'assurance d'une maturité certaine. Le médecin se redressa instinctivement lorsqu'il déclina son identité. Ackermann. Jäger. Pour une surprise, cela en était bien une. Que venait faire un soldat gradé à sa porte de si bon matin ? Pacifiste résolu, Netanel avait toujours entretenu une relation compliquée avec la fonction militaire. Contre toute tradition, pression familiale et politique, il avait choisi de renoncer au service militaire en Israël. Chose très mal vue au pays et fait rarissime en soi. L'homme avait préféré protéger et servir son prochain en étudiant la médecine. Porter une arme ou apprendre à se battre alors que ses mains avaient le don de guérir les corps aurait été pur paradoxe.

« Ackermann ! Bien sûr ! » finit par s'exclamer Netanel, dont la mémoire s'était soudainement mise à fonctionner. Il tendit une main à l'homme en signe de courtoisie. « Je connais vos parents, il me semble ? » qu'il suggéra, en fronçant légèrement les sourcils. Un nom pareil ne pouvait que l'interpeler. Le médecin ne serait pas surpris de les compter parmi ses patients ou des amis de sa famille. L'allure soudain plus détendue, il s'émut de la raison ayant poussé l'homme à lui rendre visite hors de son temps de travail. Netanel en sourit gauchement et baissa les yeux pour cacher son trouble. Il était autant surpris que toucher par cette attention honorable. « Il ne fallait pas vous déplacer jusqu'ici, je n'ai fait que mon travail » répondit-il avec humilité et simplicité. Il aurait fait cela pour n'importe qui. Il le faisait chaque jour et jamais n'était las. « Vous avez le temps pour un café ? » proposa Netanel, en ouvrant entièrement sa porte pour inciter l'homme à entrer. Il lui restait quelques minutes avant de songer à ses obligations.
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